Rechercher dans ce blog

Affichage des articles dont le libellé est revolution. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est revolution. Afficher tous les articles

mercredi 18 janvier 2017

Opinion Sur la Crise Gambienne

Cette vidéo résume de manière simple et claire l'impasse dans laquelle s'est plonge La Gambie. Apres avoir reconnu sa défaite Jammeh a finalement retourne sa veste pour désavouer la victoire de Adama Barrow. Yaya qui après avoir consenti pour une défaite et appelé son rival pour le féliciter s'est par la suite senti vise par des missiles tires de partout. Des défenseurs des droits ainsi que le parti du président nouvellement élu ont brandi la menace selon laquelle Yaya Jammeh méritait la CPI.

Le président Yahya Jammeh, défait lors des élections présidentielles de décembre dernier, refuse de céder le pouvoir à son rival, Adama Barrow. Alors que son investiture doit avoir lieu jeudi, le Sénégal et le Nigéria sont prêts à intervenir.
La grave crise politique que traverse la Gambie vire à l'affrontement. Le président Yahya Jammeh, qui refuse de céder le pouvoir à son successeur élu Adama Barrow, a décrété l'état d'urgence mardi. Mercredi, les démissions au gouvernement se poursuivaient dans ce pays anglophone d'Afrique de l'Ouest. Le Sénégal a lancé un ultimatum à Jammeh, et l'armée a pris position à la frontière, prête à intervenir. L'armée nigériane a également envoyé des hommes et des avions au Sénégal pour faire respecter la victoire de Barrow. De nombreux touristes et Gambiens ont quant à eux quitté le pays, craignant pour leur sécurité. 
Le Figaro fait le point.

jeudi 20 octobre 2016

Répression de la marche de l'oppostion: J.PDias «recadre» Abdoulaye D. Diallo et le Préfet

Répression de la marche de l'oppostion: J.PDias «recadre» Abdoulaye D. Diallo et le Préfet

SENXIBAR- On ne parle pas le même langage dans la mouvance présidentielle. Suite à la marche réprimée de l’opposition le 14 octobre dernier, des voix discordantes s'élèvent chez les alliés du Président de la République. Membre de la coalition "Macky 2012", Jean Paul Dias a pris le contre-pied de Macky Sall et cie. Au micro de la RFM et repris par l'AS, M.Dias est sorti hier du bois pour faire feu sur Abdoulaye Daouda Diallo et le «petit préfet» de Dakar. Sur les ondes de la RFM, le leader du Bloc centriste Gaindé (Bcg)ccuse les deux protagonistes d’avoir saboté la marche de l’opposition. Pour lui, le ministre de l’Intérieur et le préfet de Dakar sont les seuls responsables du désordre qui a prévalu lors de cette marche. Pour le membre de la coalition Macky2012, un «minable » arrêté préfectoral ne saurait remettre en cause le droit constitutionnel à la marche. Très remonté, l’ancien responsable libéral dénonce l’attitude «irresponsable » des forces de l’ordre qui ont poursuivi les opposants du rond point RTS à l’avenue Bourguiba. Cette situation de guerre ouverte entre le pouvoir et l’opposition est incompréhensible dans la mesure où le dialogue national a été lancé il y a 8 mois par le Président. 
Le journal l'AS mentionne que la sortie du secrétaire général du BCG se déroule ans un contexte marqué par la convocation au tribunal de son fils, Barthélémy Dias dans une affaire de meurtre.

Esclavage en Mauritanie : comment affronter le déni ?



Alors que les opinions internationales font preuve de vigilance quand au respect des droits de l’Homme, étrangement, l’esclavage persistant en Mauritanie suscite beaucoup trop d’indifférence et pourtant 18% de la population y vit encore aujourd’hui en esclave. Dans son article, Asmâa Bassouri,dénonce fermement le silence organisé en chaine depuis le sommet de l’Etat jusqu’à la base autour de l’esclavage. 

Ce fléau est certes réprimé par la loi mauritanienne mais que faire quand le phénomène persiste dans la loi du silence ? Que faire quand même les religieux s’en mêlent et laissent croire aux esclaves que leur sort est normal et voulu par Dieu ? L’auteure fait alors des propositions pertinentes pour tenter de lutter contre l’ignominie.

Sous l’œil observateur mais indifférent de la communauté internationale, la pratique de l’esclavage se perpétue en Mauritanie, qui est estimée encore aujourd’hui à quelques 600.000 esclaves, soit 18% de la population.

Le ciblage impitoyable des militants d’ONG anti-esclavagistes, met en relief l’hypocrisie du régime en place, cherchant manifestement à faire perdurer le statu quo. Pourquoi la situation des esclaves en Mauritanie peine-t-elle à évoluer ?

Officiellement aboli en 1981, pour ensuite être successivement incriminé en 2007, puis considéré comme crime contre l’humanité en 2015, l’esclavagisme fait l’objet d’une stratégie de l’autruche où pouvoirs politique, judiciaire et religieux, seraient tous complices.

D’abord, les dirigeants au pouvoir semblent non seulement être peu enclins à éradiquer cette pratique, mais placent dans leur ligne de mire les militants abolitionnistes mobilisés sur la question, en même temps qu’ils continuent à interdire l’entrée en Mauritanie à certaines ONG notoires. Ils adoptent une attitude "négationniste" réfutant catégoriquement l’existence d’un tel phénomène sur leurs terres, quand bien même l’adoption successive des lois pénales sus-indiquées, prouve le contraire.

Une adoption qui – rappelons-le – servait uniquement d’alibi que dicte notamment la préservation des relations extérieures, étant donné qu’elle n’a pas été accompagnée sur le plan économique et social, de mesures nécessaires pour éduquer les esclaves et permettre leur insertion sur le marché du travail. Beaucoup ne sont même pas encore conscientisés par rapport à leur état d’esclave, faute de sensibilisation.

Pour remonter un peu dans l’histoire, ce manque de volonté politique serait dû et, à la structure féodale de la société mauritanienne, laquelle nourrit et entretient la culture esclavagiste.

A la croisée des chemins entre le monde arabe et l’Afrique noire, la population mauritanienne est dirigée par les Beydanes, dits encore Maures blancs, de descendance arabo-berbère qui soumettent les populations noires à des violations flagrantes des droits de l’Homme, après les avoir capturés et leur avoir assigné les tâches jugés avilissantes.

Dès la naissance, le rang social de l’individu est déterminé – noble ou esclave – avec citoyenneté pleine et entière pour le premier, contre un déni d’humanité pour le second, qui reste la propriété de son maître.

Ce dernier peut le faire travailler pendant de longues heures sans rémunération, abuser de lui ou le torturer, et bien évidemment le vendre s’il le veut. L’abolition effective de l’esclavage serait une menace aux intérêts des beydane . Cela bouleverserait la société et aurait pour conséquence de redistribuer les cartes.

Si cette stratification sociale n’est pas maintenue, l’influence des beydanes en pâtirait grandement d’un point de vue politique, d’où le déni total face à la persistance de l’esclavagisme. Ceci d’autant qu’affranchir les esclaves reviendrait à « offenser » les notables pour lesquels la possession d’esclaves symbolise leur statut dans un pays pauvre dont ils contrôlent l’économie.

Ensuite, les esclavagistes bénéficient d’une totale impunité, les juges refusant de connaître d’affaires d’esclavagisme sous prétexte que cette pratique a été abolie par les textes, et que la traite des esclaves en marchés publics n’existe plus. Or, l’abolition reste purement théorique, et le commerce des esclaves a changé de forme (échange, cadeaux de complaisance… etc.).

Il s’en suit que les esclaves fugitifs sont souvent remis à leurs maîtres par la police. Tout effort visant à identifier et poursuivre les responsables s’en retrouve alors bloqué. La loi n’est plus dans ce cas le refuge de l’opprimé, mais l’arme de l’oppresseur. Elle n’est plus un bouclier, mais une épée. Même certains milieux intellectuels se sont montrés complaisants en n’usant pas des médias pour dénoncer l’impunité.

L’attitude des juges s’inscrit dans la lignée de l’inertie politique relativement à la question. Une attitude honteuse s’élevant au rang de déni de justice, compte tenu du droit national abolitionniste existant, mais aussi et surtout des engagements internationaux de la Mauritanie dans ce sens, ayant ratifié au moins cinq instruments, y compris la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, dont le mutisme des dirigeants à propos du sort des esclaves en Mauritanie nous confirme encore une fois, qu’à l’école des droits de l’Homme, le continent africain continue d’être un élève médiocre.

Par ailleurs, la religion telle que manipulée par les maîtres sur aval des chefs religieux, contribue au conditionnement psychologique des esclaves qui chercheront rarement à s’affranchir. Sur la base d’une interprétation erronée du Coran et des traditions prophétiques, on leur inculque que servir leurs maîtres est un devoir religieux, et que toute désobéissance mène à l’enfer.

L’attachement des esclaves à leurs maîtres en devient dès lors des plus puissants, dédoublé de la peur du chômage et de n’avoir nulle part où aller, la dépendance économique étant aussi l’un des meilleurs moyens d’asservir les esclaves.

Abolir l’esclavage dans un pays où il est ancestralement enraciné reste un processus long et difficile, étant donné les bouleversements économiques et psychologiques qu’il impliquerait. Mais une chose reste sûre, la seule promulgation d’une loi sans aucune force d’application est de la poudre aux yeux. Une approche globale agissant sur tous les leviers susceptibles de remettre en cause le statu quo actuel est nécessaire.

Cela commence par la mobilisation de la communauté internationale pour faire suffisamment pression sur le régime afin qu’il soit contraint d’honorer ses engagements et de faire appliquer les lois en vigueur, par tous les moyens légaux et diplomatiques, y compris la suspension de toute aide financière pour obliger le gouvernement à prendre au sérieux l’éradication de l’esclavage, voire la saisine de la Cour Pénale Internationale par voie de résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU.

A côté de la promulgation de lois, le gouvernement doit fournir les conditions de leur application, notamment des tribunaux spéciaux pour accélérer les procédures. De même, il faudrait éviter que des magistrats descendants d’esclavagistes ou détenant eux-mêmes des esclaves instruisent ce genre d’affaires en raison du conflit d’intérêt.

Ensuite, il est fondamental que les institutions et hommes religieux, en collaboration avec la les médias et la société civile, puissent reconnaître que l’esclavage n’a aucun fondement religieux et mener des campagnes de sensibilisation auprès de la population pour dévaloriser cet acte abominable.

La sensibilisation, l’éducation et la formation sont en effet des instruments incontournables pour faciliter l’émancipation des esclaves. Enfin, il est impératif de penser à leur insertion professionnelle que ce soit via l’emploi salarié ou l’entrepreneuriat, notamment en leur octroyant des prêts.

Pour autant, il serait utopique d’espérer que les dirigeants au pouvoir – qui se meuvent dans un monde statique – initient d’eux-mêmes une quelconque mesure. Il est besoin de pression interne et externe sur les politiques pour rompre avec ce déni de réalité laissant se perpétrer des pratiques rétrogrades du Moyen-âge.

Asmâa Bassouri, doctorante en droit international, Université Cadi Ayyad Marrakech (Maroc).

Article publié en collaboration avec Libre Afrique

source: Ndarinfo

Pétrole, gaz, répression des opposants,… : LE SENEGAL S’EXPLIQUE DEVANT L’UE

Dans le cadre du dialogue avec l’Union européenne, le gouvernement a rencontré hier sa délégation accréditée à Dakar. Le pétrole, le fichier électoral et la situation des prisons étaient au cœur des débats, qui passionnent le monde politique et la société civile.
Le gouvernement sénégalais a réuni hier, lors d’un déjeuner de travail, les diplomates de l’Union européenne afin de les rassurer sur les dossiers qui agitent le landerneau politico-médiatique : il s’agit de la polémique sur le pétrole, le gaz, le fichier électoral dont la fiabilité est contestée par l’opposition, les mauvaises con­ditions carcérales… Bien évi­dem­­ment, le climat politico-social est délétère,  comme l’atteste la dernière marche de l’opposition, qui promet de sillonner les ambassades occidentales pour dénoncer les «dérives» du régime en place. Ainsi, les ministres Mankeur Ndiaye (Affaires étrangères), Me Sidiki Kaba (Justice), Abdoulaye Daouda Diallo (Intérieur), Thierno Alas­sane Sall (Énergie) et Birima Mangara (Budget) ont dressé aux diplomates de l’Ue la situation socio-économique du pays.
Sur la situation énergétique, le ministre Thierno Alassane Sall a livré toutes les informations aux diplomates sur les contrats pétroliers. Cette démarche rencontre l’adhésion de l’Ue. «C’est un débat social important que les autorités mènent déjà. Le pétrole et le gaz sont des ressources importantes qui nécessitent la mobilisation de tous les Sénégalais dans l’intérêt de tous», déclare Joaquim Gonzalez Ducay, chef de la délégation de l’Ue au Sénégal, qui salue la démocratie sénégalaise. «L’U­nion européenne est en phase avec le gouvernement sur cette question», se félicite Mankeur Ndiaye.
À son tour, Abdoulaye Daouda Diallo a exposé la situation du fichier électoral avec la confection des cartes d’identité. Le ministre de l’Intérieur a également juré la main sur le cœur que le calendrier républicain sera respecté avec la tenue des élections législatives en 2017 tandis que, assure-il, les Locales et la Présidentielle sont calées en 2019. Pour sa part, Me Sidiki Kaba a sollicité l’aide de l’Ue à l’endroit du Sénégal pour la fin des longues détentions préventives en milieu carcéral.
Reconnaissant devant la Délégation européenne que les prisons sénégalaises souffrent de surpeuplement, le Garde des Seaux a indiqué que le gouvernement entend construire d’autres maisons de détention. Initiateur de la rencontre, Mankeur Ndiaye s’est réjoui des succès de la diplomatie sénégalaise matérialisée, selon lui, par la présidence du Conseil de sécurité de l’Onu que doit occuper le Sénégal au mois de novembre. Pour rappel, le Sénégal siège dans cette prestigieuse instance de l’Onu en qualité de membre non-permanent pour la période 2016-2017.
bgdiop@lequotidien.sn

mercredi 19 octobre 2016

Hommage A Mouammar Khadafi Guide Spirituel Lybienne : kHADAFI STILL ALIVE


Résultats de recherche d'images pour « mouammar kadhafi »
En ce jour ils avait tue un homme
En ce jour un hero a été assassine
Ils ont complote et anéantis son pouvoir
Ils ont complotes et ruiner le pays
Se couvert de la démocratie ils nous mener le pays au chaos

Ta mort a Laisse le pays sans guide
Ta mort a laisse ta population orpheline
Toi qui a su jouer le role d'un guide et leader
Avec toi ta population était a l'abris du besoin

De fils de prince ils vivent desormais dans l'impasse
Ta mort a mener le pays dans des guerres tribales
Des conflits intestines mines tout ton pays
Et c'est sur que la paix en libye n'est pas pour demain

mardi 18 octobre 2016

Mahmoud Darwich ; le défunt poète palestinien donne toujours des cauchemars à Israël

Contrairement à ce qu’on peut penser ; ce n’est ni le Hamas ni le Jihad Islamique ni l’Iran ou les pays arabes qui donnent des cauchemars à Israël mais c’est le poète palestinien,Mahmoud Darwich. En tout cas, c’est le journal israélien Haaretz  qui l’écrit sous le titre « Le défunt poète national palestinien va continuer à hanter Israël »  lorsqu’il est revenu sur la polémique suscitée en Israël par l’émission consacrée par la radio israélienne au grand poète palestinien Mahmoud Darwish (mort en 2008).

Après la sortie désastreuse de M Lieberman ministre israélien de la défense contre la radio israélienne qui a consacré une émission à l'œuvre du poète Palestinien ; Miri Regev, ministre de la Culture israélienne, a déclenché elle aussi une vive polémique en Israël en quittant une soirée de remises de prix pour l’industrie du cinéma qu’elle présidait lors de la lecture d’un poème, écrit par Mahmoud Darwich par l’acteur israélien Yossi Tzaberi et le chanteur du groupe de rap Dam. 
Le journal israélien Haaretz explique que « Le spectre du poète national palestinien Mahmoud Darwich ne nous quittera jamais. Toutes ces années, une chasse aux sorcières a concerné sa poésie qui a agacé les Israéliens... Il disparaît mais revive à nouveau. Il n'y a pas moyen d'y échapper. Aucun des fantômes de la guerre de 1948 ne nous laissera jusqu'à ce que nous reconnaissions la culpabilité et reconnaissons le péché et en assumons notre responsabilité en présentons des excuses, en payant des indemnités et, surtout, changer nous-mêmes. Autrement, les fantômes continueront à nous tourmenter et ne nous laisserons aucun repos.
Le plus récent scandale concernant le poète Darwich, qui a été fait par deux ministres ignorants : le ministre de la Culture et des Sports Miri Regev et le ministre de la Défense Avigdor Lieberman, qui n’ont jamais lu un seul poème de Darwich. Dans leur ignorance, les ministres ne savaient qu’attaquer. Ils savaient que, plus que toute autre figure, Darwich atteint le nerf le plus sensible de la société israélienne et qui rend les Israéliens fous chaque fois. Ils essaient toujours de dissimuler, cacher, nier par le mensonge et la répression - mais toujours sans succès.
 Il expose une plaie béante, ce qui le rend hors-limites. Si les Israéliens avaient été convaincu qu'il n'y avait pas péché et aucun saignement ni blessure, ils n'auraient pas eu si peur de sa poésie. S'ils étaient convaincus que tout avait été fait correctement à l'époque en 1948, Darwich aurait été laissé dans les bibliothèques.
Mais un grand péché a eu lieu ici. La création d’Israël accompagnée par le crime impardonnable de nettoyage ethnique de larges parties du pays. Aucune plantation du Fonds national juif ne peut couvrir les ruines morales sur lesquelles l'Etat a été construit. Israël a ajouté l'insulte à l'injure en ne permettant pas aux Palestiniens qui ont été expulsés ou ont fui pour revenir. Un millier de témoignages historiques, que nous évitons également comme le feu, n’ont d'égale une seule ligne de poésie de Darwich. En 2016, Israël gère les Palestiniens exactement comme il l'a fait en 1948. Voilà pourquoi Darwish ne quitte pas Israël, et voilà pourquoi il est si effrayant pour le pays : il affronte Israël avec la vérité la plus crue sur elle-même." Voir la totalité de l’articlehttp://www.haaretz.com/opinion/.premium-1.732885
Mahmoud Darwich, profondément engagé dans la lutte de son peuple, n'a pour autant jamais cessé d'espérer la paix et sa renommée est internationale. Il a publié plus de vingt volumes de poésie, sept livres en prose et a été rédacteur de plusieurs publications, comme Al-jadid - (Le nouveau), Al-fajr (- L'aube), Shu'un filistiniyya (- Affaires palestiniennes) et Al-Karmel. Il est reconnu internationalement pour sa poésie qui se concentre sur la nostalgie d’une patrie perdue. Ses œuvres lui ont valu de multiples récompenses et il a été publié dans 40 langues.
Arraché à sa terre à l’âge de 6 ans et éternel exilé, du Caire à Beyrouth, de Paris à Tunis, puis Amman et plusieurs capitales occidentales dont Paris il disait ”J’habite dans une valise” Darwich avait parlé aussi d’amour alors que la mort frappait à sa porte tous les jours. Bravant la peur et les interdits, il délivra son message aux quatre coins de monde, offrant ainsi une autre approche que la seule revendication politique. Il participa à mieux faire connaître son pays, sa langue, sa culture, son peuple. Avec la naissance de l’Autorité palestinienne il prit du recul avec l’action politique tout en restant fermement engagé contre les processus visant à brader sa terre.
Ensuite, il s’est retourné vers ses premières inclinations. « … le poème d’amour traditionnel. Laissant le temps au temps et la terre à la poussière, il semble avoir effectué dans ce virage littéraire un travail sur lui-même qu’il aspirait tant mais que les événements ne lui permettaient pas. Militante et nationaliste, fervente et singulière, tout d’abord, même si Darwich s’en défend : ses textes ont été interprétés et chantés dans le monde entier comme le symbole de la liberté, de la révolution… ».
Le président Palestinien a vu juste en disant lors de son inhumation en 2008 que "Nous ne pouvons croire qu'il est parti", devant des membres de la famille de Darwich, dont sa mère de 92 ans, des responsables, des diplomates et des dignitaires religieux. « Tu resteras avec nous Mahmoud car tu nous a laissé tout ce qui nous unit. ". La France était représentée à la cérémonie par l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin, qui connaissait personnellement Darwich auquel il s'est référé, dans un de ses ouvrages, comme un homme qui "a la lumière d'une étoile triste".

Oui Mahmoud Darwich n’est jamais parti car n’est-ce pas lui qui écrivait "J'ai la nostalgie du pain de ma mère, du café de ma mère, des caresses de ma mère... Et l'enfance grandit en moi, jour après jour, et je chéris ma vie, car si je mourais, j'aurais honte des larmes de ma mère"

Sourcehttp://www.agoravox.fr/actualites/international/article/mahmoud-darwich-le-defunt-poete-185645