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lundi 6 février 2017

Idriss Deby s'insurge contre la politique de l'Occident

Idriss Déby Itno, président du Tchad, le 18 janvier, à N’Djamena. © Vincent Fournier/JA
Chaos en Libye, enjeux sécuritaires autour du lac Tchad, crise pétrolière ou encore franc CFA. Le président tchadien livre un état des lieux sans concession de son pays et des relations entre Europe et Afrique.
Vingt-six ans d’apprentissage, jusqu’au brevet de pilote militaire, vingt-six ans à la tête du Tchad et, entre ces deux quarts de siècle, onze années à faire la guerre contre Kadhafi d’abord, contre Habré ensuite : la vie d’Idriss Déby Itno se découpe en tranches distinctes reliées par un fil conducteur unique – le pouvoir, qu’il soit au bout du fusil ou au fond des urnes. L’homme de 64 ans qui nous rejoint en cet après-midi du 18 janvier pour une rare interview s’appuie sur une canne, accessoire récent mais épisodique puisqu’il repartira sans, y compris pour redescendre les marches du Palais.
Physiquement en forme donc, psychologiquement serein, assure-t-il, mais politiquement soucieux. Entre la chute des cours du pétrole qui met l’économie tchadienne à genoux, le front social qui craque sous les coups de boutoir des syndicats et les défis sécuritaires que font peser Boko Haram et le chaos libyen, on le serait à moins. À N’Djamena, où nombre de chantiers sont en panne sèche, où les grands hôtels sonnent creux, où les check-points se sont multipliés depuis les attentats terroristes de 2015, la vie quotidienne est dure, et le climat tendu.
As de la diplomatie militaire et maillon fort du dispositif antijihadiste mis en place au Sahel par la France et les États-Unis, avec qui il partage une communauté d’ennemis, « IDI » doit faire face à la plus grave crise financière qu’ait connue le Tchad depuis quinze ans. Il s’en explique ici, sans langue de baobab ; quitte à ce que ses propos ne fassent pas que des heureux – ce dont il ne semble pas se soucier outre mesure.
Jeune Afrique : Votre mandat de président de l’Union africaine (UA) s’achève avec le sommet d’Addis-Abeba. Mission accomplie ?
Idriss DÉby Itno : Ce n’est pas à moi de le dire, mais aux Africains. Ils jugeront si cette mission difficile, importante, complexe a été menée avec succès ou non. En ce qui me concerne, j’ai le sentiment d’avoir fait ce que j’ai pu et ce que j’ai dû.
Un peu de sens de la solidarité et du partage à l’africaine ferait beaucoup de bien à l’Europe. »
Parmi les dossiers non encore résolus que vous transmettez à votre successeur, celui de la Libye est sans doute le plus problématique. Considérez-vous que ce pays représente toujours une menace de sécurité majeure pour la région ?
La Libye de Mouammar Kadhafi a joué un rôle exemplaire dans la construction de l’unité africaine, et sa disparition a généré un grand désordre interne dont les Africains, comme chacun le sait, ne sont pas responsables. Résultat, un pays sans État où les gens s’entre-tuent et un incubateur du terrorisme et des trafics en tout genre. Depuis 2011, tous les pays voisins de la Libye pâtissent de cette situation, et les choses n’ont pas l’air de s’arranger. Les Occidentaux, qui ont jugé utile de ne pas associer les Africains à leur projet d’assassinat de Kadhafi, continuent de nous tenir à l’écart. Nous avons donc décidé, lors du dernier sommet de l’UA à Kigali, de mettre en place un comité ad hoc dirigé par le président Sassou Nguesso.
Le Tchad a décrété, début janvier, la fermeture de sa frontière avec la Libye. Pour quelle raison ?
Jusqu’à la fin de 2016, la zone d’activité des terroristes de Daesh était pour l’essentiel concentrée assez loin des 1 100 km de frontière commune, à Syrte et dans la région de Benghazi. L’intervention des forces spéciales occidentales contre Daesh à Syrte n’a pas réglé cette menace, elle l’a déplacée depuis la côte méditerranéenne jusqu’à la région de Koufra au sud, à 200 km du Tchad, où les terroristes se regroupent. D’où notre décision de fermer et de renforcer notre frontière en multipliant par deux nos effectifs sur zone, ce qui, soit dit en passant, implique un coût financier important qui s’ajoute à celui que le Trésor public supporte déjà depuis cinq ans, le tout dans un contexte économique pour le moins morose.

TRUMP PREND LA DEFENSE DE POUTINE

Le président américain Donald Trump a défendu une nouvelle fois Vladimir Poutine devant l'opinion publique américaine, montrant qu'il ne renonçait pas à trouver des accords avec le président russe sur les affaires de la planète.
Une nouvelle flambée des combats entre forces ukrainiennes et séparatistes prorusses dans l'est de l'Ukraine a contraint cette semaine l'administration américaine à critiquer Moscou et promettre le maintien des sanctions internationales qui visent la Russie.
Mais dimanche, dans une interview diffusée sur Fox News avant le démarrage du très populaire Super Bowl, le président américain a défendu une nouvelle fois sa volonté de chercher à réchauffer les relations avec son homologue russe.
« Je le respecte », mais « ça ne veut pas dire que je vais m'entendre avec lui », a-t-il dit. « C'est un leader dans son pays, et je pense qu'il vaut mieux s'entendre avec la Russie que l'inverse », a-t-il dit.
Et au journaliste qui lui objectait que Vladimir Poutine était un « tueur », Donald Trump a invité de manière surprenante l'Amérique à un examen de conscience. « Beaucoup de tueurs, beaucoup de tueurs. Pensez-vous que notre pays soit si innocent ? » a-t-il demandé, sans expliciter sa pensée.
Cette dernière réflexion a immédiatement suscité une salve de critiques, y compris dans son propre camp où Vladimir Poutine fait souvent figure de repoussoir. « Je ne pense pas qu'il y ait une équivalence entre la manière dont les Russes se comportent et la manière dont les États-Unis se comportent », a déclaré Mitch McConnell, le chef de file des républicains au Sénat.
« C'est un ancien du KGB, un voyou, élu d'une manière que beaucoup de gens ne trouvent pas crédible », a-t-il ajouté.
Même indignation chez Michael McFaul, ancien ambassadeur américain en Russie et ancien conseiller de Barack Obama. « Cette équivalence morale que Trump continue de faire entre les États-Unis et la Russie est répugnante », a-t-il fustigé sur Twitter.
Lutte contre l'EI
Dans l'interview sur Fox News, le président américain a expliqué dans quel domaine il aimerait particulièrement se mettre d'accord avec la Russie : « Si la Russie nous aide dans le combat contre (le groupe) État islamique (...) et contre le terrorisme islamique à travers le monde, c'est une bonne chose. »
Donald Trump a demandé au Pentagone de lui fournir, d'ici à fin février, un plan pour accélérer la campagne contre le groupe État islamique, qui n'a que trop traîné en longueur, selon lui.
Or, les militaires américains ne cachent pas que l'attitude de Moscou sera déterminante pour préparer l'ultime bataille contre le groupe État islamique, la conquête de sa capitale autoproclamée Raqqa. La coalition ne peut pas par exemple lancer l'offensive sur Raqqa sans avoir une idée de ce que sera le statut de la ville libérée – un débat dans lequel la Russie joue un rôle-clé.
« Les Russes sont en position de force » en Syrie, expliquait récemment un haut responsable militaire américain à des journalistes, sous le couvert de l'anonymat. « Ils sont en Syrie à l'invitation du gouvernement syrien », alors que les États-Unis « ont fait intrusion » sans l'accord du gouvernement syrien, soulignait-il.
En cherchant un rapprochement avec le maître du Kremlin, Donald Trump est en décalage, voire en opposition avec nombre de caciques républicains, comme John McCain, l'ancien candidat républicain à la présidentielle de 2008, qui ne perd pas une occasion de dénoncer la menace russe. Mais une enquête publiée vendredi par le New York Times montre bien qu'il n'est peut-être pas tant que ça en décalage avec l'électorat républicain, pour qui la menace islamique radicale éclipse la menace russe. Interrogé sur l'endroit du monde qui représente pour lui la principale menace pour les États-Unis, l'électorat démocrate place à l'inverse la Corée du Nord en tête, suivie immédiatement par la Russie. Mais l'électorat républicain mentionne après la Corée du Nord une longue liste de pays musulmans, avant de citer la Russie, selon cette enquête.
Andrew Beatty et Laurent Barthelemy/AFP
SOURCEhttps://www.lorientlejour.com

mardi 31 janvier 2017

Djibouti plaide pour un transcontinental allant jusqu'au Sénégal


Après le démarrage de la ligne de train reliant Addis-Abeba à Djibouti, ce petit pays d’Afrique de l’Est espère maintenant une connexion avec la partie Ouest du Continent, débouchant jusqu’au Sénégal. Un projet audacieux qui vise à maximiser les échanges entre les pays du continent.
En marge des travaux du sommet de l'Union Africaine qui se déroule à Addis-Abeba, le président djiboutien, Ismail Omar Guelleh, s'est entretenu samedi avec son homologue sénégalais, Macky Sall, plaidant pour la réalisation d'un projet ferroviaire qui reliera Djibouti à Dakar. Il s'agit pour le président Guelleh, de désenclaver le continent africain dans son ensemble et faciliter davantage la communication entre les Africains, rapporte dimanche l'Agence Xinhua (ADI).
« Il y a des maillons qui manquent pour l'effectivité de cette voie ferrée afin de réussir à désenclaver l'Afrique d'Est en Ouest, du Nord au Sud. Mais nous attendons beaucoup du Sénégal pour tirer une partie du continent africain », a expliqué le chef de l'Etat djiboutien.


Source:http://afrique.latribune.fr/

mercredi 18 janvier 2017

A Moscou, le Hamas et le Fatah relancent la réconciliation

A l’issue de trois jours de pourparlers sous l’égide de la Russie, les deux grandes factions politiques palestiniennes rivales annoncent un accord sur la formation d’un gouvernement d’union nationale. En dix années de division, le Hamas et le Fatah ne sont jamais parvenus à se réconcilier durablement ni à organiser de nouvelles élections.


A Moscou, le Hamas et le Fatah relancent la réconciliation
Peu d'observateurs pariaient sur une avancée lors des discussions de Moscou qui réunissaient les deux principaux rivaux (le Fatah de Mahmoud Abbas et le Hamas, islamiste), mais aussi le Jihad islamique et d'autres formations palestiniennes. Mais le contexte, « tant interne qu'international », est favorable à ce rapprochement, assure l'un des négociateurs du Fatah, citant notamment la conférence de Paris du 15 janvier et l'arrivée imminente de Donald Trump à la Maison-Blanche. 

« Il y a un sentiment d’urgence des partis palestiniens », confirme Xavier Guignard, chercheur associé à l’Institut français du Proche-Orient, qui cite « la crise de légitimité sans précédent que traverse l’Autorité palestinienne en Cisjordanie, le Hamas contesté à Gaza, car le territoire subit une pénurie d’électricité, la poursuite de la colonisation et l’arrivée au pouvoir de Donald Trump qui pourrait annoncer la déménagement de l’ambassade américaine en Israël de Tel Aviv à Jérusalem, ce qui terrorise les Palestiniens. » 

Un représentant du Hamas, le parti islamiste au pouvoir à Gaza, assure de son côté qu'un « gouvernement d'union nationale est le meilleur outil pour régler les divergences qui ont creusé la division ces dix dernières années ». La volonté est affichée, mais les différentes formations vont désormais devoir se pencher sur une tâche compliquée : la répartition des postes au sein du gouvernement. Ce n’est pas tout : selon le chercheur Xavier Guignard, « il y a deux processus en cours : la formation du gouvernement d’union nationale et le projet d’inclure le Hamas (et du Jihad islamique) dans l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), l’organe suprême palestinien ». Pour le chercheur, il s’agirait d’un réel changement de stratégie, « une première depuis 30 ans, depuis l’existence des mouvements islamistes en Palestine ». 

Médiation russe 

Une décennie de division entre les deux grandes formations politiques palestiniennes incite à la prudence face aux annonces des factions rivales. En 2006, le Hamas remporte les élections législatives, une victoire qui déclenche un cycle de tensions avec le Fatah, parti historique du mouvement national palestinien et formation politique de Yasser Arafat puis de Mahmoud Abbas. En juin 2007, c'est la rupture : les islamistes du Hamas s'emparent de la Bande de Gaza dont ils chassent les cadres du Fatah. L'Autorité palestinienne, dominée par le Fatah, ne contrôle plus que la Cisjordanie. Une fracture politique, géographique, mais aussi idéologique puisque, contrairement au Fatah, le Hamas continue à prôner la « résistance armée » face à Israël. 

Depuis dix ans, Hamas et Fatah ont annoncé leur réconciliation à plusieurs reprises. En 2014, un gouvernement d'union nationale a même été formé. Mais le processus a fini par échouer l’année suivante et les élections promises n'ont jamais eu lieu. 

L'Arabie saoudite et le Qatar ont œuvré comme médiateurs aux différents efforts de réconciliations ces dernières années. En 2017, c'est la Russie qui tente de rapprocher les frères ennemis palestiniens. Et là encore, c’est une nouveauté dont il faut tenir compte, selon Xavier Guignard de l’IFPO. « La Russie est devenue incontournable en Syrie, mais aussi sur d’autres dossiers moyen-orientaux », explique le chercheur, qui relève « un profond changement dans la région : les différents acteurs estiment qu’on peut faire quelque chose avec les Russes et qu’on n’est plus obligé de faire avec les autres ».
#Pressafrik.com

mercredi 16 novembre 2016

POURQUOI LA DEMOCRATIE A TOUT PRIX

Au nom de la démocratie, des familles se déciment. Des vies et des habitations se voient réduites en muettes. De gré ou de force tous les pays du globe plus particulièrement du tiers monde se voient imposer ce système politique.

Mais suite a une réflexion personnelle j'ai eu a remarquer que ce système renferme beaucoup de non-dits.

c'est pour cela que j'ai su prendre parti et me démarquer. Ainsi je suis sous une optique critique. Je fustige la manière dont la démocratie est conçu par l'occidentaux et la manière dont ils nous l imposent de grés ou de force. Sans oublier les méthodes et moyens déployés pour l'instauration de ce système dans l'espace tiers monde.

Subjectivement je m'en vais vous décortiquer le mot DEMOCRATIE. Ainsi je me vois scinder le mot en deux. Donnant ainsi DEMO et CRATIE

En analysant le mot démo sous l'angle informatique on parle de démo quant il s'agit d'un logiciel de démonstration. Le mot démo ainsi analyser ,on peut en déduire que la démocratie est un système imparfait un système de tâtonnement qui n'a pas dit ces mots. Ainsi pourquoi obliger a des pays faibles économiquement d'adopter un système imparfait alors on sait tous que l'expérience a démontrer qu'au lendemain des indépendances  les pays qui ont eu a expérimenter ce model n'ont toujours pas pu sortir de l'ornière. Et malgré tout on continue a nous imposer ce model .Et nos dirigeants corrompus et collabos cèdent face  a la pression des oligarques et lobbying étrangers  en voulant  ou plutôt en acceptant detranscrire aveuglement le model sans étude préalable sur l'impact que pourrait avoir l'application de ce modèle sur l'espace tiers monde.

Donc initier un nouveau mode de gouvernance est il pas une solution. Car depuis des décennies malgré le sang qui a couler et tous les populations des décennies de pratique ce model de gouvernance n'a toujours pas répondre a l'exigence et a l’espoir des populations qui voient toujours des disparités sur le plan du développement connaitre un écart considérable et inquiétant et fait qu'on peine toujours a sortir de l'impasse.

On  parle du respect des droits de l'homme tout en oubliant que le respect des diversités culturelles devrait primer sur tout. Car on ne peut prétendre respecter l'homme tout en fustigeant reniant ou bafouant les pratiques et traditions ancestrales qui permettez moi de vous le rappeler est la première cause des guerres civiles et inter ethniques.il est  a noter que l occident ne cesse d'ingérer et d'interférer dans nos pratiques. en nous proposons ou parfois même en nous obligeant a abandonner coûte que coûte certains de nos pratiques sous prétextes que ces arrières, barbares ou dépassés. 

Il est à rappeler que dans la théologie  Dieu fait savoir au peuple que tous les peuples auront les présidents qu'ils méritent. Donc pourquoi vouloir outrepasser la volonté divine qui a déjà tracer notre chemin et prédit notre destiné.

A ces questions jamais l'occident nous donnera de réponse crédible ou convaincante. Donc à nous jeunesses africains conscients et fier de soi de contre carrer leur système. Car toute la manigance occidentale pour l'implantation de la démocratie dans les pays du tiers monde se résume a la pérennisation de l'occidentalisme venant ainsi se substituer a l'impérialisme et au colonialisme.





mercredi 9 novembre 2016

Comment traiter les Republicains

Donald Trump déclarait à l'époque : "Si je devais me présenter, je me présenterai comme Républicain. Ils ont les électeurs les plus stupides du pays. Ils croient tout ce que leur dit Fox News. Je pourrais mentir et ils continueraient d'avaler mes paroles. Je parie que mon score serait terrifiant".  

TRUMP TRIUMPHA

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Apres six de campagne de débats parfois houleux et de suspense l’Amérique a enfin décidé de se mettre a l'homme le plus incontesté de toute la scène politique de l'histoire américaine. Pourtant tous les sondages donnaient Hillary vainqueur. Elle a su être a la tète jusqu’ à la veille de la présidence. Moment qu'attendez les américains pour faire leur choix. Les sciences exacts n'ont pas su être assez exact pour prédire cette grande surprise qui est la victoire de Donald Trump.

jeudi 20 octobre 2016

La corruption dans l’univers de la presse en ligne: Entre chantage et diffamation … Bienvenue dans l’univers mafieux des chasseurs de primes…


La corruption dans l’univers de la presse en ligne: Entre chantage et diffamation … Bienvenue dans l’univers mafieux des chasseurs de primes…
Sauf à vouloir nager à contre-courant ou à se voiler la face, personne ne peut, aujourd’hui, nier que le monde de la presse en ligne est devenu la principale zone de prédilection de chasseurs de primes  aux pratiques peu orthodoxes. Le spectre de la diffamation et du chantage plane sur la tête de tout honnête citoyen qui aura la malchance de se mettre sur le chemin de ces raquetteurs sans scrupule. 
Pour ces derniers, les règles d'éthique et de déontologie n’ont pas grande valeur. Le maitre-mot est argent. Pourvu seulement que le donneur soit généreux pour obtenir ce qu’il veut au grand dam de ses ennemis. De rocambolesques affaires sur fond de chantage et de diffamation, démontrent,  si besoin est,  de toute l’urgence qu’il y’ à  assainir ce milieu infesté de brebis galeuses qui ne vivent que par et pour la tortuosité. On se rappelle encore, et non sans le regretter, de l’affaire Cheikh Amar qui avait affolé la toile et choqué plus d’un. On pourrait encore citer d’autres cas les uns plus troublants que les autres... 
Combien sont-ils à voir leur vie voler en éclats par la faute d’un chasseur de primes cupide, sans foi, ni loi ? Combien de ménages sont détruits à cause de la cupidité d’un raquetteur perfide ? On ne saura jamais le dire avec exactitude !  D’ailleurs, il serait  curieux qu’il n’en soit pas ainsi, eu égard, au manque  d’organisation qui assaille ce milieu. Les quelques sites d’informations refusant encore, de courber l’échine, face à cette tendance dévastatrice qui honore peu le métier de journaliste, donnent  encore des raisons de respecter la presse en ligne.    
Des modus operandi aussi divers que variés… 
Loin d’un simple épiphénomène, le chantage et la corruption dans l’univers de la presse en ligne ont  de beaux jours devant eux.  Les auteurs  redoublent,  de  jour en jour,  d’ingéniosité, pour faire tomber leurs cibles dans leurs traquenards.  Si ce n'est pas des journalistes qui protègent certaines personnes, ce sont de simples photographes qui monnayent leurs services en échange de visas, de waris ou encore de contacts avec certains ministères. Dans ce jeu de dupe, il est possible de passer de complice en victime, selon la tournure des choses. Hallucinant ! 
D’autres pseudo-journalistes plus futés, n’hésitent pas à se servir d’infos sensibles et compromettantes,  pour faire chanter leurs cibles. Mieux encore,  certains patrons de presse commanditent des articles  compromettants,  puis passent par leurs confrères qui vont négocier le prix du retrait des articles avec la victime. Qui l’eut cru ! 
Quelques conseils pour les victimes… 
La principale arme de ces arnaqueurs est la peur et l’affolement de leurs victimes. Ils publient un article vous concernant et attendent que fassiez signe pour négocier. Alors ne réagissez pas ! Cela est d’autant plus vrai que même si vous négociez avec l’auteur de l'article pour qu’il le retire, il est fort probable qu’il le passe à un de ses complices qui vous fera chanter à nouveau. Pire encore, certains sites ont des tarifs d’articles  peoples ou politiques à retirer ou à publier. Par ailleurs, certaines  filles en quête de popularité passent par ces chasseurs de primes pour trouver un prince charmant dans l’univers du jet set.   
Leral détient des preuves solides de l’existence de ces corrompus, mais se garde par commodité de ne pas publier leurs noms. Ces derniers se cachent toujours sous le masque de sites  crédibles pour atteindre leurs objectifs. 
Les professionnels de la presse en ligne  dénoncent le manque d’assainissement du milieu… 
Tous les acteurs de la presse en ligne contactés par la rédaction de Leral sont quasi- unanimes sur la question. Selon eux, le manque d’organisation, pour ne pas dire d’assainissement du milieu,  est la principale source de tous ces maux.  
Mountanga Cissé, porte-parole de l’Association des éditeurs et professionnels de la presse en ligne (Appel) : « C’est un phénomène très déplorable…» 
Joint par la rédaction de Leral, Monsieur Mountanga Cissé, porte-parole de l’Association des éditeurs et professionnels de la presse en ligne (Appel),  déplore le phénomène, même s’il avoue ne pas détenir personnellement des preuves de son existence. 
« C’est un phénomène très déplorable qui décrédibilise la presse en ligne. D’ailleurs, les internautes doivent pouvoir reconnaitre les sites qui livrent des contenus monnayés, de celles qui traitent l’information en toute impartialité. Au niveau de notre instance, nous avons des moyens de pression qui nous permettent de rappeler à l’ordre  les sites réfractaires. C’est tout d’abord le blâme. Si cela n’est pas efficace, la commission éthique et déontologie peut saisir le Conseil pour l'observation des règles d'éthique et de déontologie dans les médias (CORED) ». Pour le moment, c’est tout ce que nous avons comme moyen en attendant que l’Etat assainisse davantage le milieu.   
Et monsieur Cissé d’ajouter qu’ « il est arrivé que l’Appel exclu de l’association un membre,  parce que ce dernier refusait  de se conformer aux règles d’éthique et déontologie». 
Massamba Kane, PDG de Senenews prône pour la sanction … 
Patron du site d’information Senenews, Monsieur Massamba Kane n’y est pas allé par quatre chemins pour fustiger le  phénomène. 
« Personnellement, je n’ai jamais vécu un cas  de corruption dans le cadre de mon travail. Mais, personne ne  peut, par contre,  nier que c’est un phénomène qui existe réellement. Et, il faudrait que des solutions soient trouvées pour venir à bout de tout ça » a-t-il déclaré.    
Pour le PDG de Senenews, si les faits de corruption sont avérés, il faut demander à ce que l'organe soit sanctionné et que l'auteur réponde  pénalement de ses actes. 
  
Tange tandian, administrateur du site  Vipeople pointe du doigt la responsabilité de l’Etat 
Tout comme ses confrères,  Tange tandian ne nie pas l’existence de la corruption dans le monde de la presse en ligne et pointe du doigt l’Etat. 
« C’est un phénomène qui existe bel et bien. Les hommes politiques en savent quelque chose » a-t-il déclaré. 
Après avoir cité de nombreux cas, il renvoie la faute à l’Etat, et plus particulièrement, au  ministère de la communication qui ne fait rien pour assainir le milieu.   
« Certains administrateurs de sites n’ont même pas le niveau de Cm2.     Il faut que les populations apprennent à distinguer les vrais sites d’informations, des raquetteurs sans scrupule », fustige-t-il. 
Avant d’ajouter:« Il est urgent d'assainir ce monde infesté par des chasseurs de primes sans formation et malhonnêtes,  dont le seul dessein est de capter de l'argent indûment au détriment de la noblesse d'une profession qui part en lambeaux. Cependant, il reste des supports qui ne sont pas des suppôts d'une propagande et d'un chantage. C'est un réconfort au milieu d'une corbeille pleine de reproches ». 
  
Abdoulaye FALL, Leral.net

mercredi 19 octobre 2016

Hommage A Mouammar Khadafi Guide Spirituel Lybienne : kHADAFI STILL ALIVE


Résultats de recherche d'images pour « mouammar kadhafi »
En ce jour ils avait tue un homme
En ce jour un hero a été assassine
Ils ont complote et anéantis son pouvoir
Ils ont complotes et ruiner le pays
Se couvert de la démocratie ils nous mener le pays au chaos

Ta mort a Laisse le pays sans guide
Ta mort a laisse ta population orpheline
Toi qui a su jouer le role d'un guide et leader
Avec toi ta population était a l'abris du besoin

De fils de prince ils vivent desormais dans l'impasse
Ta mort a mener le pays dans des guerres tribales
Des conflits intestines mines tout ton pays
Et c'est sur que la paix en libye n'est pas pour demain

Macky Sall entame sa tournée nationale

Dans le cadre d'une tournée qui le mènera dans différente localité du pays,Le president de la république pourra t-il a travers cet acte pose reconquérir le cœur de ces concitoyens dont l'espoir est entrain de se convertir en désespoir.
Apres un referendum conteste, la crise scolaire et maintenant le cas de Petrotim dont la population réclame toujours des réponses sur les retours de profit ainsi que l'implication de son frère dans le deal du siècle.

Le Maire de Nabadji Civol vient au secours des femmes de sa localite

Dans le cadre du programme d'appui et d'accompagnement des femmes porteurs de projets le Maire de la localite Mr Abdoulaye Sally Sall a mis la main dans la poche afin d'accompagner les femmes de Nabadji Civol.

mardi 18 octobre 2016

La Russie et la Chine se préparent à une guerre – au seuil même de l’Amérique

Pour empêcher une nouvelle grande guerre …

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La Fédération de Russie a effectué, du 5 au 10 septembre, l’un des plus grands exercices militaires jamais exécutés, «Caucase 2016». 120 000 soldats et officiers ont participé à cet exercice de défense. Selon l’agence Tass, tout cela a eu lieu dans le voisinage immédiat de la péninsule de Crimée. Il n’y aurait jamais eu plus de 12 500 participants à l’exercice en même temps, a annoncé le 9 septembre Valéry Guérassimov, chef de l’état-major général russe. Des représentants des ministères et des membres de la banque centrale russe y ont également pris part.
Guérassimov a décrit les manœuvres militaires comme un «entraînement militaire intensif». Il s’agissait d’un test difficile pour tous les gradés, qui a également mis les organismes de contrôle militaires à dure épreuve et testé leurs capacités de coordination des opérations des forces armées unies.

Un avertissement clair pour l’Occident

L’ampleur même de ces manœuvres et le choix de l’endroit peuvent être considérés, sans qu’on ait besoin de le souligner de façon explicite, comme un avertissement clair à l’Occident afin qu’il n’utilise pas la question de l’«annexion de la Crimée» et ne mette pas à trop rude épreuve la patience de la Russie dans le Donbass. On a appris en même temps la construction projetée jusqu’en 2018 d’une ligne de défense côtière à la pointe orientale de la Russie.
Une semaine avant le début de l’exercice militaire «Caucase 2016», le ministre russe de la Défense Shoigu a fait état de la création d’une unité spéciale dans la région de la Tchoukotka impliquant d’énormes dépenses en personnel et en matériel. La décision a été prise en 2015 et fait «partie d’un plan d’installation d’un système unifié de défense depuis la côte arctique au Nord jusqu’au territoire de Premorja au Sud». Le but en est de sécuriser les Iles Kouriles et la mer de Béring ainsi que d’assurer la protection des routes maritimes de la flotte dans le Pacifique et d’accroître la combativité de la marine nucléaire. Les nouvelles divisions doivent assurer la défense des régions très faiblement peuplées de la côte orientale de la Fédération de Russie.

Des divisions russes à la frontière orientale de la Russie

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Le communiqué n’en dit pas plus. Par rapport à ces deux nouvelles, il est vraiment intéressant de noter que la Fédération de Russie adresse un message tout à fait clair à Washington. Jusqu’à présent, la Russie n’avait aucune division défensive côtière. Les frontières ouest de la Russie se trouvent sur le continent européen et du côté est, désert, il n’y avait aucune nécessité à défendre les côtes contre l’Alaska qui se trouve en face, elle aussi pratiquement déserte. Il n’y a aucune indication, ni sur ce à quoi une défense côtière orientale doit ressembler, ni sur son déploiement où sur l’armement prévu. Jusqu’à présent – à l’époque soviétique –, il y avait des forces navales en mer Baltique, dans l’océan Arctique, en mer Noire et dans le Pacifique assurant la défense des côtes russes. Pourquoi met-on alors en place des divisons terrestres entières le long des côtes?
Une division est une grande organisation de forces terrestres capable de mener un affrontement «interarmes», c’est-à-dire infanterie, génie militaire, défense NBC, blindés, service de santé, missiles et artillerie lourde … bref, tout l’attirail du «Grand Cirque». Dorénavant, plusieurs divisions seront installées le long de la côte orientale.

Pas plus de 90 kilomètres de l’Alaska

Un coup d’œil sur la carte, et on se rend compte que le point le plus avancé du nord-est de la Russie n’est séparé des Etats-Unis que par le détroit de Béring. Là, où il est le plus étroit, les deux superpuissances ne se trouvent pas à plus de 90 kilomètres l’une de l’autre. L’Alaska n’est qu’à un jet de pierre. Mais qu’y a-t-il en Alaska, à part des élans, des loups, des ours, des rennes et quelques villages?
Il y a déjà quelques bases militaires américaines pas tout à fait anodines, telle la base Elmendorf Air Force à Anchorage. C’est là qu’on trouve non seulement les derniers modèles d’avions de combat F-22-Raptor, capables d’en décoller pour intercepter les bombardiers stratégiques russes, mais aussi le Norad pour la zone d’Alaska, le Command of the 11th Air Army et Fort Richardson, avec la 4th Brigade Combat Team (parachutistes) de la 25e division d’infanterie.
Les avions de combat américain auraient à peine le temps de décoller en cas de guerre
Comme mentionné plus haut, les divisions pourraient aussi être équipées de missiles de différentes sortes. Dans l’une de ses analyses, l’analyste militaire Sergej Ischenko a remarqué que si la Russie installait le long de sa côte orientale des rampes de lancement mobiles pour le système de missiles balistiques à courte portée Iskander, les F-22-Raptors des Américains auraient à peine le temps de décoller pour intercepter les bombardiers russes. Comme nous l’avons appris avec le cas «Donald Cook» et d’autres démonstrations de force des Russes, ces derniers peuvent paralyser complètement l’électronique militaire américaine, ce qui se produirait très vraisemblablement également en Alaska, plongeant dans le noir tous les postes d’observation et d’alerte. «Tout comme au temps de la guerre froide, les troupes des bases militaires d’Elmendorf et de Fort Richardson iront se coucher chaque soir avec un mauvais pressentiment», résume Ischenko.

Avec les USA, la Russie applique ce qu’elle a dû elle-même supporter

La Russie applique à présent exactement ce qu’elle a dû elle-même supporter au cours des dernières années: les bases militaires et les troupes de la puissance adverse se resserrent sur les frontières des Etats-Unis. Là-dessus, comme l’a souligné le président chinois Xi Jinping lors du Sommet du G20 à Hangzhou: la Chine poursuivra avec confiance ses intérêts dans la mer de Chine méridionale. Celle-ci se situe juste au-dessous de la côte orientale de la Russie. Cela ne se présente pas très bien pour les Etats-Unis.
Cependant, il n’y a pas que les divisions de défense côtière dans la Tchoukotka et les côtes du sud vers la Chine. L’armée de l’air russe a construit dix bases aériennes dans l’Arctique. L’organisation russe pour les constructions spéciales (Spetsstroy) développe actuellement les installations d’infrastructure de ces bases militaires aériennes dans le grand Nord, en Extrême-Orient et en Sibérie pour 20 000 militaires, leurs familles et des employés civils du ministère de la Défense.
Selon un rapport du site Internet «The National Interest», les avions de combat des 10 bases de l’armée de l’air sont équipés du redoutable Vympel R-37 (missile air-air) à très haute portée et qui est en mesure d’abattre de manière ciblée les avions américains AWACS et C4-ISTAR; ils peuvent également se déplacer sur une si grande distance qu’ils sont inaccessibles pour les avions de combat américains qui doivent protéger les AWACS et les C4-ISTAR. Les avions de combat russes peuvent en outre abattre avec une très grande précision les avions ravitailleurs des Américains, ce qui, lors de l’explosion du chargement de kérosène hautement inflammable, rend obsolète la possibilité pour l’équipage de s’échapper en utilisant leurs sièges éjectables. Un tir réussi transforme immédiatement le chargement de kérosène volant en boule de feu.
Viennent en outre les missiles air-air Nivator KS-17 qui portent déjà parmi les Américains le nom d’AWACS-killers et atteignent sûrement leur but sur une portée de 400 kilomètres. Ce sont les missiles air-air les plus lourds et les plus destructeurs n’ayant jamais été construits. L’armée de l’air indienne en possède afin d’armer ses SU-30MKI-FIGHTERJETS russes.

1500 soldats d’élite russes en Bolivie

Le réarmement ne s’arrête cependant pas à la frontière nord-ouest de l’Amérique. Le 6 septembre, l’agence Tass a rapporté que la Fédération de Russie avait envoyé 1500 soldats d’élite, les Spetsnaz, pour action immédiate en Bolivie. Cette mesure faisait partie d’un accord sur la collaboration militaire signé entre la Fédération de Russie et la Bolivie et appliqué sur le champ. Il s’agit là également d’une avant-garde – qui ne devrait pas s’en tenir au nombre de 1500 – se rapprochant des frontières étatsuniennes. La Bolivie voit la Russie comme un pays fraternel, avec lequel elle entretient d’excellentes relations, a fait savoir le ministre de la Défense bolivien. De son côté, la Russie voit en la Bolivie un partenaire prometteur, a répondu avec bienveillance le ministre de la Défense russe Shoigu.

Pas de nouveau Brésil

L’empressement de la Bolivie à collaborer avec la Russie doit être vu dans un contexte de crainte de devenir le prochain Venezuela ou le prochain Brésil où les Etats-Unis provoqueraient désordres et renversements politiques. Au Brésil, où Washington serait derrière la destitution de Dilma Rousseff, dont le successeur au poste de président, Michel Temer, a, selon des informations de Wikileaks, travaillé de longues années comme informateur des services secrets américains contre son propre pays. L’article indique ensuite que Temer va nommer Goldman Sachs et le FMI pour gérer et diriger l’économie brésilienne.
Lors du renversement de Dilma Rousseff, Temer était soutenu par le sénateur Aloysio Nunes qui a œuvré pour la destitution de celle-ci. Une fois que le renversement a abouti, Nunes est allé trois jours aux Etats-Unis pour y rencontrer des représentants du gouvernement américain. Parmi ceux-ci, on trouvait aussi des membres du US-Senate Foreign Relations Committee, de l’Albright Stonebridge Group (Présidente: Madeleine Albright) et l’ancien ambassadeur américain au Brésil, Thomas Shannon. De plus, l’actuelle ambassadrice des Etats-Unis au Brésil Liliana Ayalde est une femme qui, selon Wikileaks, a déjà été impliquée dans la chute du gouvernement paraguayen.

Avion-espion américain au-dessus de la mer Noire

La Russie s’est justifiée du renforcement massif de ses efforts militaires – dirigés à l’évidence contre les Etats-Unis – par le survol de la mer Noire, d’un des avions-espions américains P8-Poseidon, ayant tenté de pénétrer la semaine dernière, avec son transpondeur éteint, dans l’espace aérien russe. Il a été intercepté par un SU-27. Le Pentagone s’est ensuite plaint de ce que l’avion de combat russe ait opéré des manœuvres dangereuses et s’est approché de l’avion américain à une distance de 10 pieds. La tentative de pénétrer dans l’espace aérien russe est contre toutes les règles internationales et, serait en outre le prolongement des agressions américaines délibérées du 1er août, lorsque les Etats-Unis ont fait voler le long de la frontière nord de la Russie plusieurs bombardiers stratégiques pouvant transporter des armements nucléaires.
Si l’on prend en compte également le fait – déjà mentionné plus haut – que la Chine a ouvertement montré sa disposition de s’opposer aux activités américaines dans la région, et l’armement qu’a développé la Chine, il en résulte une nouvelle image de la situation internationale.

Une nouvelle image de la situation internationale

Avec son missile PL-15, la Chine a plongé les instances dirigeantes de l’armée américaine dans la perplexité. Les AIM-120 AMRAAM des avions de combat américains, vieux de plusieurs décennies, ne peuvent plus tenir la comparaison. «Que pouvons-nous opposer à cette menace?» a demandé le général Herbert Carlisle, commandant de l’Air Combat Command. Et il a exigé: «Le PL-15 et la portée de ce missile … nous devons tout simplement être capables de le surclasser.» En outre, les Chinois ont également développé avec le Chengdu-J-20, un avion de combat furtif, efficace et ultramoderne. Les Chinois dissimulent certes de nombreuses données, mais il est clair pour les militaires américains qu’ils ont là affaire à un avion optimisé capable d’atteindre une vitesse élevée et de très grande portée. En armant ces avions de combat de missiles PL-15, les Chinois peuvent détruire les avions ravitailleurs américains ainsi que des navires de guerre. Cependant, afin de permettre les opérations aériennes des avions de combat américains F-22 en mer, trois ou quatre avions ravitailleurs doivent, selon un RAND-Briefing, décoller toutes les heures pour délivrer 2,6 millions de gallons de kérosène aux avions de combat. Cela, Pékin le sait aussi. Les avions Chengdu J-20 n’ont qu’à cibler – à distance sécurisée – les lourds et maladroits avions-ravitailleurs avec des PL-15 à grande portée pour les tirer comme des pigeons et paralyser l’armée de l’air américaine dans les eaux extraterritoriales de Chine et des côtes orientales de la Russie.

Les Américains doivent se faire à l’idée d’une guerre menée dans leur propre pays

Si la Russie y ajouterait encore sa capacité à éliminer le très complexe système électronique AEGIS des forces armées américaines, les Etats-Unis ne pourraient à moyen terme plus se permettre aucune épreuve de force avec la Chine et la Russie dans cette région. Il ne serait pas possible aux bombardiers américains de pénétrer profondément en Chine et en Russie pour détruire les grandes villes et les centres importants par des attaques à la bombe, pas plus que de mener des opérations d’engagement dans les zones côtières de la Chine et de la Russie. L’Amérique est en train de perdre sa souveraineté aérienne sur la mer de Chine méridionale, région de grande importance avec les itinéraires commerciaux mondiaux et perd aussi son influence sur les Etats riverains qui voient le champion jusqu’ici incontesté provoqué et mis à mal.
En revanche, la Russie et la Chine ont de bonnes chances d’affronter les Américains le long de leur côte occidentale sur leur propre sol, dans de très dures attaques aériennes. Privées de leurs systèmes d’alerte électroniques, que la Russie peut désactiver, les possibilités de la défense antiaérienne seront restreintes. En combat aérien, les missiles de grande portée russes et chinois sont supérieurs à ceux des Américains. Cette fois-ci, les Américains doivent se faire à l’idée d’avoir la guerre dans leur propre pays. Toute la côte ouest, jusqu’à loin dans l’arrière-pays, serait touchée. Si les Etats-Unis jouaient la carte du nucléaire, la riposte consisterait en au moins une bombe atomique sur une grande ville américaine de la côte ouest.
La tendance esquissée ici montre à l’évidence que la Chine et la Russie veulent le faire voir clairement aux Américains et sont décidées, le cas échéant, à mettre leurs plans en œuvre. Le peuple américain n’est cependant psychologiquement absolument pas préparé à un tel scénario catastrophe. Il y aurait une explosion de panique déclenchant une tourmente anti-gouvernementale. Les Etats-Unis ne seraient pas en mesure de mener une telle guerre plus de deux semaines.    •
Par Niki Vogt – 13/9/16
Traduit de l’allemand par Horizons et débats

Quand l'Occident Viole Le Droit International!

« Je crois que la plupart de ceux qui m’ont critiqué veulent détourner l’attention de deux choses : premièrement, du problème des livraisons d’armes au Proche-Orient qui ne laisse aucuns doutes. L’Amérique, la France, l’Angleterre et l’Allemagne fournissent des armes au Proche-Orient », indique le journaliste.
Par ailleurs, selon lui, ses critiques comptent détourner l’attention du fait que son interview détruit la vision des choses proposée par le « mainstream » qui simplifie la crise syrienne. La réalité est pourtant toute autre, souligne Jurgen Todenhofer. Il explique également que ses critiques ont utilisé des arguments très faibles pour dénoncer son interview syrienne.
« Je dois dire — et c’est très important pour moi — que le soutien apporté aux insurgés par les pays occidentaux est une violation du droit international. C’est la même chose que mener une guerre d’annexion, c’est un crime de guerre », déclare le journaliste.
Ainsi, Jurgen Todenhofer compte soulever une question sensible. Le journaliste veut que ses concitoyens réfléchissent. Et si l’Allemagne était confrontée à des insurgés soutenus par des livraisons d’armes de la part d’un autre pays ?
Sputnik | 07.10.2016

lundi 17 octobre 2016

Le président serbe aux Occidentaux : «Êtes-vous sûrs d'être des démocraties comme vous le pensez ?»

Tomislav Nikolic a interpellé l'Union européenne, critiquant son attitude vis-à-vis de la Russie. Il en a profité pour réaffirmer l'indépendance de son pays, ainsi que les «liens fraternels» qui unissent Moscou et Belgrade.
Dans un entretien donné à l'agence russe TASS, le 13 octobre, le président serbe Tomislav Nikolic s'est exprimé au sujet des sanctions imposées à la Russie par les pays Occidentaux. A cette occasion, il s'est adressé aux «Etats qui disent du mal de la Russie mais échouent à comprendre la réalité».
Il a notamment déclaré : «De nombreux pays, dont beaucoup sont persuadés d'être des démocraties, devraient prendre un moment pour s'interroger : correspondent-ils à l'image qu'ils se font de la démocratie, ou suivent-ils en permanence les ordres d'un seul leader ?»
Ajoutant que la Serbie avait démontré, au fil des années, qu'elle était «une véritable amie» de la Russie, il s'est félicité que son pays n'ait pas marché dans les pas des autres nations européennes. Selon lui, cela aurait «ruiné tout ce qui a été accompli au cours des ans et des siècles, au simple prétexte que quelqu'un nous l'aurait ordonné.»
Alors que le volume des échanges entre l'Union européenne et la Russie a presque été divisé par deux depuis trois ans en raison notamment des sanctions économiques décrétées contre la Russie, Tomislav Nikolic a annoncé son intention de  renforcer les partenariats d'investissement entre Belgrade et Moscou, unis par des «liens fraternels.»


Source: rt.com