Rechercher dans ce blog

Affichage des articles dont le libellé est thiossane. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est thiossane. Afficher tous les articles

jeudi 20 octobre 2016

Esclavage en Mauritanie : comment affronter le déni ?



Alors que les opinions internationales font preuve de vigilance quand au respect des droits de l’Homme, étrangement, l’esclavage persistant en Mauritanie suscite beaucoup trop d’indifférence et pourtant 18% de la population y vit encore aujourd’hui en esclave. Dans son article, Asmâa Bassouri,dénonce fermement le silence organisé en chaine depuis le sommet de l’Etat jusqu’à la base autour de l’esclavage. 

Ce fléau est certes réprimé par la loi mauritanienne mais que faire quand le phénomène persiste dans la loi du silence ? Que faire quand même les religieux s’en mêlent et laissent croire aux esclaves que leur sort est normal et voulu par Dieu ? L’auteure fait alors des propositions pertinentes pour tenter de lutter contre l’ignominie.

Sous l’œil observateur mais indifférent de la communauté internationale, la pratique de l’esclavage se perpétue en Mauritanie, qui est estimée encore aujourd’hui à quelques 600.000 esclaves, soit 18% de la population.

Le ciblage impitoyable des militants d’ONG anti-esclavagistes, met en relief l’hypocrisie du régime en place, cherchant manifestement à faire perdurer le statu quo. Pourquoi la situation des esclaves en Mauritanie peine-t-elle à évoluer ?

Officiellement aboli en 1981, pour ensuite être successivement incriminé en 2007, puis considéré comme crime contre l’humanité en 2015, l’esclavagisme fait l’objet d’une stratégie de l’autruche où pouvoirs politique, judiciaire et religieux, seraient tous complices.

D’abord, les dirigeants au pouvoir semblent non seulement être peu enclins à éradiquer cette pratique, mais placent dans leur ligne de mire les militants abolitionnistes mobilisés sur la question, en même temps qu’ils continuent à interdire l’entrée en Mauritanie à certaines ONG notoires. Ils adoptent une attitude "négationniste" réfutant catégoriquement l’existence d’un tel phénomène sur leurs terres, quand bien même l’adoption successive des lois pénales sus-indiquées, prouve le contraire.

Une adoption qui – rappelons-le – servait uniquement d’alibi que dicte notamment la préservation des relations extérieures, étant donné qu’elle n’a pas été accompagnée sur le plan économique et social, de mesures nécessaires pour éduquer les esclaves et permettre leur insertion sur le marché du travail. Beaucoup ne sont même pas encore conscientisés par rapport à leur état d’esclave, faute de sensibilisation.

Pour remonter un peu dans l’histoire, ce manque de volonté politique serait dû et, à la structure féodale de la société mauritanienne, laquelle nourrit et entretient la culture esclavagiste.

A la croisée des chemins entre le monde arabe et l’Afrique noire, la population mauritanienne est dirigée par les Beydanes, dits encore Maures blancs, de descendance arabo-berbère qui soumettent les populations noires à des violations flagrantes des droits de l’Homme, après les avoir capturés et leur avoir assigné les tâches jugés avilissantes.

Dès la naissance, le rang social de l’individu est déterminé – noble ou esclave – avec citoyenneté pleine et entière pour le premier, contre un déni d’humanité pour le second, qui reste la propriété de son maître.

Ce dernier peut le faire travailler pendant de longues heures sans rémunération, abuser de lui ou le torturer, et bien évidemment le vendre s’il le veut. L’abolition effective de l’esclavage serait une menace aux intérêts des beydane . Cela bouleverserait la société et aurait pour conséquence de redistribuer les cartes.

Si cette stratification sociale n’est pas maintenue, l’influence des beydanes en pâtirait grandement d’un point de vue politique, d’où le déni total face à la persistance de l’esclavagisme. Ceci d’autant qu’affranchir les esclaves reviendrait à « offenser » les notables pour lesquels la possession d’esclaves symbolise leur statut dans un pays pauvre dont ils contrôlent l’économie.

Ensuite, les esclavagistes bénéficient d’une totale impunité, les juges refusant de connaître d’affaires d’esclavagisme sous prétexte que cette pratique a été abolie par les textes, et que la traite des esclaves en marchés publics n’existe plus. Or, l’abolition reste purement théorique, et le commerce des esclaves a changé de forme (échange, cadeaux de complaisance… etc.).

Il s’en suit que les esclaves fugitifs sont souvent remis à leurs maîtres par la police. Tout effort visant à identifier et poursuivre les responsables s’en retrouve alors bloqué. La loi n’est plus dans ce cas le refuge de l’opprimé, mais l’arme de l’oppresseur. Elle n’est plus un bouclier, mais une épée. Même certains milieux intellectuels se sont montrés complaisants en n’usant pas des médias pour dénoncer l’impunité.

L’attitude des juges s’inscrit dans la lignée de l’inertie politique relativement à la question. Une attitude honteuse s’élevant au rang de déni de justice, compte tenu du droit national abolitionniste existant, mais aussi et surtout des engagements internationaux de la Mauritanie dans ce sens, ayant ratifié au moins cinq instruments, y compris la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, dont le mutisme des dirigeants à propos du sort des esclaves en Mauritanie nous confirme encore une fois, qu’à l’école des droits de l’Homme, le continent africain continue d’être un élève médiocre.

Par ailleurs, la religion telle que manipulée par les maîtres sur aval des chefs religieux, contribue au conditionnement psychologique des esclaves qui chercheront rarement à s’affranchir. Sur la base d’une interprétation erronée du Coran et des traditions prophétiques, on leur inculque que servir leurs maîtres est un devoir religieux, et que toute désobéissance mène à l’enfer.

L’attachement des esclaves à leurs maîtres en devient dès lors des plus puissants, dédoublé de la peur du chômage et de n’avoir nulle part où aller, la dépendance économique étant aussi l’un des meilleurs moyens d’asservir les esclaves.

Abolir l’esclavage dans un pays où il est ancestralement enraciné reste un processus long et difficile, étant donné les bouleversements économiques et psychologiques qu’il impliquerait. Mais une chose reste sûre, la seule promulgation d’une loi sans aucune force d’application est de la poudre aux yeux. Une approche globale agissant sur tous les leviers susceptibles de remettre en cause le statu quo actuel est nécessaire.

Cela commence par la mobilisation de la communauté internationale pour faire suffisamment pression sur le régime afin qu’il soit contraint d’honorer ses engagements et de faire appliquer les lois en vigueur, par tous les moyens légaux et diplomatiques, y compris la suspension de toute aide financière pour obliger le gouvernement à prendre au sérieux l’éradication de l’esclavage, voire la saisine de la Cour Pénale Internationale par voie de résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU.

A côté de la promulgation de lois, le gouvernement doit fournir les conditions de leur application, notamment des tribunaux spéciaux pour accélérer les procédures. De même, il faudrait éviter que des magistrats descendants d’esclavagistes ou détenant eux-mêmes des esclaves instruisent ce genre d’affaires en raison du conflit d’intérêt.

Ensuite, il est fondamental que les institutions et hommes religieux, en collaboration avec la les médias et la société civile, puissent reconnaître que l’esclavage n’a aucun fondement religieux et mener des campagnes de sensibilisation auprès de la population pour dévaloriser cet acte abominable.

La sensibilisation, l’éducation et la formation sont en effet des instruments incontournables pour faciliter l’émancipation des esclaves. Enfin, il est impératif de penser à leur insertion professionnelle que ce soit via l’emploi salarié ou l’entrepreneuriat, notamment en leur octroyant des prêts.

Pour autant, il serait utopique d’espérer que les dirigeants au pouvoir – qui se meuvent dans un monde statique – initient d’eux-mêmes une quelconque mesure. Il est besoin de pression interne et externe sur les politiques pour rompre avec ce déni de réalité laissant se perpétrer des pratiques rétrogrades du Moyen-âge.

Asmâa Bassouri, doctorante en droit international, Université Cadi Ayyad Marrakech (Maroc).

Article publié en collaboration avec Libre Afrique

source: Ndarinfo

Pétrole, gaz, répression des opposants,… : LE SENEGAL S’EXPLIQUE DEVANT L’UE

Dans le cadre du dialogue avec l’Union européenne, le gouvernement a rencontré hier sa délégation accréditée à Dakar. Le pétrole, le fichier électoral et la situation des prisons étaient au cœur des débats, qui passionnent le monde politique et la société civile.
Le gouvernement sénégalais a réuni hier, lors d’un déjeuner de travail, les diplomates de l’Union européenne afin de les rassurer sur les dossiers qui agitent le landerneau politico-médiatique : il s’agit de la polémique sur le pétrole, le gaz, le fichier électoral dont la fiabilité est contestée par l’opposition, les mauvaises con­ditions carcérales… Bien évi­dem­­ment, le climat politico-social est délétère,  comme l’atteste la dernière marche de l’opposition, qui promet de sillonner les ambassades occidentales pour dénoncer les «dérives» du régime en place. Ainsi, les ministres Mankeur Ndiaye (Affaires étrangères), Me Sidiki Kaba (Justice), Abdoulaye Daouda Diallo (Intérieur), Thierno Alas­sane Sall (Énergie) et Birima Mangara (Budget) ont dressé aux diplomates de l’Ue la situation socio-économique du pays.
Sur la situation énergétique, le ministre Thierno Alassane Sall a livré toutes les informations aux diplomates sur les contrats pétroliers. Cette démarche rencontre l’adhésion de l’Ue. «C’est un débat social important que les autorités mènent déjà. Le pétrole et le gaz sont des ressources importantes qui nécessitent la mobilisation de tous les Sénégalais dans l’intérêt de tous», déclare Joaquim Gonzalez Ducay, chef de la délégation de l’Ue au Sénégal, qui salue la démocratie sénégalaise. «L’U­nion européenne est en phase avec le gouvernement sur cette question», se félicite Mankeur Ndiaye.
À son tour, Abdoulaye Daouda Diallo a exposé la situation du fichier électoral avec la confection des cartes d’identité. Le ministre de l’Intérieur a également juré la main sur le cœur que le calendrier républicain sera respecté avec la tenue des élections législatives en 2017 tandis que, assure-il, les Locales et la Présidentielle sont calées en 2019. Pour sa part, Me Sidiki Kaba a sollicité l’aide de l’Ue à l’endroit du Sénégal pour la fin des longues détentions préventives en milieu carcéral.
Reconnaissant devant la Délégation européenne que les prisons sénégalaises souffrent de surpeuplement, le Garde des Seaux a indiqué que le gouvernement entend construire d’autres maisons de détention. Initiateur de la rencontre, Mankeur Ndiaye s’est réjoui des succès de la diplomatie sénégalaise matérialisée, selon lui, par la présidence du Conseil de sécurité de l’Onu que doit occuper le Sénégal au mois de novembre. Pour rappel, le Sénégal siège dans cette prestigieuse instance de l’Onu en qualité de membre non-permanent pour la période 2016-2017.
bgdiop@lequotidien.sn

lundi 17 octobre 2016

Lettre de Thierno Bocoum à Barthelèmy Dias: " L'épée de Damocles qu'on veut enfoncer dans ton crâne..."



Lettre de Thierno Bocoum à Barthelèmy Dias: " L'épée de Damocles qu'on veut enfoncer dans ton crâne..."

Barth, certains de ceux qui t'accusent aujourd'hui ou qui s'emmurent dans un silence inquiétant  suite à ta citation à comparaître t'ont bien souvent adulé. Ils ont loué ton courage quand il fallait faire face à l'arbitraire. Ils guettaient la lumière de ta torche pour pouvoir se rapprocher, sans crainte.
A l'époque, c'était toute une machine de défense de la république qu'il fallait démolir. Tu étais une des cibles privilégiées. Je sais ce que cela coûte. Je faisais également parti des cibles. Dans nos multiples déplacements, un danger permanent nous guettait.

Comme par hasard, on feint d'oublier que tu n'es parti attaquer personne. On feint d'oublier que les nervis envoyés n'ont pas quitté les lieux même avec l'arrivée de la police parce qu'ils ne craignaient rien et semblaient jouir d'une immunité. On feint d'oublier beaucoup trop de choses et c'est parfois bien insuffisant que de décrire ou de dire quand tout vient d'un vécu. Dommage que nous ne pouvons revivre avec tous ceux qui te jugent aujourd'hui les moments qui ont conduit à la mort tragique de notre compatriote Ndiaga Diouf.

Ne fuyons pas le débat. Ne rasons pas les murs. Ton cas nous concerne tous. Je veux parler de tous ceux qui ont combattu pour une alternance en 2012.
Te juger devant nos juridictions et rendre justice est un acte normal et attendu. Nul n'est au dessus de la loi. Tu l'as réclamé toi-même. Tu as même anticipé sur la levée de ton immunité parlementaire.

Mais pourquoi attendre que tu te désolidarises de leur politique macabre pour te coller un procès ?

Il y'a bien anguille sous roche. L'épée de Damocles qu'on veut vraisemblablement enfoncer dans ton crâne après avoir constaté ton refus de le voir suspendu au dessus de ta tête révèle bien les dessous politiques de ta convocation.

Cette triste manière d'instrumentaliser notre justice en lui choisissant ces moments de procès sur la base d'une appréciation politicienne est inacceptable.

Ce sont ceux qui t'avaient défendu hier qui s'en prennent à toi aujourd'hui. Ce sont ceux que tu as aidés à se hisser au sommet qui cherchent à t'anéantir. Le motif n'a pas changé. C'est de la politique. Mais ce sont les intérêts qui ont honteusement changé.

Courage, Barth. Que justice soit rendue. Une justice sans aucune influence politique.

Que Dieu te garde.



Thierno Bocoum

A Podor Le Chef de Village se pend



Podor : Le chef de village se donne la mort par pendaison
Les commentaires vont bon train à Yawaldé Yirlabé. Les motifs qui auraient poussé le chef de ce village de la commune de Boké Dialloubé, dans le département de Podor, à se donner la mort par pendaison, restent méconnus. 

Mais l’acte intrigue les populations de cette contrée dont la surprise démesurée laisse soulever des hypothèses tendant à voir clair sur ce drame, d’autant plus que Aliou Demba Hott est connu pour sa bonté, sa piété et son ouverture. Les qualificatifs sont communs et les populations sont unanimes dans les mots qui peignent leur chef de village. 

Le corps de Aliou Demba Hott a été découvert suspendu à une branche d’un arbre, dans la brousse, par des bergers qui partaient faire paître leurs bêtes. Le défunt, âgé de 70 ans, souffrait de troubles mentaux depuis 20 ans, d’après certaines informations. Ce qui pourrait expliquer, selon eux, cette mort par pendaison.  

D’autres, par contre, croient savoir que des problèmes familiaux seraient à l’origine du décès. La brigade de gendarmerie de Pété a ouvert une enquête pour élucider cette affaire. 

AÏDA COUMBA DIOP 

vendredi 14 octobre 2016

Macky : Deception populaire

Sall Ngaari t'avais promi un gouvernement sobre est vertueux.
Sall Ngaari t'avais promi une rupture.
Le pays a porter en toi tout son espoir.
Mais en fin de compte c'est du Wade sans Wade.
Une dynastie Faye-Sall, tu as instaure
Toi qui vivait sous le seuil de la pauvreté y'a moins de 5 ans est devenue Milliardaire.
Toute ta famille s'est enrichi su le dos des sénégalais.
Toi et ton frère ont piller nos ressources
Tu as aussi fait de ton frère un intouchable
Macky tu as déçu on peuple
Macky tu as trahi ton peuple.
Les droits et libertés tu as restraints
Ta dictature est vraiment en marche
Mais sache qu'on sera pas spectateur
Le peuple se lèvera le peuple te renversera
Non par la violence mais par une volonté populaire
Et par le biais des urnes.

La guillotine est tout ce que tu mérite!!!

mardi 26 avril 2016

Biographie et Origine du mot DIABA nom que porte le village de Diaba LIDOUBE

Le mot Diaba a deux sources. Pour les anciens le mot est tirer du nom des chefs du premier groupes d'hommes a avoir habite le village a savoir les Ndao et les Kobor ces derniers étaient des sereres. ils étaient a un endroit appelé "Touldé Bida". Leur chef s'appelait Diaba Diabé. Quand les séréres des villages environnant devait s'y rendre il avait pour habitudes de dire je vais saluer Diaba Diabé ainsi le nom a pris une envergure jusqu’à constituer le nom communément utilise pour localiser le village.Pour l'autre version de l'histoire ces deux hommes qui avait quitter le secteur Est pour se rendre au secteur Ouest voir le chef mais c'etait la nuit il faisait sombre.ainsi il furent perdu en cours de chemin et etait oblige d'appeler le voisin par son nom pour avoir un repère . L'un des deux appela ce dernier répondu sans qu'il l'entend et celui qui l'accompagne lui retoqua pourtant il a répondu en puular sa signifie " O DIABIMA DEH'. D'ou le mot Diaba . retenons juste que la premiere version est la plus concordante si on se réfère aux villages environs ou même a beaucoup dans le fouta on se rencontre bien que le village a pour la plupart des cas toujours porte le nom de son fondateur.
Diaba a quatres noms a lui seul a savoir Diaba Toullé Thillé, Diaba Toulé Olé, Diaba Ndiarem plus le nom actuel.

Malgres la première vague sérére qui a fait Diaba le village a pour complement Lidoube ainsi le village est communément appelé DIABA LIDOUBE. Pour rappel les lydoubés ne sont pas les premiers a occuper le village mais c'est avec leur arriver que le village va s'organiser avec un chef a sa tète qui avait pour nom LY et qui par son hargne et sa severite avait pour pour pseudonyme LY BOGUEL par référence a sa cravache qui servait a punir tout acte répréhensible.