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lundi 6 février 2017

Idriss Deby s'insurge contre la politique de l'Occident

Idriss Déby Itno, président du Tchad, le 18 janvier, à N’Djamena. © Vincent Fournier/JA
Chaos en Libye, enjeux sécuritaires autour du lac Tchad, crise pétrolière ou encore franc CFA. Le président tchadien livre un état des lieux sans concession de son pays et des relations entre Europe et Afrique.
Vingt-six ans d’apprentissage, jusqu’au brevet de pilote militaire, vingt-six ans à la tête du Tchad et, entre ces deux quarts de siècle, onze années à faire la guerre contre Kadhafi d’abord, contre Habré ensuite : la vie d’Idriss Déby Itno se découpe en tranches distinctes reliées par un fil conducteur unique – le pouvoir, qu’il soit au bout du fusil ou au fond des urnes. L’homme de 64 ans qui nous rejoint en cet après-midi du 18 janvier pour une rare interview s’appuie sur une canne, accessoire récent mais épisodique puisqu’il repartira sans, y compris pour redescendre les marches du Palais.
Physiquement en forme donc, psychologiquement serein, assure-t-il, mais politiquement soucieux. Entre la chute des cours du pétrole qui met l’économie tchadienne à genoux, le front social qui craque sous les coups de boutoir des syndicats et les défis sécuritaires que font peser Boko Haram et le chaos libyen, on le serait à moins. À N’Djamena, où nombre de chantiers sont en panne sèche, où les grands hôtels sonnent creux, où les check-points se sont multipliés depuis les attentats terroristes de 2015, la vie quotidienne est dure, et le climat tendu.
As de la diplomatie militaire et maillon fort du dispositif antijihadiste mis en place au Sahel par la France et les États-Unis, avec qui il partage une communauté d’ennemis, « IDI » doit faire face à la plus grave crise financière qu’ait connue le Tchad depuis quinze ans. Il s’en explique ici, sans langue de baobab ; quitte à ce que ses propos ne fassent pas que des heureux – ce dont il ne semble pas se soucier outre mesure.
Jeune Afrique : Votre mandat de président de l’Union africaine (UA) s’achève avec le sommet d’Addis-Abeba. Mission accomplie ?
Idriss DÉby Itno : Ce n’est pas à moi de le dire, mais aux Africains. Ils jugeront si cette mission difficile, importante, complexe a été menée avec succès ou non. En ce qui me concerne, j’ai le sentiment d’avoir fait ce que j’ai pu et ce que j’ai dû.
Un peu de sens de la solidarité et du partage à l’africaine ferait beaucoup de bien à l’Europe. »
Parmi les dossiers non encore résolus que vous transmettez à votre successeur, celui de la Libye est sans doute le plus problématique. Considérez-vous que ce pays représente toujours une menace de sécurité majeure pour la région ?
La Libye de Mouammar Kadhafi a joué un rôle exemplaire dans la construction de l’unité africaine, et sa disparition a généré un grand désordre interne dont les Africains, comme chacun le sait, ne sont pas responsables. Résultat, un pays sans État où les gens s’entre-tuent et un incubateur du terrorisme et des trafics en tout genre. Depuis 2011, tous les pays voisins de la Libye pâtissent de cette situation, et les choses n’ont pas l’air de s’arranger. Les Occidentaux, qui ont jugé utile de ne pas associer les Africains à leur projet d’assassinat de Kadhafi, continuent de nous tenir à l’écart. Nous avons donc décidé, lors du dernier sommet de l’UA à Kigali, de mettre en place un comité ad hoc dirigé par le président Sassou Nguesso.
Le Tchad a décrété, début janvier, la fermeture de sa frontière avec la Libye. Pour quelle raison ?
Jusqu’à la fin de 2016, la zone d’activité des terroristes de Daesh était pour l’essentiel concentrée assez loin des 1 100 km de frontière commune, à Syrte et dans la région de Benghazi. L’intervention des forces spéciales occidentales contre Daesh à Syrte n’a pas réglé cette menace, elle l’a déplacée depuis la côte méditerranéenne jusqu’à la région de Koufra au sud, à 200 km du Tchad, où les terroristes se regroupent. D’où notre décision de fermer et de renforcer notre frontière en multipliant par deux nos effectifs sur zone, ce qui, soit dit en passant, implique un coût financier important qui s’ajoute à celui que le Trésor public supporte déjà depuis cinq ans, le tout dans un contexte économique pour le moins morose.

mercredi 19 octobre 2016

Macky Sall entame sa tournée nationale

Dans le cadre d'une tournée qui le mènera dans différente localité du pays,Le president de la république pourra t-il a travers cet acte pose reconquérir le cœur de ces concitoyens dont l'espoir est entrain de se convertir en désespoir.
Apres un referendum conteste, la crise scolaire et maintenant le cas de Petrotim dont la population réclame toujours des réponses sur les retours de profit ainsi que l'implication de son frère dans le deal du siècle.

vendredi 14 octobre 2016

Macky : Deception populaire

Sall Ngaari t'avais promi un gouvernement sobre est vertueux.
Sall Ngaari t'avais promi une rupture.
Le pays a porter en toi tout son espoir.
Mais en fin de compte c'est du Wade sans Wade.
Une dynastie Faye-Sall, tu as instaure
Toi qui vivait sous le seuil de la pauvreté y'a moins de 5 ans est devenue Milliardaire.
Toute ta famille s'est enrichi su le dos des sénégalais.
Toi et ton frère ont piller nos ressources
Tu as aussi fait de ton frère un intouchable
Macky tu as déçu on peuple
Macky tu as trahi ton peuple.
Les droits et libertés tu as restraints
Ta dictature est vraiment en marche
Mais sache qu'on sera pas spectateur
Le peuple se lèvera le peuple te renversera
Non par la violence mais par une volonté populaire
Et par le biais des urnes.

La guillotine est tout ce que tu mérite!!!

jeudi 22 septembre 2016

LE DOSSIER PETROTIM : L'ARNAQUE DU SIECLE

«Petro Tim est à la base du départ de Nafy Ngom Keita de l'Ige. C’est encore Petro Tim qui est à l'origine du départ de Mme Keïta de l'Ofnac», a soutenu le journaliste d'investigation Baba Aidara qui, depuis les Etats-Unis, met à nu plusieurs irrégularités nées de l’ancienne gestion par le régime Wade, dans ce dossier polémique.
«Tout est irrégulier du 17 janvier 2012, date de la signature du contrat jusqu'au 19 juin 2012, date de la signature du décret», précise-t-il d’emblée, dans un entretien au quotidien L’As. Entretien dans lequel Baba Aidara indique qu’ «Au lendemain du départ de Me Abdoulaye Wade de la Présidence de la République, le britannique Tullow Oil avait attaqué le contrat signé par Karim Wade. Aussitôt, le Président Macky Sall a trouvé une belle occasion d'étrangler Karim Wade et son père. C’est ainsi qu’il a transmis le dossier à l'Inspection générale d’Etat (Ige). A la suite de ses investigations, l’Ige a fait des recommandations et la plus importante, c’était d’annuler le contrat signé par Karim Wade».
Non-respect du code pétrolier sénégalais
«Le Président Macky Sall, qui était dans ces dispositions, a finalement changé de posture, car Eddie Wang et son ami Frank Timis se sont rapprochés du frère du Président Aliou Sall. Ce dernier a décanté la situation en intervenant auprès de son frère. Le 19 juin 2012, le président de la République a signé un décret pour attribuer les licences Saint-Louis et Kayar à la compagnie Petro Tim limited créée le 19 janvier 2012, c'est-à-dire deux jours après la signature du  contrat par Karim Wade qui n'avait pas respecté le code pétrolier sénégalais», ce que Macky Sall n’est pas censé ignorer, compte tenu de son parcours à Petrosen, fait-il remarquer.
En réaction à la déclaration de presse du Premier ministre Mohamed Dionne sur les contrats pétroliers, le journaliste estime que, pour «fermer ce chapitre et jouer la carte de la transparence, nous n'avions pas besoin de tout ce discours de politique pétrolière. Il faut juste déclassifier le rapport de l'Ige avant la date du 19 juin 2012 qui marque la signature de ce décret qui, aujourd'hui, est à la base du feuilleton pétrolier et gazier du Sénégal… C'est ce qui, conclut-il, a précipité le départ de Mme Nafy Ngom Keita de l'Ige. Petro Tim est à la base du départ de Nafy Ngom Keita de l'Ige. C’est encore Petro Tim qui est à l'origine du départ de Mme Keïta de l'Ofnac», souligne encore Baba Aidara.

Auteur: seneweb News - Seneweb.com