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dimanche 14 janvier 2018

Le Lait Contamine Innonde le Marche Senegalais

La Direction du commerce intérieur, par le biais de sa Division en charge de la consommation et de la sécurité des consommateurs, a saisi des produits laitiers du groupe français Lactalis, estimés à 52 millions de francs Cfa.
Une mesure prise depuis l’éclatement de l’affaire du lait contaminé du groupe, selon le chef de cette division, Issa Wade, joint au téléphone par ‘’EnQuête’’.
L’affaire Lactalis fait fureur en France et provoque l’indignation générale. Au Sénégal, les autorités annoncent avoir pris les mesures idoines pour se prémunir contre les méfaits du lait infantile commercialisé par le géant industriel français. Le produit s’est révélé être vecteur de la salmonellose contractée par certains bébés qui l’ont consommé. Depuis décembre dernier, le lait est retiré des rayons des commerces dans plusieurs pays.
Au Sénégal, conformément à sa mission régalienne de protection des consommateurs et de sécurité sanitaire des enfants, la Direction du commerce intérieur, à travers la division en charge de cette question, a pris des décisions majeures. Il s’agit, en premier lieu, selon le responsable de ce service, Issa Wade, contacté par ‘’EnQuête’’, de rappeler tous les produits Lactalis incriminés destinés à l’alimentation humaine et surtout les produits laitiers infantiles et céréaliers. ‘’Dans ce sens, on a fait des retraits au niveau des quatre principaux importateurs que sont Cophase, Laborex, Sodipharm et Duopharm. Ces derniers détiennent en réalité 95 % du marché de lait infantile. Au total, on a fait un retrait portant sur une quantité de 1 648 cartons et 9 848 boites d’une valeur de 52 millions de francs Cfa’’, annonce M. Wade.
Ensuite, des échantillons issus de ces lots ont été transmis aux laboratoires de sécurité sanitaire des aliments. Il s’agit de l’Institut Pasteur, du laboratoire de l’Ecole polytechnique de l’Ucad, celui de l’Institut de technologie alimentaire (Ita) et celui d’Analyse et de Contrôle de la Direction du commerce intérieur. ‘’Ils ont été désignés pour analyser l’intégralité des prélèvements. Présentement, les analyses sont en cours. Mais on a pris des mesures conservatoires. Pour le moment, il y a une interdiction de vente totale dans tous les coins de commercialisation de produits Lactalis incriminés’’, précise le chef de division. En effet, cette entité travaille en synergie avec d’autres départements sectoriels du ministère de la Santé et le Réseau d’information sanitaire de la Fao.
Pas de produits Lactalis en vente légale sur le marché sénégalais
A l’heure actuelle, le chef de la Division de la consommation affirme qu’il ‘’n’y a pas de produits Lactalis en vente légale’’ sur le marché sénégalais. Car la douane aussi joue le jeu. ‘’C’est nous qui faisons les autorisations de mise à la consommation. C’est-à-dire des déclarations d’importation de produits alimentaires. Sans ce document, un produit alimentaire ne peut être dédouané. La Douane est tenue par nos propres décisions’’, renseigne-t-il.
Les distributeurs pharmaceutiques et parapharmaceutiques ont aussi eu à faire des lettres de retrait pour les pharmacies. ‘’La sanction, pour le moment, c’est l’interdiction de vente. Car les importateurs n’étaient pas au courant du problème. Ils ont, par-devers eux, des produits incriminés. Donc, on ne peut pas leur imposer une amende. Ce qu’on peut faire, c’est d’abord de saisir le produit et d’en interdire la vente’’, poursuit M. Wade. D’après lui, les produits saisis seront détruits. Et les vendeurs qui respectent la décision publique ne sont pas concernés par cette sanction. ‘’Il y aura un contrôle à postériori, d’ici une à deux semaines. Si on se rend compte qu’ils continuent de les commercialiser, les sanctions peuvent tomber. Il faut les prendre à la mesure de l’infraction’’, a-t-il fait savoir.
37 enfants ont été contaminés en France
Le vice-président de l’Association des consommateurs (Ascosen) Momath Cissé, salue les saisies effectuées et va au-delà. Il se dit préoccupé par les mesures répressives prises par l’Etat dans les cas d’espèce. Le défenseur des consommateurs est d’avis qu’elles ne sont pas ‘’assez sévères pour être dissuasives’’. ‘‘Il y a certes eu retrait de produits, il y aura une amende, forcément, mais est-ce qu’elle est significative ? C’est pourquoi nous nous sommes réunis à Saly, il y a deux mois, pour revoir cette amende à la hausse. C’est ce que nous demandons’’, confie-t-il.
Il faut noter qu’en France, 37 enfants ont été contaminés par ce lait. Toutefois, au Sénégal, aucun cas n’a été, pour le moment, signalé.


Avec walf-groupe.com

lundi 13 mars 2017

" Le Sénégal: les limites du PSE", d'El Hadj MAnsour Samb, " le PSE va faire tomber le Sénégal"

Contesté par tous les panélistes qui étaient présents à la conférence, le PSE a été décrit comme le "pêché originel" qui fera sombrer le Sénégal. D'éminents économistes se sont réunis avant-hier dans les locaux de la maison d'édition Harmattan pour débattre sur l'oeuvre d'El Hadj Mansour Samb intitulé, "Le Sénégal: les limites du PSE".

"Quelles sont les limites du PSE, ce programme censé développer le Sénégal?", c'est l'interrogation lancée par l'économiste El Hadj Mansour Samb lors de la cérémonie de dédicace de son oeuvre intitulée, "le Sénégal: les limites du PSE".

Jugeant nécessaire de préciser qu'il ne fait qu'apporter sa pierre à l'édifice, El Hadj Mansour Samb a rappelé que ce qui intéresse les Sénégalais, c'est l'amélioration de leur cadre' de vie . Dès lors, il a présumé que " pour qu'il y ait amélioration économique, il faudrait y avoir un débat contradictoire pour que les gens puissent prendre la meilleure solution possible". L'auteur a déclaré que le Sénégal fait des emprunts pour financer des projets qui "valent des milliards, qui sont réalisés par des partenaires extérieurs et font endetter de plus en plus le pays".

Selon lui, aujourd'hui, la pression fiscale est à 20% au Sénégal, la taxe intérieure sur recette fiscale, ne doit pas dépasser d'après les traités de l'UEMOA les 55% et le Sénégal est à 65%. Ceci est dû uniquement d'après El Hadj Mansour Samb, au fait qu'il a fallu "amasser beaucoup d'argent pour faire face aux 27 projets d'infrastructures du PSE. Le secteur industriel ne marche pas parce que 90% de ce secteur est paralysé. dès lors, comment peut-on faire émerger un pays avec 90% du secteur industriel paralysé", s'interroge-t-il.

Une question exempte de réponse dans un pays où la démocratie est "totalitaire" selon le Professeur Elimane Kane, qui a profité de la tribune de cette cérémonie pour encore fustiger le PSE en le taxant de "péché originel dépourvu de ce fond idéologique qui fera le développement du Sénégal". Pour lui, " il n'y a aucune forme de définition dans ce programme pour éclairer la lanterne des Sénégalais, et El Hadj Mansour Samb a su cerner cet état de fait dans son oeuvre", conclut-il.

source: la tribune

mardi 31 janvier 2017

Djibouti plaide pour un transcontinental allant jusqu'au Sénégal


Après le démarrage de la ligne de train reliant Addis-Abeba à Djibouti, ce petit pays d’Afrique de l’Est espère maintenant une connexion avec la partie Ouest du Continent, débouchant jusqu’au Sénégal. Un projet audacieux qui vise à maximiser les échanges entre les pays du continent.
En marge des travaux du sommet de l'Union Africaine qui se déroule à Addis-Abeba, le président djiboutien, Ismail Omar Guelleh, s'est entretenu samedi avec son homologue sénégalais, Macky Sall, plaidant pour la réalisation d'un projet ferroviaire qui reliera Djibouti à Dakar. Il s'agit pour le président Guelleh, de désenclaver le continent africain dans son ensemble et faciliter davantage la communication entre les Africains, rapporte dimanche l'Agence Xinhua (ADI).
« Il y a des maillons qui manquent pour l'effectivité de cette voie ferrée afin de réussir à désenclaver l'Afrique d'Est en Ouest, du Nord au Sud. Mais nous attendons beaucoup du Sénégal pour tirer une partie du continent africain », a expliqué le chef de l'Etat djiboutien.


Source:http://afrique.latribune.fr/

Mohammed VI : « Nous avons choisi de retrouver la famille, une famille que nous n'avons jamais véritablement quitté »

Au lendemain de l’admission du Royaume au sein de l’Union Africaine (UA), le Roi Mohammed VI, a prononcé un discours devant la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation continentale. Une première pour le souverain marocain qui a profité de l’occasion pour adresser un message de solidarité à l’égard des autres pays et aussi rappeler les défis prioritaires pour l’Afrique ainsi que le rôle actif qu’entend jouer son pays en matière d’intégration et de développement du continent.

Le 28e  Sommet des Chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union Africaine (UA) dont  les travaux prennent fin ce 31 janvier à Addis Abeba en Ethiopie restera à jamais gravé dans les annales de l'histoire marocaine. Trois décennies après avoir quitté l'organisation continentale en raison du différend sur le Sahara, le Maroc a en effet retrouvé son siège au sein de la grande famille africaine. « Une entrée par la grande porte » selon le roi Mohammed VI qui a prononcé un important et tout aussi historique discours, puisque c'est le premier du genre, devant la Conférence des Chefs d'Etats et de gouvernement de l'UA. La veille, la demande d'admission du Royaume au sein de l'organisation a reçu un avis favorable de la part des dirigeants africains, à l'issue d'une session à huis-clos assez tumultueuse en raison de l'opposition de certains pays à accéder à la requête marocaine, notamment l'Algérie et l'Afrique du Sud.
« Il est beau, le jour où l'on rentre chez soi, après une trop longue absence ! Il est beau, le jour où l'on porte son cœur vers le foyer aimé ! L'Afrique est mon continent, et ma maison »

Moments d'intenses émotions

Trente trois années donc après la fameuse phrase de divorce prononcé par Ahmed Réda Guédira le conseiller du défunt Hassan II, « le moment est venu de vous dire adieu », c'est Mohammed VI en personne qui a officiellement acté le retour du Maroc  au sein de l'organisation panafricaine. Avec des termes empreints de solennité pour certainement marquer l'évènement qui a été largement suivi minute par minute au  Maroc et où l'euphorie  a atteint son paroxysme au moment où Mohammed VI,  prenant place au siège désormais réservé à son pays,  a versé des larmes d'émotion. Des moments rares immortalisés par des images qui ont vite fait de faire le tour du web et qui témoignent de l'aspect personnel pour Mohammed VI de la consécration de ce retour au sein de la famille africaine, lui dont le tropisme africain est le moins que l'on puisse dire, une véritable passion comme il l'a d'ailleurs régulièrement mis en contexte.
M6
« Je rentre enfin chez Moi, et vous retrouve avec bonheur. Vous m'avez tous manqué »
 A la clôture du sommet, le nouveau président en exercice de l'UA, le chef d'Etat guinéen Alpha Condé n'a pas manqué d'ailleurs de reconnaître que "le Roi du Maroc a parlé avec son cœur".
Dans son intervention, le souverain marocain a estimé, de prime abord, que le « soutien franc et massif que le Maroc a recueilli témoigne de la vigueur » qui unit le Maroc et les autres pays du continent.  Cette marque de reconnaissance de Mohammed VI à l'endroit de ses pairs africains n'est pas fortuite puisque l'accueil réservé au Royaume au sein de l'institution intervient avant même la finalisation des formalités juridiques et protocolaires, au terme desquelles le Royaume pourra effectivement siéger  de nouveau au sein des différentes instances de l'organisation. «  J'ai tenu à faire d'ores et déjà, ce déplacement et à m'exprimer devant vous » a souligné le roi du Maroc, présent à Addis Abeba depuis vendredi dernier, et qui a eu l'honneur d'assister à la cérémonie de prestation de serment des nouveaux membres de la commission de l'Union.

Le Maroc absent de l'UA mais présent en Afrique

 « Il est l'heure de rentrer à la maison » a réitéré Mohammed VI qui n'a pas manqué de revenir sur le retrait du Royaume de l'organisation dans sa version première c'est-à-dire l'Organisation de l'unité africaine (OUA), ancêtre de l'UA. « Le retrait de l'OUA était nécessaire » a justifié le souverain marocain ajoutant toutefois qu' il a permis de recentrer l'action du Maroc dans le continent et surtout « de mettre aussi en évidence combien l'Afrique est indispensable au Maroc, combien le Maroc est indispensable à l'Afrique ». Du reste, a-t-il poursuivi, ce retour au sein de la famille africaine qui a été sollicité par plusieurs pays amis, intervient après une réflexion assez mûrie selon Mohammed VI pour qui le Maroc n'a d'ailleurs véritablement pas quitté l'Afrique en dépit de son retrait de l'organisation continentale.

Coopération agissante

L'occasion pour le souverain marocain de revenir sur l'évolution de la coopération entre le Maroc et les pays africain depuis son accession au pouvoir, au tournant des années 2000. « Malgré les années où nous étions absents des instances de l'Union Africaine, nos liens, jamais rompus, sont restés puissants, et les pays africains frères ont toujours pu compter sur nous » a souligné le souverain qui a mis en exergue « les relations bilatérales fortes » qui ont ainsi été développées de manière significative depuis  2000 avec près de 949 accords signés en moins de deux décennies alors qu'ils n'étaient que de 515 entre 1956 et 1999.
Le souverain marocain n'a pas manqué d'appuyer ses déclarations avec son engagement personnel dans cette dynamique qui vise à donner « une impulsion concrète à ces actions, en multipliant les visites dans les différentes sous-régions du continent ». Avec 46 visites dans 25 pays africains en 18 ans de règne, Mohammed VI a particulièrement insisté sur les aspects des projets stratégiques communs engagés avec plusieurs pays Il s'agit notamment de la formation avec des milliers de bourses accordés par le Maroc à des ressortissants africains mais aussi des projets stratégiques d'envergure dont le projet de « gazoduc Africain Atlantique » avec le Nigéria pour un marché régional de l'électricité en Afrique de l'Ouest ou la construction d'unités de production de fertilisants avec le Nigeria et l'Ethiopie, afin d'améliorer la productivité agricole et favoriser la sécurité alimentaire
Le souverain marocain a mis un accent particulier sur l'impact de ces projets structurants et créateurs de richesses, qui s'ajoutent à tant d'autres tout aussi important en cours d'exécution dans bon nombre de pays africains,  et qui permettront entre autre, « l'amélioration de la compétitivité économique et  l'accélération du développement social ».

Défis africains de l'heure

Dans la même lancée, il a mis en exergue la vision qu'il porte sur la coopération sud-sud en revenant sur les nouveaux défis auxquelles le continent fait face et qu'il se doit de relever. C'est le cas pour ce qui est de la sécurité alimentaire et partant l'adaptation au changement climatique avec « l'initiative Triple A » que le Maroc a initié et qui a déjà été rejointe par plus de 30 africains. «L'initiative triple A vise à lever un financement plus important au profit de l'Adaptation de la petite Agriculture Africaine; elle accompagnera également la structuration et l'accélération de projets agricoles » a-t-il annoncé rappelant qu'elle a été d'ailleurs un des axes forts, du Sommet africain de l'action qui a été organisé par le Maroc en marge de la COP 22.
« Ce ne sont ni le gaz, ni le pétrole qui satisferont les besoins alimentaires de base ! Or, le grand défi de l'Afrique n'est-il pas sa sécurité alimentaire ? »
L'intervention du souverain marocain a également porté sur les questions de paix et de sécurité, un domaine où selon le roi, le Maroc a été « toujours été présent, lorsqu'il s'est agi de défendre la stabilité du continent ». Participation aux opérations de paix dans plusieurs pays du continent, médiations dans plusieurs Etats à l'occasion de différents conflits politiques ou nouvelle politique marocaine de gestion migratoire, Mohammed VI n'a pas lésiné sur les arguments concrets pour démontrer que sa présence n'a jamais été aussi forte que durant ces dernières années et qu'en dépit de son absence dans les instances de l'UA, l'Afrique a été, ces dernières années, au cœur de sa politique étrangère.
Conscient d'ailleurs du fait que certains y trouveront à redire à la stratégie marocaine dont Mohammed VI a toujours défendu qu'elle est loin d'être une tactique,  le roi a tenu à annoncer les couleurs et à faire la part des choses.
« Certains avancent que, par cet engagement, le Maroc viserait à acquérir le leadership en Afrique. Je leur réponds que c'est à l'Afrique que le Royaume cherche à donner le leadership ».
« Loin de nous, l'idée de susciter un débat stérile ! Nous ne voulons nullement diviser, comme certains voudraient l'insinuer ! » a tenu à rassurer Mohammed VI allant jusqu'à formuler un pari sur la contribution du Maroc à l'édification d'une nouvelle Afrique conforme aux aspirations de ses citoyens. « Vous le constaterez : dès que le Royaume siégera de manière effective, et qu'il pourra apporter sa contribution à l'agenda des activités, son action concourra, au contraire, à fédérer et à aller de l'avant ».
Surfant sur la vague des engagements et des ambitions marocaines, le souverain marocain n'a pas d'ailleurs manqué de regretter la panne que connait l'intégration maghrébine à travers l'Union du Maghreb Arabe (UMA) estimant, sur cette question que « l'élan mobilisateur de l'idéal maghrébin, promu par les générations pionnières des années 50, se trouve trahi ». Tout le contraire de la dynamique que connait les autres organisations d'intégration sous régionale comme la CEDEAO que le souverain marocain a explicitement pris comme exemple dans son discours.

Afro-optimisme et discours anti-colonial

« Il est temps que les richesses de l'Afrique profitent à l'Afrique »
Dans la droite ligne de son discours d'Abidjan prononcé en 2015 et dans lequel il appelait « l'Afrique a faire confiance à l'Afrique », Mohammed VI a profité de la tribune de l'UA pour plaider de nouveau à ce que le continent s'assume face à ses propres responsabilités. « Nous devons œuvrer afin que notre terre, après avoir subi des décennies de pillages, entre dans une ère de prospérité » a-t-il souligné estimant, par ailleurs que même si le colonialisme n'est pas la seule cause des problèmes de l'Afrique, « ses effets néfastes perdurent ».
« L'Afrique est aujourd'hui dirigée par une nouvelle génération de leaders décomplexés. Ils œuvrent en faveur de la stabilité, de l'ouverture politique, du développement économique et du progrès social de leurs populations. Ils agissent avec détermination, fermeté et conviction, sans se soucier d'être « notés » ou évalués par l'occident ».
En chantre de l'anticolonialisme, comme il a pris l'habitude ces derniers temps dans différents messages, le souverain marocain a par exemple soutenue avec force que « l'Afrique peut et doit valider elle-même ses processus électoraux, et cautionner ainsi le choix libre de ses citoyens ». La raison est évidement simple puisque  le continent dispose des outils de régulation et des institutions judiciaires,  des organismes  qui pourraient, le cas échéant, être renforcés.
Faisant preuve d'un afro-optimise qui n'est pas sans rappeler un certain Paul Kagamé, lequel n'hésitait pas à tirer à boulet rouge sur les puissances occidentales, le souverain marocain s'est inscrit dans la même tendance en montrant par exemple la limite ainsi que la faillite du modèle de développement que certaines pays dits développés veulent imposer au continent. « Depuis plusieurs années, le taux de croissance de certains pays du Nord ne dépasse pas celui de certains pays africains » a fait constater le Roi du Maroc s'appuyant qui s'est, en outre appuyé sur la faillite de leurs sondages qui « révèle combien ils ont perdu toute capacité de comprendre les aspirations de leurs peuples ».
"Pourtant, ces pays à la situation sociale et économique défaillante, au leadership faiblissant s'arrogent le droit de nous dicter leur modèle de croissance ! » s'est exclamée Mohammed VI pour qui « ces agissements relèvent plutôt de l'opportunisme économique ».
Pour Mohammed VI,  « la considération et la bienveillance accordées à un pays ne doivent plus dépendre de ses ressources naturelles et du profit qu'on en espère». Dans un Africa Center où plus que jamais règne une ambiance lourdement imprégnée d'adresse anti-impérialiste et d'afro-optimisme assumé, le discours du souverain marocain a été longuement ovationné et pour une première sortie devant la tribune africaine, le message de Mohammed VI marquera sans aucun doute les esprits comme en témoigne les commentaires qui ont suivi en particulier sur les réseaux sociaux.
Il est vrai qu'ils ne sont pas légions, les dirigeants africains qui occultent tout complexe pour dire tout haut, ce qu'ils pensent tout bas et qui cristallisent l'essentiel de ce que pense actuellement et largement l'opinion africaine. Fort heureusement, cette dernière se trouve de plus en plus de nouveaux porte-flambeaux animés d'une forte volonté de porter haut le message de l'Afrique, à l'image de cette « nouvelle génération de dirigeants africains décomplexés » qu'évoquait justement Mohammed VI.

mercredi 16 novembre 2016

Rechauffement Climatique

La débâcle polaire
Le débâcle polaire cause l’avancer de la mer
Mais l’action humaine n’y est pas étrangère
Notre planète doit être sauvée

Si on veut que les générations futures puissent en profiter
Donc sur l’énergie au vert on doit vite se pencher 
Si on ne veut pas que notre atmosphère se détériore d’avantage
Afin que l’avancé de la mer puisse être freiné

Et que nos climats et saisons se retrouvent dans le déphasage
Car de ces milliers de plages et d’ilots il n’en reste que des dizaines
A cause de ces masses de glace qui se fondent par centaines


C’est l’effet de la débâcle polaire, causé par le réchauffement de la terre

mercredi 9 novembre 2016

TRUMP TRIUMPHA

Résultats de recherche d'images pour « donald trump »

Apres six de campagne de débats parfois houleux et de suspense l’Amérique a enfin décidé de se mettre a l'homme le plus incontesté de toute la scène politique de l'histoire américaine. Pourtant tous les sondages donnaient Hillary vainqueur. Elle a su être a la tète jusqu’ à la veille de la présidence. Moment qu'attendez les américains pour faire leur choix. Les sciences exacts n'ont pas su être assez exact pour prédire cette grande surprise qui est la victoire de Donald Trump.

jeudi 20 octobre 2016

Répression de la marche de l'oppostion: J.PDias «recadre» Abdoulaye D. Diallo et le Préfet

Répression de la marche de l'oppostion: J.PDias «recadre» Abdoulaye D. Diallo et le Préfet

SENXIBAR- On ne parle pas le même langage dans la mouvance présidentielle. Suite à la marche réprimée de l’opposition le 14 octobre dernier, des voix discordantes s'élèvent chez les alliés du Président de la République. Membre de la coalition "Macky 2012", Jean Paul Dias a pris le contre-pied de Macky Sall et cie. Au micro de la RFM et repris par l'AS, M.Dias est sorti hier du bois pour faire feu sur Abdoulaye Daouda Diallo et le «petit préfet» de Dakar. Sur les ondes de la RFM, le leader du Bloc centriste Gaindé (Bcg)ccuse les deux protagonistes d’avoir saboté la marche de l’opposition. Pour lui, le ministre de l’Intérieur et le préfet de Dakar sont les seuls responsables du désordre qui a prévalu lors de cette marche. Pour le membre de la coalition Macky2012, un «minable » arrêté préfectoral ne saurait remettre en cause le droit constitutionnel à la marche. Très remonté, l’ancien responsable libéral dénonce l’attitude «irresponsable » des forces de l’ordre qui ont poursuivi les opposants du rond point RTS à l’avenue Bourguiba. Cette situation de guerre ouverte entre le pouvoir et l’opposition est incompréhensible dans la mesure où le dialogue national a été lancé il y a 8 mois par le Président. 
Le journal l'AS mentionne que la sortie du secrétaire général du BCG se déroule ans un contexte marqué par la convocation au tribunal de son fils, Barthélémy Dias dans une affaire de meurtre.

mercredi 19 octobre 2016

Hommage A Mouammar Khadafi Guide Spirituel Lybienne : kHADAFI STILL ALIVE


Résultats de recherche d'images pour « mouammar kadhafi »
En ce jour ils avait tue un homme
En ce jour un hero a été assassine
Ils ont complote et anéantis son pouvoir
Ils ont complotes et ruiner le pays
Se couvert de la démocratie ils nous mener le pays au chaos

Ta mort a Laisse le pays sans guide
Ta mort a laisse ta population orpheline
Toi qui a su jouer le role d'un guide et leader
Avec toi ta population était a l'abris du besoin

De fils de prince ils vivent desormais dans l'impasse
Ta mort a mener le pays dans des guerres tribales
Des conflits intestines mines tout ton pays
Et c'est sur que la paix en libye n'est pas pour demain