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mardi 31 janvier 2017

La Somalienne devenu Depute AU Pays de L' Oncle Sam



C’est certainement l’une des femmes les plus médiatisées ces derniers jours. Ilhan Omar -34 ans, musulmane et ancienne réfugiée d’origine somalienne- vient de remporter son siège à la Chambre des représentants de l’Etat du Minnesota, aux Etats-Unis. Une première dans ce pays, désormais dirigé par un Donald Trump très opposé à l’immigration pendant la campagne présidentielle.Ilhan Omar, 34 ans, aura déjà passé 17 jours à la Chambre des représentants de l'Etat du Minnesota, quand Donald Trump emménagera à la Maison Blanche
Lorsque le 45ème président des Etats-Unis, Donald Trump, emménagera à la Maison Blanche le 20 janvier prochain, Ilhan Omar, 34 ans, aura déjà passé 17 jours à la Chambre des représentants de l'Etat du Minnesota. Prévue le 2 janvier prochain, son entrée à cette chambre parlementaire est une première aux Etats-Unis pour une femme d'origine somalienne qui plus est musulmane voilée et ancienne réfugiée.
Elle a été élue lors de l'Election Day, mardi 8 novembre, dans le cadre des législatives qui se tiennent traditionnellement aux Etats-Unis concomitamment avec les présidentielles. De tout de suite, elle a dit sa satisfaction dans un article paru sur son site :
« Ce soir est le point culminant de plus d'un an de travail acharné. Je suis si fière de cette victoire, parce que le District 60B représente le meilleur du Minnesota. Mes voisins et tous ceux qui sont ici dans cette salle représentent ce que nous, en tant que nation, voulons être : unis dans notre diversité. [...] Les résidents de longue date, les immigrants d'Afrique de l'Est et les étudiants, nous sommes venus ensemble et engagés dans le progrès politique. Nous avons parlé des enjeux qui nous préoccupent et nous sommes liés à l'avenir que nous voulons créer. »
L'élection de la député démocrate (DFL: Democrat Farmer Labor ou Parti Démocrate du Minnesota) à l'issue des législatives de mardi soir -qui se tenaient simultanément à la présidentielle- sonne fort aux Etats-Unis dans le contexte actuel. Il y a encore quelques jours, Trump se prononçait sans tabous et de façon particulièrement virulente envers musulmans et réfugiés.

De simple réfugiée à leader politique

Arrivée aux Etats-Unis à l'âge de 11 ans en provenance d'un camp de réfugiés au Kenya où elle avait passé quatre ans, c'est dans le Minnesota, comme la plupart des réfugiés somaliens, qu'Ilhan s'installe avec sa famille. Elle est tout de suite scolarisée. Brillante, elle évolue vite et fait des études supérieures en économie, puis en sciences politiques et relations internationales
Aujourd'hui mariée et mère de trois enfants a travaillé, entre autres, comme analyste politique et organisatrice communautaire. Elle a également siégé dans divers conseils d'administration d'ONG telles que la Ligue de Défense des Droits Civiques, la Confédération Somalienne du Minnesota ou encontre le Comité Central de son parti. Sans parler de sa récente expérience d'assistante politique d'Andrew Johnson, un conseiller Municipal de Minneapolis.

Suivie par Mogadiscio

Si certains considèrent que son élection aurait été la cerise sur le gâteau en cas de victoire d'Hilary Clinton, d'autres estiment toutefois fois qu'elle est la preuve que même dans l'Amérique de Donald Trump, tout peut vraiment arriver.



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source:http://afrique.latribune.fr/

jeudi 20 octobre 2016

La corruption dans l’univers de la presse en ligne: Entre chantage et diffamation … Bienvenue dans l’univers mafieux des chasseurs de primes…


La corruption dans l’univers de la presse en ligne: Entre chantage et diffamation … Bienvenue dans l’univers mafieux des chasseurs de primes…
Sauf à vouloir nager à contre-courant ou à se voiler la face, personne ne peut, aujourd’hui, nier que le monde de la presse en ligne est devenu la principale zone de prédilection de chasseurs de primes  aux pratiques peu orthodoxes. Le spectre de la diffamation et du chantage plane sur la tête de tout honnête citoyen qui aura la malchance de se mettre sur le chemin de ces raquetteurs sans scrupule. 
Pour ces derniers, les règles d'éthique et de déontologie n’ont pas grande valeur. Le maitre-mot est argent. Pourvu seulement que le donneur soit généreux pour obtenir ce qu’il veut au grand dam de ses ennemis. De rocambolesques affaires sur fond de chantage et de diffamation, démontrent,  si besoin est,  de toute l’urgence qu’il y’ à  assainir ce milieu infesté de brebis galeuses qui ne vivent que par et pour la tortuosité. On se rappelle encore, et non sans le regretter, de l’affaire Cheikh Amar qui avait affolé la toile et choqué plus d’un. On pourrait encore citer d’autres cas les uns plus troublants que les autres... 
Combien sont-ils à voir leur vie voler en éclats par la faute d’un chasseur de primes cupide, sans foi, ni loi ? Combien de ménages sont détruits à cause de la cupidité d’un raquetteur perfide ? On ne saura jamais le dire avec exactitude !  D’ailleurs, il serait  curieux qu’il n’en soit pas ainsi, eu égard, au manque  d’organisation qui assaille ce milieu. Les quelques sites d’informations refusant encore, de courber l’échine, face à cette tendance dévastatrice qui honore peu le métier de journaliste, donnent  encore des raisons de respecter la presse en ligne.    
Des modus operandi aussi divers que variés… 
Loin d’un simple épiphénomène, le chantage et la corruption dans l’univers de la presse en ligne ont  de beaux jours devant eux.  Les auteurs  redoublent,  de  jour en jour,  d’ingéniosité, pour faire tomber leurs cibles dans leurs traquenards.  Si ce n'est pas des journalistes qui protègent certaines personnes, ce sont de simples photographes qui monnayent leurs services en échange de visas, de waris ou encore de contacts avec certains ministères. Dans ce jeu de dupe, il est possible de passer de complice en victime, selon la tournure des choses. Hallucinant ! 
D’autres pseudo-journalistes plus futés, n’hésitent pas à se servir d’infos sensibles et compromettantes,  pour faire chanter leurs cibles. Mieux encore,  certains patrons de presse commanditent des articles  compromettants,  puis passent par leurs confrères qui vont négocier le prix du retrait des articles avec la victime. Qui l’eut cru ! 
Quelques conseils pour les victimes… 
La principale arme de ces arnaqueurs est la peur et l’affolement de leurs victimes. Ils publient un article vous concernant et attendent que fassiez signe pour négocier. Alors ne réagissez pas ! Cela est d’autant plus vrai que même si vous négociez avec l’auteur de l'article pour qu’il le retire, il est fort probable qu’il le passe à un de ses complices qui vous fera chanter à nouveau. Pire encore, certains sites ont des tarifs d’articles  peoples ou politiques à retirer ou à publier. Par ailleurs, certaines  filles en quête de popularité passent par ces chasseurs de primes pour trouver un prince charmant dans l’univers du jet set.   
Leral détient des preuves solides de l’existence de ces corrompus, mais se garde par commodité de ne pas publier leurs noms. Ces derniers se cachent toujours sous le masque de sites  crédibles pour atteindre leurs objectifs. 
Les professionnels de la presse en ligne  dénoncent le manque d’assainissement du milieu… 
Tous les acteurs de la presse en ligne contactés par la rédaction de Leral sont quasi- unanimes sur la question. Selon eux, le manque d’organisation, pour ne pas dire d’assainissement du milieu,  est la principale source de tous ces maux.  
Mountanga Cissé, porte-parole de l’Association des éditeurs et professionnels de la presse en ligne (Appel) : « C’est un phénomène très déplorable…» 
Joint par la rédaction de Leral, Monsieur Mountanga Cissé, porte-parole de l’Association des éditeurs et professionnels de la presse en ligne (Appel),  déplore le phénomène, même s’il avoue ne pas détenir personnellement des preuves de son existence. 
« C’est un phénomène très déplorable qui décrédibilise la presse en ligne. D’ailleurs, les internautes doivent pouvoir reconnaitre les sites qui livrent des contenus monnayés, de celles qui traitent l’information en toute impartialité. Au niveau de notre instance, nous avons des moyens de pression qui nous permettent de rappeler à l’ordre  les sites réfractaires. C’est tout d’abord le blâme. Si cela n’est pas efficace, la commission éthique et déontologie peut saisir le Conseil pour l'observation des règles d'éthique et de déontologie dans les médias (CORED) ». Pour le moment, c’est tout ce que nous avons comme moyen en attendant que l’Etat assainisse davantage le milieu.   
Et monsieur Cissé d’ajouter qu’ « il est arrivé que l’Appel exclu de l’association un membre,  parce que ce dernier refusait  de se conformer aux règles d’éthique et déontologie». 
Massamba Kane, PDG de Senenews prône pour la sanction … 
Patron du site d’information Senenews, Monsieur Massamba Kane n’y est pas allé par quatre chemins pour fustiger le  phénomène. 
« Personnellement, je n’ai jamais vécu un cas  de corruption dans le cadre de mon travail. Mais, personne ne  peut, par contre,  nier que c’est un phénomène qui existe réellement. Et, il faudrait que des solutions soient trouvées pour venir à bout de tout ça » a-t-il déclaré.    
Pour le PDG de Senenews, si les faits de corruption sont avérés, il faut demander à ce que l'organe soit sanctionné et que l'auteur réponde  pénalement de ses actes. 
  
Tange tandian, administrateur du site  Vipeople pointe du doigt la responsabilité de l’Etat 
Tout comme ses confrères,  Tange tandian ne nie pas l’existence de la corruption dans le monde de la presse en ligne et pointe du doigt l’Etat. 
« C’est un phénomène qui existe bel et bien. Les hommes politiques en savent quelque chose » a-t-il déclaré. 
Après avoir cité de nombreux cas, il renvoie la faute à l’Etat, et plus particulièrement, au  ministère de la communication qui ne fait rien pour assainir le milieu.   
« Certains administrateurs de sites n’ont même pas le niveau de Cm2.     Il faut que les populations apprennent à distinguer les vrais sites d’informations, des raquetteurs sans scrupule », fustige-t-il. 
Avant d’ajouter:« Il est urgent d'assainir ce monde infesté par des chasseurs de primes sans formation et malhonnêtes,  dont le seul dessein est de capter de l'argent indûment au détriment de la noblesse d'une profession qui part en lambeaux. Cependant, il reste des supports qui ne sont pas des suppôts d'une propagande et d'un chantage. C'est un réconfort au milieu d'une corbeille pleine de reproches ». 
  
Abdoulaye FALL, Leral.net

mercredi 19 octobre 2016

Hommage A Mouammar Khadafi Guide Spirituel Lybienne : kHADAFI STILL ALIVE


Résultats de recherche d'images pour « mouammar kadhafi »
En ce jour ils avait tue un homme
En ce jour un hero a été assassine
Ils ont complote et anéantis son pouvoir
Ils ont complotes et ruiner le pays
Se couvert de la démocratie ils nous mener le pays au chaos

Ta mort a Laisse le pays sans guide
Ta mort a laisse ta population orpheline
Toi qui a su jouer le role d'un guide et leader
Avec toi ta population était a l'abris du besoin

De fils de prince ils vivent desormais dans l'impasse
Ta mort a mener le pays dans des guerres tribales
Des conflits intestines mines tout ton pays
Et c'est sur que la paix en libye n'est pas pour demain

Macky Sall entame sa tournée nationale

Dans le cadre d'une tournée qui le mènera dans différente localité du pays,Le president de la république pourra t-il a travers cet acte pose reconquérir le cœur de ces concitoyens dont l'espoir est entrain de se convertir en désespoir.
Apres un referendum conteste, la crise scolaire et maintenant le cas de Petrotim dont la population réclame toujours des réponses sur les retours de profit ainsi que l'implication de son frère dans le deal du siècle.

mardi 18 octobre 2016

Lettre Diplomatique de laSyrie au Conseil des Nations Unies


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D'ordre de mon gouvernement, je souhaite vous informer de ce qui suit.
Le Gouvernement de la République arabe syrienne, ayant à l’esprit la sécurité des citoyens de l’est d’Alep et souhaitant y normaliser la situation et permettre la reprise complète des services publics, se déclare entièrement prêt à :
• Assurer la sécurité des citoyens qui souhaitent quitter la zone, et réunir toutes les conditions pour qu’ils puissent vivre décemment ;
• Garantir la sécurité des individus armés qui souhaitent quitter la zone et régulariser leur statut ;
• Garantir la sécurité des individus armés qui souhaitent se rendre dans d’autres endroits de leur choix en emportant leurs armes individuelles ;
• Évacuer les blessés et leur fournir une aide médicale.
Le gouvernorat d’Alep a ouvert à cette fin plusieurs couloirs sécurisés.
Le Gouvernement syrien se tient prêt à examiner toute proposition pouvant favoriser la réalisation des objectifs susmentionnés.

lundi 17 octobre 2016

BARTHÉLEMY DIAZ CRACHE DU FEU

Arrêté et mis en prison sous Wade, Barthélémy Dias a été libéré à l’accession de Macky Sall au pouvoir. C’est sous ce même régime qu’il est sur le point d’être présenté à nouveau devant le juge pour la même affaire : l’attaque de la mairie de Mermoz-Sacré Cœur, qui a coûté la vie au lutteur Ndiaga Diouf. Retour sur une affaire judiciaire qui sent fort une arme de règlement de comptes politiques.
Le parquet de Dakar a exhumé l’affaire Ndiaga Diouf. Du nom de ce jeune lutteur tué le 22 décembre 2011 lors de l’attaque de la mairie de Mermoz-Sacré Cœur. Il a distribué des citations à comparaître à Barthélémy Dias, édile de la commune concernée, ainsi qu’à Habib Dieng et Boubacar Faye.
Le trio devrait être jugé jeudi prochain devant le tribunal correctionnel. Le premier est poursuivi pour coups mortels et les deux autres pour complicité de coups et blessures volontaires et détention illégale d’armes.
Malgré la gravité des faits et les risques qui pèsent sur sa tête, Dias se montre confiant. Il dit : « C’est la politique qui m’a mis en prison et c’est la politique qui m’a sorti de prison. Et, aujourd’hui, c’est pour des raisons politiques que certains considèrent qu’ils peuvent instrumentaliser la justice sénégalaise. Je vais répondre à la justice sénégalaise parce que je suis convaincu que si les magistrats disent le droit, je sortirai vainqueur de ce combat. »
Retour sur le lieu du crime
Une affaire politique ? Difficile de contredire le maire socialiste de Mermoz-Sacré Cœur.
Rétrospective d’une histoire qui a pris ses racines sous Abdoulaye Wade avant de se tasser et de repartir de plus belle sous Macky Sall.
Jeudi 22 décembre. Le Sénégal est témoin d’un spectacle qui renvoie aux années sombres de New York avec ses violentes guerres des gangs. Au milieu d’un groupe de jeunes armés de pierres, Barthélémy Dias, maire de Mermoz-Sacré Cœur fait face à un des gros bras surgis de véhicules postés aux alentours des locaux de sa municipalité. Un pistolet dans chaque main, il tirait en direction des assaillants. Dans une vidéo qui a fait le tour du monde, un de ses partisans l’encourageait à se rapprocher de ses cibles et de vider ses chargeurs sur elles. Les tirs durèrent plusieurs minutes avant que les « visiteurs » ne remontent dans leurs véhicules pour se fondre dans la nature.
La police était témoin de la scène. Visiblement satisfait de sa réaction musclée, Barthélémy Dias reconnaît avoir dégainé et atteint deux ou trois « agresseurs ». Ndiaga Diouf, un jeune lutteur de la banlieue, qui a perdu la vie suite à ses blessures subies lors de l’attaque, faisait-il partie victimes du maire socialiste ? Mystère.
Barthélémy Dias, hors d’état de nuire… à Wade?
Mercredi 28 décembre. Après 72 heures de garde à vue, Barthélémy Dias est inculpé et placé sous mandat de dépôt. Il est poursuivi pour « homicide volontaire, détention d’arme sans autorisation administrative et coups et blessures volontaires ».
À l’époque, le pouvoir d’Abdoulaye Wade était au plus mal. Les tensions sociales couplées aux coups de boutoir de l’opposition, regroupée au sein de Benno bok yakaar, pourrissaient la vie aux libéraux. Les événements du 23 juin avaient fini de sonner le glas d’un régime aux abois. Barthélémy Dias, qui n’accordait aucun répit à son « grand-père » Wade, passait pour une cible à abattre.
Sa réaction face aux assaillants de sa mairie était du pain béni. Il est arrêté et mis en prison. Après un court séjour à Rebeuss, il est transféré à Tamba. S’ensuit une longue bataille politico-judiciaire sur fond de course pour la présidentielle de 2012.
Février 2012. Les avocats du maire socialiste saisissent la Cour de justice de la Cedeao, considérant que leur client est victime de détention arbitraire. Le 23 mars, l’organe de la Cedeao tranche. La demande de Dias est rejetée. Le Sénégal, dit-on dans l’arrêt, « n’a pas commis de violation des droits de l’homme à l’encontre de M. Dias ».
Macky Président, la revanche de Dias
Débouté, le jeune responsable socialiste peut se consoler de la victoire, deux jours après la publication de la décision de la Cedeao, de la victoire de Macky Sall au deuxième tour de la présidentielle. Le régime de Wade, qu’il combattait de toutes ses forces, est renversé.
Sur le terrain judiciaire l’affaire est toujours pendante. Le nouveau pouvoir s’agite dans les coulisses pour la libération de Barthélémy Dias. Le procureur de la République de l’époque, Ousmane Diagne, pose son véto. Il laisse le maire de Mermoz-Sacré Cœur croupir en prison en refusant de lui décerner un non-lieu.
Ousmane Diagne dont les relations avec le ministre de la Justice étaient tendues à ce moment-là, sera remplacé par Serigne Bassirou Guèye. Mais ce n’est que le 22 mai 2012 que Dias sort de prison. Il bénéficie d’une liberté provisoire. Il reste sous contrôle judiciaire.
Le Ps est à moitié satisfait de la libération de l’une de ses principales figures. « C’est une bonne nouvelle pour le Parti socialiste, mais le combat n’est pas terminé. Nous allons continuer la lutte jusqu’à obtenir un non-lieu total parce que nous n’avons jamais perdu de vue que Barthélémy est innocent », a déclaré le porte-parole des Verts, Abdoulaye Wilane.
Même si l’affaire était encore pendante et malgré les protestations de la nouvelle opposition et de la famille de Ndiaga Diouf, le nouveau régime investit Dias sur la liste de Benno bok yakaar pour les législatives. Il obtient son siège à l’Assemblée nationale et peut, désormais, brandir son immunité parlementaire pour échapper à toutes poursuites dans le cadre de l’affaire de l’attaque de sa mairie.
Le tournant des Locales de 2014
Ça ne sera pas nécessaire. Entre partisans de la majorité, c’est l’entente parfaite. Le jeune responsable socialiste peut dormir tranquille, la justice semble avoir rangé son dossier.
Mais l’approche des législatives de 2014 va tout changer. Khalifa Sall est à la tête de la coalition Taxawu Ndakaru pour la reconquête de la mairie de la capitale. Barthélémy Dias est dans ses rangs. En face d’eux, Mimi Touré, à l’époque Premier ministre, tête de liste de Benno bok yakaar.
Taxawu Ndakaru rafle la mise. La pilule est amère pour le régime de Macky Sall. Les premiers nuages s’amoncellent au-dessus des rapports entre Dias et l’Apr. Les échanges de piques se multiplient. Comme par hasard, de rumeurs font état de la décision du doyen des juges de remettre sur la table l’affaire Ndiaga Diouf. On était au mois d’octobre 2014, les plaies des dernières locales, trois mois plus tôt, ne sont pas encore cicatrisées du côté de la majorité présidentielle.
Barthélémy Dias prend les devants. Il promet de saisir le président de l’Assemblée nationale pour demander la levée de son immunité parlementaire. Dans la foulée, il martèle avoir agi en légitime défense.
Auparavant, Sémou Diouf et Baye Moussé Bâ dit Bro, désignés comme deux des exécutants de l’attaque de la mairie de Mermoz-Sacré Cœur, obtiennent un non-lieu. Dias a fustigé cette décision.
Le doyen des juges n’ira pas plus loin. Faisait-il du bluff, histoire de calmer les ardeurs d’un des membres de la majorité qui ne cessait de critiquer la gouvernance de Macky Sall ? Y aurait-il eu des tractations en coulisses pour retenir sa main ?
Le Parquet remet le couvert
Dans tous les cas, le député socialiste ne sera plus inquiété. Jusqu’à ce mois d’octobre 2016, près de 5 ans après les faits. Dans un entretien paru dans le journal Libération, le député Benno Seydina Fall « Boughazelli » réclame que Barthélémy Dias soit jugé. Il pousse le bouchon jusqu’à menacer d’une plainte le ministre de la Justice, Sidiki Kaba, si son collègue n’est pas présenté devant un tribunal.
Simple coïncidence ou relation de cause à effet, le parquet vient de décerner  des mandats à comparaître à Barthélémy Dias ainsi qu’à ses supposés complices. Ils sont convoqués jeudi prochain devant le tribunal correctionnel. Dias est poursuivi pour coups mortels tandis qu’Habib Dieng et Boubacar Faye devront répondre des chefs de complicité de coups et blessures volontaires et détention illégale d’armes.
Pour le maire de Mermoz-Sacré Cœur il ne fait aucun doute, sa convocation relève du règlement de comptes politique. « Aujourd’hui, c’est pour des raisons politiques que certains considèrent qu’ils peuvent instrumentaliser la justice sénégalaise »
En tout cas, l’action enclenchée par le Parquet se déroule dans un contexte où les relations entre Barthélémy Dias, d’un côté, et la coalition Benno bok yakaar et la direction du Ps, de l’autre, sont tendues. Le maire de Mermoz-Sacré Cœur multiplie les saillies contre la majorité présidentielle et le régime de Macky Sall. Aussi, il ne manque pas une occasion d’égratigner les principaux responsables socialistes, revendiquant ostensiblement sa proximité avec le maire de Dakar, Khalifa Sall.
D’ailleurs c’est dans cet esprit qu’il a battu campagne pour la victoire de la liste de ce dernier pour l’élection des Hauts conseillers des collectivités territoriales, le 4 septembre dernier avant de démissionner du bureau de l’Assemblée nationale et de prendre part hier, vendredi 14 octobre, à la marche de l’opposition contre le pouvoir de Macky Sall.
Auteur: Seneweb-news

vendredi 14 octobre 2016

Macky : Deception populaire

Sall Ngaari t'avais promi un gouvernement sobre est vertueux.
Sall Ngaari t'avais promi une rupture.
Le pays a porter en toi tout son espoir.
Mais en fin de compte c'est du Wade sans Wade.
Une dynastie Faye-Sall, tu as instaure
Toi qui vivait sous le seuil de la pauvreté y'a moins de 5 ans est devenue Milliardaire.
Toute ta famille s'est enrichi su le dos des sénégalais.
Toi et ton frère ont piller nos ressources
Tu as aussi fait de ton frère un intouchable
Macky tu as déçu on peuple
Macky tu as trahi ton peuple.
Les droits et libertés tu as restraints
Ta dictature est vraiment en marche
Mais sache qu'on sera pas spectateur
Le peuple se lèvera le peuple te renversera
Non par la violence mais par une volonté populaire
Et par le biais des urnes.

La guillotine est tout ce que tu mérite!!!

jeudi 22 septembre 2016

LE DOSSIER PETROTIM : L'ARNAQUE DU SIECLE

«Petro Tim est à la base du départ de Nafy Ngom Keita de l'Ige. C’est encore Petro Tim qui est à l'origine du départ de Mme Keïta de l'Ofnac», a soutenu le journaliste d'investigation Baba Aidara qui, depuis les Etats-Unis, met à nu plusieurs irrégularités nées de l’ancienne gestion par le régime Wade, dans ce dossier polémique.
«Tout est irrégulier du 17 janvier 2012, date de la signature du contrat jusqu'au 19 juin 2012, date de la signature du décret», précise-t-il d’emblée, dans un entretien au quotidien L’As. Entretien dans lequel Baba Aidara indique qu’ «Au lendemain du départ de Me Abdoulaye Wade de la Présidence de la République, le britannique Tullow Oil avait attaqué le contrat signé par Karim Wade. Aussitôt, le Président Macky Sall a trouvé une belle occasion d'étrangler Karim Wade et son père. C’est ainsi qu’il a transmis le dossier à l'Inspection générale d’Etat (Ige). A la suite de ses investigations, l’Ige a fait des recommandations et la plus importante, c’était d’annuler le contrat signé par Karim Wade».
Non-respect du code pétrolier sénégalais
«Le Président Macky Sall, qui était dans ces dispositions, a finalement changé de posture, car Eddie Wang et son ami Frank Timis se sont rapprochés du frère du Président Aliou Sall. Ce dernier a décanté la situation en intervenant auprès de son frère. Le 19 juin 2012, le président de la République a signé un décret pour attribuer les licences Saint-Louis et Kayar à la compagnie Petro Tim limited créée le 19 janvier 2012, c'est-à-dire deux jours après la signature du  contrat par Karim Wade qui n'avait pas respecté le code pétrolier sénégalais», ce que Macky Sall n’est pas censé ignorer, compte tenu de son parcours à Petrosen, fait-il remarquer.
En réaction à la déclaration de presse du Premier ministre Mohamed Dionne sur les contrats pétroliers, le journaliste estime que, pour «fermer ce chapitre et jouer la carte de la transparence, nous n'avions pas besoin de tout ce discours de politique pétrolière. Il faut juste déclassifier le rapport de l'Ige avant la date du 19 juin 2012 qui marque la signature de ce décret qui, aujourd'hui, est à la base du feuilleton pétrolier et gazier du Sénégal… C'est ce qui, conclut-il, a précipité le départ de Mme Nafy Ngom Keita de l'Ige. Petro Tim est à la base du départ de Nafy Ngom Keita de l'Ige. C’est encore Petro Tim qui est à l'origine du départ de Mme Keïta de l'Ofnac», souligne encore Baba Aidara.

Auteur: seneweb News - Seneweb.com

NON AUX APE

http://seneweb.com/news/Societe/guy-marius-ndiaye-arrete_n_193719.html

Le coordonnateur national du Collectif Non aux Ape a été arrêté, a appris Seneweb. Selon ses camarades, Guy Marius Sagna, initiateur de la marche de protestation à la Place de l’Obélisque, a été interpellé suite à une interview qu’il a accordée aux journalistes.
« Après avoir donné une interview à des journalistes, il est entré dans un cybercafé au point E. Les policiers l'ont trouvé sur place mais la gérante leur a fait savoir qu'ils sont dans un lieu privé et ils ont obtempéré », explique un des manifestants. A l’en croire, c’est au moment où il est sorti pour se rendre à la boutique qu’il a été empoigné par un Asp, qui lui a demandé ce qu’il disait aux journalistes.
« Il a refusé de lui répondre en se débattant. L’uniforme de l’agent s’est déchiré. C’est ainsi qu’il a été menotté et embarqué », raconte son camarade. La marche du Collectif Non aux Ape a été organisée en marge de la visite au Sénégal de Manuel Valls, Premier ministre Français. Ce, pour protester contre la signature des Accords de partenariat économique (Ape), le « Franc CFA », l’immixtion de la France dans la crise au Gabon.