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lundi 6 février 2017

TRUMP PREND LA DEFENSE DE POUTINE

Le président américain Donald Trump a défendu une nouvelle fois Vladimir Poutine devant l'opinion publique américaine, montrant qu'il ne renonçait pas à trouver des accords avec le président russe sur les affaires de la planète.
Une nouvelle flambée des combats entre forces ukrainiennes et séparatistes prorusses dans l'est de l'Ukraine a contraint cette semaine l'administration américaine à critiquer Moscou et promettre le maintien des sanctions internationales qui visent la Russie.
Mais dimanche, dans une interview diffusée sur Fox News avant le démarrage du très populaire Super Bowl, le président américain a défendu une nouvelle fois sa volonté de chercher à réchauffer les relations avec son homologue russe.
« Je le respecte », mais « ça ne veut pas dire que je vais m'entendre avec lui », a-t-il dit. « C'est un leader dans son pays, et je pense qu'il vaut mieux s'entendre avec la Russie que l'inverse », a-t-il dit.
Et au journaliste qui lui objectait que Vladimir Poutine était un « tueur », Donald Trump a invité de manière surprenante l'Amérique à un examen de conscience. « Beaucoup de tueurs, beaucoup de tueurs. Pensez-vous que notre pays soit si innocent ? » a-t-il demandé, sans expliciter sa pensée.
Cette dernière réflexion a immédiatement suscité une salve de critiques, y compris dans son propre camp où Vladimir Poutine fait souvent figure de repoussoir. « Je ne pense pas qu'il y ait une équivalence entre la manière dont les Russes se comportent et la manière dont les États-Unis se comportent », a déclaré Mitch McConnell, le chef de file des républicains au Sénat.
« C'est un ancien du KGB, un voyou, élu d'une manière que beaucoup de gens ne trouvent pas crédible », a-t-il ajouté.
Même indignation chez Michael McFaul, ancien ambassadeur américain en Russie et ancien conseiller de Barack Obama. « Cette équivalence morale que Trump continue de faire entre les États-Unis et la Russie est répugnante », a-t-il fustigé sur Twitter.
Lutte contre l'EI
Dans l'interview sur Fox News, le président américain a expliqué dans quel domaine il aimerait particulièrement se mettre d'accord avec la Russie : « Si la Russie nous aide dans le combat contre (le groupe) État islamique (...) et contre le terrorisme islamique à travers le monde, c'est une bonne chose. »
Donald Trump a demandé au Pentagone de lui fournir, d'ici à fin février, un plan pour accélérer la campagne contre le groupe État islamique, qui n'a que trop traîné en longueur, selon lui.
Or, les militaires américains ne cachent pas que l'attitude de Moscou sera déterminante pour préparer l'ultime bataille contre le groupe État islamique, la conquête de sa capitale autoproclamée Raqqa. La coalition ne peut pas par exemple lancer l'offensive sur Raqqa sans avoir une idée de ce que sera le statut de la ville libérée – un débat dans lequel la Russie joue un rôle-clé.
« Les Russes sont en position de force » en Syrie, expliquait récemment un haut responsable militaire américain à des journalistes, sous le couvert de l'anonymat. « Ils sont en Syrie à l'invitation du gouvernement syrien », alors que les États-Unis « ont fait intrusion » sans l'accord du gouvernement syrien, soulignait-il.
En cherchant un rapprochement avec le maître du Kremlin, Donald Trump est en décalage, voire en opposition avec nombre de caciques républicains, comme John McCain, l'ancien candidat républicain à la présidentielle de 2008, qui ne perd pas une occasion de dénoncer la menace russe. Mais une enquête publiée vendredi par le New York Times montre bien qu'il n'est peut-être pas tant que ça en décalage avec l'électorat républicain, pour qui la menace islamique radicale éclipse la menace russe. Interrogé sur l'endroit du monde qui représente pour lui la principale menace pour les États-Unis, l'électorat démocrate place à l'inverse la Corée du Nord en tête, suivie immédiatement par la Russie. Mais l'électorat républicain mentionne après la Corée du Nord une longue liste de pays musulmans, avant de citer la Russie, selon cette enquête.
Andrew Beatty et Laurent Barthelemy/AFP
SOURCEhttps://www.lorientlejour.com

mercredi 16 novembre 2016

POURQUOI LA DEMOCRATIE A TOUT PRIX

Au nom de la démocratie, des familles se déciment. Des vies et des habitations se voient réduites en muettes. De gré ou de force tous les pays du globe plus particulièrement du tiers monde se voient imposer ce système politique.

Mais suite a une réflexion personnelle j'ai eu a remarquer que ce système renferme beaucoup de non-dits.

c'est pour cela que j'ai su prendre parti et me démarquer. Ainsi je suis sous une optique critique. Je fustige la manière dont la démocratie est conçu par l'occidentaux et la manière dont ils nous l imposent de grés ou de force. Sans oublier les méthodes et moyens déployés pour l'instauration de ce système dans l'espace tiers monde.

Subjectivement je m'en vais vous décortiquer le mot DEMOCRATIE. Ainsi je me vois scinder le mot en deux. Donnant ainsi DEMO et CRATIE

En analysant le mot démo sous l'angle informatique on parle de démo quant il s'agit d'un logiciel de démonstration. Le mot démo ainsi analyser ,on peut en déduire que la démocratie est un système imparfait un système de tâtonnement qui n'a pas dit ces mots. Ainsi pourquoi obliger a des pays faibles économiquement d'adopter un système imparfait alors on sait tous que l'expérience a démontrer qu'au lendemain des indépendances  les pays qui ont eu a expérimenter ce model n'ont toujours pas pu sortir de l'ornière. Et malgré tout on continue a nous imposer ce model .Et nos dirigeants corrompus et collabos cèdent face  a la pression des oligarques et lobbying étrangers  en voulant  ou plutôt en acceptant detranscrire aveuglement le model sans étude préalable sur l'impact que pourrait avoir l'application de ce modèle sur l'espace tiers monde.

Donc initier un nouveau mode de gouvernance est il pas une solution. Car depuis des décennies malgré le sang qui a couler et tous les populations des décennies de pratique ce model de gouvernance n'a toujours pas répondre a l'exigence et a l’espoir des populations qui voient toujours des disparités sur le plan du développement connaitre un écart considérable et inquiétant et fait qu'on peine toujours a sortir de l'impasse.

On  parle du respect des droits de l'homme tout en oubliant que le respect des diversités culturelles devrait primer sur tout. Car on ne peut prétendre respecter l'homme tout en fustigeant reniant ou bafouant les pratiques et traditions ancestrales qui permettez moi de vous le rappeler est la première cause des guerres civiles et inter ethniques.il est  a noter que l occident ne cesse d'ingérer et d'interférer dans nos pratiques. en nous proposons ou parfois même en nous obligeant a abandonner coûte que coûte certains de nos pratiques sous prétextes que ces arrières, barbares ou dépassés. 

Il est à rappeler que dans la théologie  Dieu fait savoir au peuple que tous les peuples auront les présidents qu'ils méritent. Donc pourquoi vouloir outrepasser la volonté divine qui a déjà tracer notre chemin et prédit notre destiné.

A ces questions jamais l'occident nous donnera de réponse crédible ou convaincante. Donc à nous jeunesses africains conscients et fier de soi de contre carrer leur système. Car toute la manigance occidentale pour l'implantation de la démocratie dans les pays du tiers monde se résume a la pérennisation de l'occidentalisme venant ainsi se substituer a l'impérialisme et au colonialisme.





mercredi 9 novembre 2016

Comment traiter les Republicains

Donald Trump déclarait à l'époque : "Si je devais me présenter, je me présenterai comme Républicain. Ils ont les électeurs les plus stupides du pays. Ils croient tout ce que leur dit Fox News. Je pourrais mentir et ils continueraient d'avaler mes paroles. Je parie que mon score serait terrifiant".  

dimanche 6 novembre 2016

Al-Qaïda aurait menacé de frapper les Etats-Unis la veille de l'élection présidentielle

* Évidemment!

Des menaces d'attentat planeraient au dessus de certains Etats américains d'après des informations que les Etats-Unis auraient recueillies. Les cibles potentielles d'Al-Qaïda seraient New York, le Texas et la Virginie.

Le vendredi 4 novembre, une source gouvernementale à Washington a indiqué à l'agence de presse Reuters que les Etats-Unis auraient recueilli des informations sur une éventuelle menace d'Al-Qaïda à l'approche des élections.

Selon cette source, certaines agences fédérales auraient transmis l'information concernant le risque d'une attaque terroriste à des autorités locales comme la police de New York (NYPD) ou les autorités portuaires de New York et du New Jersey. 

La police de New York a néanmoins indiqué dans un communiqué que le rapport concernant la menace terroriste manquait de détails et que l'information était toujours en cours d'évaluation. 

Un peu plus tôt dans la journée du vendredi 4 novembre, la chaîne d'information CBS News avait indiqué l'existence de menaces d'attentats pour la veille des élections présidentielles, c'est à dire le lundi 7 novembre. Selon CBS News, Al-Qaïda pourrait viser New York mais aussi les Etats du Texas ou de la Virginie.

CBS News a cité des sources non identifiées et n'a pas spécifié de lieux particulièrement visés dans ces Etats. De son côté, le FBI n'a pas détaillé les informations de CBS News et a simplement indiqué dans un communiqué paru vendredi 4 novembre : «Les unités antiterroristes et de sécurité nationale sont vigilantes et sont positionnées pour se défendre contre des attaques ici aux Etats-Unis.»

Les élections présidentielles américaines doivent avoir lieu le mardi 8 novembre. 

Source:
https://francais.rt.com/international/28478-menace-attentat-etats-unis-veille-elections-presidentielles

mercredi 19 octobre 2016

Khadafi: L'Afrique te regrette

Muhamar Kadhafi 20-10-2011 il y'a 5 ans le guide libyen nous quittait. lâchement abattu par les envoyés de l'ordre mondial qui lui devait plus de 500 milliards de dollars
le Guide libyen ne cachait pas son penchant panafricaniste. Question trop sensible dans un contexte de mondialisation où le diviser pour régner n’a jamais été aussi présente dans les stratégies de ceux qui veulent s’approprier les ressources d’un continent dont les dirigeants sont peu portés à défendre les intérêts de leurs peuples.
C'est dans une très large mesure que se justifie les raisons pour lesquelles ces marionnettes ainsi que leur lâches de marionnettistes ont concoctés ta mort.Ils t'ont tué avec la complicité des tiens.
Si Sarko a si facilement accepté de servir de société écran à l’impérialisme américain dans cette guerre, si l’armée française a servi d’armée supplétive des Américains, c’est parce qu’en 2011 devait sortir une monnaie unique africaine. Et c’en aurait été fini du Franc CFA fabriqué à Chamalières.
C’est par le Franc CFA que l’impérialisme français tient encore ses colonies d’Afrique de l’ouest. C’est Kadhafi qui allait financer la majeure partie de la monnaie africaine indépendante. Et l’argent de la Libye coincé dictatorialement dans les banques occidentales depuis le début de la guerre devait notamment servir à ça !
Kama n'arrêtera jamais de te pleurer 😢

Hommage A Mouammar Khadafi Guide Spirituel Lybienne : kHADAFI STILL ALIVE


Résultats de recherche d'images pour « mouammar kadhafi »
En ce jour ils avait tue un homme
En ce jour un hero a été assassine
Ils ont complote et anéantis son pouvoir
Ils ont complotes et ruiner le pays
Se couvert de la démocratie ils nous mener le pays au chaos

Ta mort a Laisse le pays sans guide
Ta mort a laisse ta population orpheline
Toi qui a su jouer le role d'un guide et leader
Avec toi ta population était a l'abris du besoin

De fils de prince ils vivent desormais dans l'impasse
Ta mort a mener le pays dans des guerres tribales
Des conflits intestines mines tout ton pays
Et c'est sur que la paix en libye n'est pas pour demain

Macky Sall entame sa tournée nationale

Dans le cadre d'une tournée qui le mènera dans différente localité du pays,Le president de la république pourra t-il a travers cet acte pose reconquérir le cœur de ces concitoyens dont l'espoir est entrain de se convertir en désespoir.
Apres un referendum conteste, la crise scolaire et maintenant le cas de Petrotim dont la population réclame toujours des réponses sur les retours de profit ainsi que l'implication de son frère dans le deal du siècle.

mardi 18 octobre 2016

Les Etats-Unis devront-ils aussi payer pour leurs crimes en Irak?

L’Arab project in Iraq, un groupe de lobbyistes irakiens dirigé par Najeh al-Meezan, va demander au Parlement de Bagdad de voter une loi permettant aux Irakiens de réclamer des compensations aux Etats-Unis pour les «exactions » commises dans leur pays par les troupes américaines, les contractors et les escadrons de la mort créés par la CIA.
 Les Etats-Unis ont envahi l'Irak en 2003.
L’initiative prise par l’Arab project in Iraq fait suite au vote de la loi JASTA (Justice Against Sponsors of Terrorism Act), le 28 septembre dernier, par les deux chambres du Congrès US. Cette loi permet notamment aux familles victimes des attentats du 11 septembre 2001 d’engager des poursuites contre l’Arabie saoudite « soupçonnée » d’avoir aidé les pirates de l’air ayant écrasé leur avion sur les tours du World Trade Center (15 des 19 terroristes étaient de nationalité saoudienne). Le nom du prince Bandar, alors ambassadeur d’Arabie à Washington, proche de George W. Bush et de Dick Cheney, est cité dans les 28 pages, déclassifiées en juillet 2016, du rapport de la Commission d’enquête sur les attentats.
En 2007, l’Opinion Research Business (ORB) a estimé à 1 220 580 le nombre des victimes civiles en Irak, actualisant l’étude de chercheurs de l’Université Johns Hopkins – publiée un an plus tôt par le journal médical britannique The Lancet – qui en avait décompté plus de 600 000. Au-delà de labataille sur le nombre d’Irakiens tués, on imagine le nombre de procès qui pourraient être intentés contre les Etats-Unis.
Le président Obama avait opposé son véto à la promulgation de la loi JASTA, arguant qu’elle «aurait un impact néfaste sur la sécurité nationale des Etats-Unis». Elle pourrait en effet conduire des fonctionnaires américains devant les tribunaux alors qu’ils jouissent d’une immunité judiciaire partout où les Etats-Unis interviennent militairement. Elle ne le met pas non plus à l’abri de poursuites judiciaires pour les assassinats qu’il ordonne via ses drones tueurs.
Pression de l’opinion publique et campagne électorale obligent, le Congrès a confirmé son vote, mais a laissé entendre qu’il pourrait y apporter quelques modifications plus tard. On devine lesquelles…
En attendant, l’Arab project in Iraq s’est engouffré intelligemment dans la brèche ouverte par la loi JASTA. Les députés irakiens suivront-ils ? Les agents américains qui peuplent le Parlement de Bagdad sont sans doute déjà à l’œuvre pour enterrer le projet que Najeh al-Meezan entend déposer.

Le pemier ministre Irakien annonce l'offensive pour rependre mossoul

 Le Premier ministre irakien, Haïder al-Abadi, a annoncé le début de la bataille de Mossoul. La totalité de la presse atlantiste se réjouit de la libération à venir de la ville, actuellement occupée par Daesh.
En réalité, l’armée irakienne ne joue ici qu’un rôle de façade. La véritable puissance de feu appartient à la Coalition conduite par le Pentagone, puis aux unités anti-terroristes (Forces spéciales) dépendant du Premier ministre, et enfin par les milices chiites, kurdes et sunnites.
Les habitants de Mossoul avaient accueilli Daesh et une partie d’entre eux le soutiennent. Ils n’adhèrent pas pour autant à toute son idéologie, mais voient en lui le bras par lequel ils peuvent retrouver leur puissance d’avant le renversement du président Hussein.
Dans le cas où Daesh opposerait une résistance, le Pentagone n’a aucun scrupule à bombarder indistinctement les 1,5 million d’habitants de la ville. Il a toutefois fait construire un camp d’urgence pour abriter 800 000 personnes susceptibles de fuir les combats. Mais il n’a rien prévu pour les soigner ou les nourrir.
En réalité, Daesh devrait se retirer de Mossoul et se replier librement en Syrie, comme cela a déjà eu lieu à Falloujah [1]. Dès lors, Washington pourrait accepter la paix civile en Syrie et laisser Damas se débrouiller avec Daesh.

«Si la Russie ne s’attaque pas Daesh, comment expliquer la libération de Palmyre?»

Depuis février les Etats-Unis promettent de séparer les forces soi-disant modérées de celle du Front Al-Nosra, et n'ont toujours pas réussi à le faire, s’indigne Daniel McAdams, le directeur exécutif de Ron Paul Institut.
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a qualifié les combats à Alep en Syrie de la «pire catastrophe humanitaire depuis la Seconde Guerre mondiale». Il a ajouté que la Russie pourrait y mettre fin, mais ne le fait pas, accusant Moscou de commettre tous les jours des «crimes contre l'humanité».
RT : John Kerry a accusé la Russie de se servir de la présence d'Al-Nosra et de Daesh en Syrie comme d’un prétexte pour apporter son soutien militaire à Bachar el-Assad. Est-ce vraiment l'attitude de la Russie ?
Daniel McAdams (D. M.) : Selon les déclarations du département d'Etat lui-même, à Alep-Est la Russie se bat contre l’Al-Qaïda. Ce sont aussi les Etats-Unis qui disent que ces soi-disant rebelles modérés et Al-Qaïda sont désespérément entremêlés.
Les Etats-Unis promettent depuis février de démêler ses soi-disant rebelles modérés d'Al-Qaïda, mais n'ont pas été en mesure de le faire. Donc, les mots de Kerry n'ont aucun sens de toute façon

Les Etats-Unis continuent à prétendre qu'il y a un groupe de «modérés» qui peut transformer la Syrie en une démocratie exemplaire
Tout comme l'affirmation que la Russie ne se bat pas contre Daesh. Je crois avoir des souvenirs sur un petit endroit appelé Palmyre qui a été libéré de Daesh plus tôt cette année par la Russie – soit l’un des premiers pas dans la grande mission consistant à virer Daesh du pays. Donc, John Kerry se contredit. Il n’est tout simplement pas crédible dans ce qu'il affirme.
Les Etats-Unis continuent à prétendre désespéramment qu'il y a un groupe de «modérés» qui peuvent prendre le dessus en Syrie et la transformer en une démocratie exemplaire ou remplacer Bachar el-Assad. Le nœud du problème est le fait que, quand il est temps pour les Etats-Unis de faire pression [pour accomplir des choses] ou de se taire, ils ne sont pas en mesure de faire pression. Il y a un certain nombre de petits groupes soi-disant modérés – mais je me demande si Washington envisagerait la situation où un groupe aux Etats-Unis ayant utilisé des armes contre son propre gouvernement afin de le renverser, pourrait être considéré comme modéré aux Etats-Unis. Je pense que, probablement, non.
RT : Un slogan d’une publicité américaine : «la Marine américaine – une force mondiale qui se bat pour le bien». Les Etats-Unis ont récemment admis ne pas avoir ciblé Al-Nosra pendant des mois. Pensez-vous que ce soit une bonne stratégie pour assurer la paix dans le pays ?
D. M. : En ce qui concerne le slogan da la Marine : ils l’ont raccourci, le slogan complet étant «Une force pour le bien du complexe militaro-industriel». Ils ont dû le raccourcir pour qu’il corresponde au format d’un autocollant de voiture ! [rires] Mais les Etats-Unis ne peuvent pas lutter contre l’Al-Qaïda, car l’Al-Qaïda est mêlé au soi-disant modérés, qui, je pense, sont en vérité des «licornes». La rencontre de John Kerry et Boris Johnson en est un autre exemple. Je pense que le secrétaire d’Etat américain veut faire changer Boris Johnson de rhétorique, réthorique qui a été très belliqueuse cette semaine.
L'hypocrisie de ce que les Etats-Unis considèrent comme le «droit international» est maintenant visible aux yeux de tous
Johnson a dit qu’il fallait des «zones d'exclusion aérienne» - quelque chose que son propre Premier ministre ne soutenait pas. Ce même Boris Johnson qui a salué la libération de Palmyre par la Russie plus tôt cette année, l'ayant trouvée d'une «précision impitoyable». Donc, je pense que John Kerry est allé à Londres pour retenir un peu Johnson et dire que ce n'était pas le chemin à suivre. Je pense que Boris Johnson était un peu trop enthousiaste en imitant le partenaire Washington
RT : Kerry vient de dire que l'Occident envisageait de nouvelles sanctions contre la Russie à cause de la crise à Alep ... mais n'est-ce pas l'Amérique qui fait dans l'ingérence militaire en Syrie, n'ayant pas reçu l'autorisation de Damas ?
D. M. : Eh bien, je pense que l'hypocrisie de ce que les Etats-Unis considèrent comme le «droit international» est maintenant visible aux yeux de tous. Mais John Kerry a également dit que c’était «la pire catastrophe depuis la Seconde Guerre mondiale», que les gouvernements russe et syrien ciblaient délibérément les hôpitaux et les civils à Alep-Est. Si mes souvenirs sont bons, il y a eu trois batailles pour Fallujah. A Alep quelque 500 personnes ont été tuées - des civils, je veux dire, et c’est terrible. Mais dans la première bataille de Fallujah en 2004, probablement 700-800 civils ont été tués. Il y a eu une autre bataille pour libérer Fallujah de Daesh, qui est apparu suite à l'invasion américaine de l'Irak plus tôt cette année, avec un nombre incalculable de civils tués. Donc, une fois de plus, c’est de l'hypocrisie. Il est normal de raser Fallujah parce que les terroristes y sont, mais on n'autorise pas [les Russes] à procéder ainsi à Alep-Est.

source: rt.com