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mardi 31 janvier 2017

Déja deux millions de Sénégalais inscrits pour la carte d’identité CEDEAO

Premier pays à avoir lancé la carte d'identité commune à la CEDEAO, le Sénégal annonce aujourd'hui avoir inscrit près de 2 millions de personnes. Pourtant malgré la satisfaction affichée par Dakar, les autorités sénégalaises ont encore du mal à accorder inscription et confection d'une carte qui devrait permettre d'achever l'intégration au sein des 15 pays membres de cet espace sous régional. Détails
Les Sénégalais sont très enthousiastes à l'idée de se doter de la carte nationale d'identité biométrique de la Cedeao. C'est ce qui ressort des chiffres des inscriptions dévoilés par la Direction de l'automatisation du fichier(DAF), un démembrement du ministère de l'Intérieur sénégalais. Près de 2 millions de Sénégalais se sont inscrits pour obtenir cette carte d'identité, synonyme de liberté de circuler librement sans visa ni autre document dans les 15 pays qui composent l'espace sous régionale de la CEDEAO.
Lancé le 4 octobre 2016 par le président Macky Sall pour le Sénégal (premier pays à franchir le pas), la confection des cartes biométriques fait partie d'un vaste mouvement de la Cedeao de renforcer l'intégration de l'ensemble régional ouest-africain. Dans ce cadre, la communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao), créée en 1975, avait annoncé comme mesure, la création d'une carte d'identité biométrique commune aux 320 millions d'habitants vivant dans les 15 pays qui la composent.
La carte, équipée d'une puce contenant les filiations et informations biométriques de son détenteur, devrait être un tout en un. En effet, cette seule carte pourra faire office, au sein de la Cedeao, de carte d'identité, de carte de santé, de permis de conduire... Elle permettrait aux Etats d'avoir un fichier centralisé des habitants de l'espace Cedeao et de gérer ensemble une stratégie de gestion des flux humains au sein de l'espace.

2 millions d'inscrits mais loin du compte !

Jusque-là, le Sénégal est le premier pays à avoir mis en place les structures pour un démarrage effectif de la confection des cartes d'identité CEDEAO. Le pays ouest-africain a réussi à enrôler 2 millions de ses citoyens entre octobre 2016 et janvier 2017. Prévues pour prendre fin en avril 2017, les opérations d'enrôlement pour les nouvelles cartes devraient permettre d'atteindre la barre symbolique des 4 millions d'inscrits pour une population sénégalaise estimée à près de 14 millions de personnes, selon les projections de la DAF.
« Au plus tard fin avril, nous devrions terminer l'enrôlement des Sénégalais. Nous avons encore 2 mois et demi voire 3 mois pour cette opération. Si aujourd'hui nous avons pu atteindre 2 millions de personnes enrôlées, nous sommes en droit d'espérer atteindre les 4millions de personnes d'ici la fin de l'opération », s'est réjoui Ibrahima Diallo, le directeur général de la DAF lors d'une rencontre avec la presse sénégalaise.
Cependant, sur le terrain, l'enthousiasme des demandeurs de carte ne rime pas toujours avec efficience du service. Toujours selon les chiffres de la DAF, 350.000 nouvelles cartes seulement ont été effectivement confectionnées soit un de 17,5%. Le Sénégal est donc loin du compte même avec ses 45 commissions administratives installées dans les préfectures du pays sans compter celles des sous-préfectures, des communes et les missions itinérantes pour enrôler les Sénégalais de la diaspora.
Le mouvement de confection des cartes devrait également débuter dans les autres pays* de l'espace Cedeao, encore à la traîne.
*Les pays membres de la CEDEAO : Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d'Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone, Togo.
 

Source:http://afrique.latribune.fr/

vendredi 21 octobre 2016

Macky case ses partisans: La preuve

Les 150 membres du Haut Conseil des collectivités territoriales sont désormais connus. Après les 80 qui ont été indirectement élus, le président Macky SALL a signé le décret portant nomination des 70 autres membres de cette nouvelle institution. Une liste loin d’avoir été ficelée au hasard. D’abord, il y a ces responsables politiques bien connus du landerneau politique sénégalais pour avoir antérieurement, occupés des postes de responsabilités. C’est le cas des anciens ministres Aliou SOW,  Landing SAVANE, Souty TOURE ; de Badara Mamaya SENE, Samba Bathily DIALLO, Aliou DIA, Me Ousmane SEYE etc. Ensuite, il y a les militants de l’APR qui foisonnent. Maël THIAM, administrateur du parti de Macky, Lala Aïcha FALL, présidente de la Coalition des Femmes Mackystes pour l’Emergence (COFEM). Il y a également les alliés avec Massène NIANG coordonnateur du Mouvement pour le socialisme et l’unité (MSU), Maguette THIAM ancien SG du PIT. Le président Macky SALL n’a pas non plus oublié les chefs religieux, les «citoyens ordinaires » comme il les appelait. Issa Laye THIAW, fils du Khalife des Layènes, Mamadou Mahmouth NIASSE,  El had Moustapha GUEYE.
Mais le chef de l’Etat n’a pas griffonné des noms sans prendre en compte la capitale qui échappe à la mouvance présidentielle. En plus de Maël THIAM, de Samba Bathily DIALLO, le leader de l’APR a jeté son dévolu sur des responsables à même de tenir tête à Taxawu Dakar dans la capitale.
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jeudi 20 octobre 2016

Khalifa Sall se prononce sur L'affaire Diaz Fils

Le maire de Dakar, Khalifa Sall qui était, ce matin, au Tribunal pour soutenir son camarade de parti, Barthélémy Dias, a déclaré que cette affaire épousait tous les contours d’une affaire politique, au vu du timing de la réouverture de ce dossier qui défraie la chronique depuis 2011.khalifaa

Les coïncidences semblent troublantes pour Khalifa Sall qui dénonce une stratégie de politique politicienne.
« D’abord, il faut rendre grâce à Dieu et prier sur le Prophète Mohammed (PSL) et aussi prier pour le repos de l’âme de Ndiaga Diouf et nous en profitons pour renouveler nos condoléances. Il faut se féliciter que Barthélémy Dia ait eu gain de cause. Car, quand il a été débouté, il a demandé à être jugé. Ca fait maintenant cinq ans et on l’attrait à la barre aujourd’hui en connaissant sa situation spécifique. C’est procès politique, d’autant que depuis 2011, Barthélémy Dias a demandé à être jugé et il a fait la prison pour cela. Maintenant, on l’attrait tout en connaissant sa situation particulière » a fustigé Khalifa Sall, au Tribunal de Dakar

Esclavage en Mauritanie : comment affronter le déni ?



Alors que les opinions internationales font preuve de vigilance quand au respect des droits de l’Homme, étrangement, l’esclavage persistant en Mauritanie suscite beaucoup trop d’indifférence et pourtant 18% de la population y vit encore aujourd’hui en esclave. Dans son article, Asmâa Bassouri,dénonce fermement le silence organisé en chaine depuis le sommet de l’Etat jusqu’à la base autour de l’esclavage. 

Ce fléau est certes réprimé par la loi mauritanienne mais que faire quand le phénomène persiste dans la loi du silence ? Que faire quand même les religieux s’en mêlent et laissent croire aux esclaves que leur sort est normal et voulu par Dieu ? L’auteure fait alors des propositions pertinentes pour tenter de lutter contre l’ignominie.

Sous l’œil observateur mais indifférent de la communauté internationale, la pratique de l’esclavage se perpétue en Mauritanie, qui est estimée encore aujourd’hui à quelques 600.000 esclaves, soit 18% de la population.

Le ciblage impitoyable des militants d’ONG anti-esclavagistes, met en relief l’hypocrisie du régime en place, cherchant manifestement à faire perdurer le statu quo. Pourquoi la situation des esclaves en Mauritanie peine-t-elle à évoluer ?

Officiellement aboli en 1981, pour ensuite être successivement incriminé en 2007, puis considéré comme crime contre l’humanité en 2015, l’esclavagisme fait l’objet d’une stratégie de l’autruche où pouvoirs politique, judiciaire et religieux, seraient tous complices.

D’abord, les dirigeants au pouvoir semblent non seulement être peu enclins à éradiquer cette pratique, mais placent dans leur ligne de mire les militants abolitionnistes mobilisés sur la question, en même temps qu’ils continuent à interdire l’entrée en Mauritanie à certaines ONG notoires. Ils adoptent une attitude "négationniste" réfutant catégoriquement l’existence d’un tel phénomène sur leurs terres, quand bien même l’adoption successive des lois pénales sus-indiquées, prouve le contraire.

Une adoption qui – rappelons-le – servait uniquement d’alibi que dicte notamment la préservation des relations extérieures, étant donné qu’elle n’a pas été accompagnée sur le plan économique et social, de mesures nécessaires pour éduquer les esclaves et permettre leur insertion sur le marché du travail. Beaucoup ne sont même pas encore conscientisés par rapport à leur état d’esclave, faute de sensibilisation.

Pour remonter un peu dans l’histoire, ce manque de volonté politique serait dû et, à la structure féodale de la société mauritanienne, laquelle nourrit et entretient la culture esclavagiste.

A la croisée des chemins entre le monde arabe et l’Afrique noire, la population mauritanienne est dirigée par les Beydanes, dits encore Maures blancs, de descendance arabo-berbère qui soumettent les populations noires à des violations flagrantes des droits de l’Homme, après les avoir capturés et leur avoir assigné les tâches jugés avilissantes.

Dès la naissance, le rang social de l’individu est déterminé – noble ou esclave – avec citoyenneté pleine et entière pour le premier, contre un déni d’humanité pour le second, qui reste la propriété de son maître.

Ce dernier peut le faire travailler pendant de longues heures sans rémunération, abuser de lui ou le torturer, et bien évidemment le vendre s’il le veut. L’abolition effective de l’esclavage serait une menace aux intérêts des beydane . Cela bouleverserait la société et aurait pour conséquence de redistribuer les cartes.

Si cette stratification sociale n’est pas maintenue, l’influence des beydanes en pâtirait grandement d’un point de vue politique, d’où le déni total face à la persistance de l’esclavagisme. Ceci d’autant qu’affranchir les esclaves reviendrait à « offenser » les notables pour lesquels la possession d’esclaves symbolise leur statut dans un pays pauvre dont ils contrôlent l’économie.

Ensuite, les esclavagistes bénéficient d’une totale impunité, les juges refusant de connaître d’affaires d’esclavagisme sous prétexte que cette pratique a été abolie par les textes, et que la traite des esclaves en marchés publics n’existe plus. Or, l’abolition reste purement théorique, et le commerce des esclaves a changé de forme (échange, cadeaux de complaisance… etc.).

Il s’en suit que les esclaves fugitifs sont souvent remis à leurs maîtres par la police. Tout effort visant à identifier et poursuivre les responsables s’en retrouve alors bloqué. La loi n’est plus dans ce cas le refuge de l’opprimé, mais l’arme de l’oppresseur. Elle n’est plus un bouclier, mais une épée. Même certains milieux intellectuels se sont montrés complaisants en n’usant pas des médias pour dénoncer l’impunité.

L’attitude des juges s’inscrit dans la lignée de l’inertie politique relativement à la question. Une attitude honteuse s’élevant au rang de déni de justice, compte tenu du droit national abolitionniste existant, mais aussi et surtout des engagements internationaux de la Mauritanie dans ce sens, ayant ratifié au moins cinq instruments, y compris la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, dont le mutisme des dirigeants à propos du sort des esclaves en Mauritanie nous confirme encore une fois, qu’à l’école des droits de l’Homme, le continent africain continue d’être un élève médiocre.

Par ailleurs, la religion telle que manipulée par les maîtres sur aval des chefs religieux, contribue au conditionnement psychologique des esclaves qui chercheront rarement à s’affranchir. Sur la base d’une interprétation erronée du Coran et des traditions prophétiques, on leur inculque que servir leurs maîtres est un devoir religieux, et que toute désobéissance mène à l’enfer.

L’attachement des esclaves à leurs maîtres en devient dès lors des plus puissants, dédoublé de la peur du chômage et de n’avoir nulle part où aller, la dépendance économique étant aussi l’un des meilleurs moyens d’asservir les esclaves.

Abolir l’esclavage dans un pays où il est ancestralement enraciné reste un processus long et difficile, étant donné les bouleversements économiques et psychologiques qu’il impliquerait. Mais une chose reste sûre, la seule promulgation d’une loi sans aucune force d’application est de la poudre aux yeux. Une approche globale agissant sur tous les leviers susceptibles de remettre en cause le statu quo actuel est nécessaire.

Cela commence par la mobilisation de la communauté internationale pour faire suffisamment pression sur le régime afin qu’il soit contraint d’honorer ses engagements et de faire appliquer les lois en vigueur, par tous les moyens légaux et diplomatiques, y compris la suspension de toute aide financière pour obliger le gouvernement à prendre au sérieux l’éradication de l’esclavage, voire la saisine de la Cour Pénale Internationale par voie de résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU.

A côté de la promulgation de lois, le gouvernement doit fournir les conditions de leur application, notamment des tribunaux spéciaux pour accélérer les procédures. De même, il faudrait éviter que des magistrats descendants d’esclavagistes ou détenant eux-mêmes des esclaves instruisent ce genre d’affaires en raison du conflit d’intérêt.

Ensuite, il est fondamental que les institutions et hommes religieux, en collaboration avec la les médias et la société civile, puissent reconnaître que l’esclavage n’a aucun fondement religieux et mener des campagnes de sensibilisation auprès de la population pour dévaloriser cet acte abominable.

La sensibilisation, l’éducation et la formation sont en effet des instruments incontournables pour faciliter l’émancipation des esclaves. Enfin, il est impératif de penser à leur insertion professionnelle que ce soit via l’emploi salarié ou l’entrepreneuriat, notamment en leur octroyant des prêts.

Pour autant, il serait utopique d’espérer que les dirigeants au pouvoir – qui se meuvent dans un monde statique – initient d’eux-mêmes une quelconque mesure. Il est besoin de pression interne et externe sur les politiques pour rompre avec ce déni de réalité laissant se perpétrer des pratiques rétrogrades du Moyen-âge.

Asmâa Bassouri, doctorante en droit international, Université Cadi Ayyad Marrakech (Maroc).

Article publié en collaboration avec Libre Afrique

source: Ndarinfo

mercredi 19 octobre 2016

Khadafi: L'Afrique te regrette

Muhamar Kadhafi 20-10-2011 il y'a 5 ans le guide libyen nous quittait. lâchement abattu par les envoyés de l'ordre mondial qui lui devait plus de 500 milliards de dollars
le Guide libyen ne cachait pas son penchant panafricaniste. Question trop sensible dans un contexte de mondialisation où le diviser pour régner n’a jamais été aussi présente dans les stratégies de ceux qui veulent s’approprier les ressources d’un continent dont les dirigeants sont peu portés à défendre les intérêts de leurs peuples.
C'est dans une très large mesure que se justifie les raisons pour lesquelles ces marionnettes ainsi que leur lâches de marionnettistes ont concoctés ta mort.Ils t'ont tué avec la complicité des tiens.
Si Sarko a si facilement accepté de servir de société écran à l’impérialisme américain dans cette guerre, si l’armée française a servi d’armée supplétive des Américains, c’est parce qu’en 2011 devait sortir une monnaie unique africaine. Et c’en aurait été fini du Franc CFA fabriqué à Chamalières.
C’est par le Franc CFA que l’impérialisme français tient encore ses colonies d’Afrique de l’ouest. C’est Kadhafi qui allait financer la majeure partie de la monnaie africaine indépendante. Et l’argent de la Libye coincé dictatorialement dans les banques occidentales depuis le début de la guerre devait notamment servir à ça !
Kama n'arrêtera jamais de te pleurer 😢

lundi 17 octobre 2016

Corée du Nord : un nouvel essai nucléaire face à «la menace américaine»

© KNS / KCNA Source: AFP
La Corée du Nord hausse le ton suite au déploiement de bombardiers stratégiques américains près de leur territoire et confirme son sixième essai nucléaire. Les Etats-Unis dénoncent l'attitude de Pyongyang.
«Cette provocation ne sert qu'à accroître la détermination de la communauté internationale à mettre un terme aux activités interdites de la Corée du Nord», a déclaré le porte-parole du Pentagone, Gary Ross, après le sixième essai nucléaire effectué le 15 octobre par la Corée du Nord. «Nous restons préparés à nous défendre contre toute attaque ou provocation», a-t-il ajouté alors que le leader nord coréen, Kim-Jong-un, a exprimé sa «grande satisfaction», insistant sur la poursuite du développement du programme nucléaire du pays.
Le ministère des Affaires étrangères nord-coréen a ajouté que les Etats-Unis paieraient «un lourd tribut» pour leur attitude hostile. En effet, la diplomatie nord coréenne a rappelé que Washington avaient précédemment envoyé plusieurs bombardiers stratégiques dans leur base aérienne et que le transfert d'avions sur l'île Guam prouve que les «Etats-Unis préparent une frappe nucléaire préventive contre la Corée du Nord».
Les discussions que le Conseil de sécurité de l'ONU tient actuellement pour infliger de nouvelles sanctions à Pyongyang après essai nucléaire du mois de septembre n'ont eu aucune influence sur la détermination de Pyongyang.
De son côté, la Russie a estimé que le non-respect par la Corée du Nord des résolutions de l'ONU était «inacceptable» et que les initiatives de Pyongyang dans le nucléaire «bloquaient» de facto la reprise des pourparlers.
Par ailleurs, la Corée du Nord est soumise à plusieurs séries de sanctions internationales, encore renforcées en mars dernier, depuis son premier essai nucléaire en 2006.


Source: rt.com

Le président yéménite accepte une trêve de 72 heures

Le président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi, dont le pays est ravagé par une guerre avec des rebelles chiites – les Houthis –, a accepté une trêve de 72 heures, pouvant être prolongée, a déclaré le 17 octobre son ministre des Affaires étrangères.
«Le président a accepté un cessez-le-feu de 72 heures, pouvant être prolongé si l'autre partie s'y tient», si elle met en place un comité d'observation de la trêve et si elle met fin au siège sur la ville de Taëz (sud-ouest), a indiqué le chef de la diplomatie yéménite Abdelmalek al-Mekhlafi sur Twitter.
Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et l'ONU avaient appelé le 16 octobre à Londres les belligérants au Yémen à décréter un cessez-le-feu au plus vite pour mettre fin à ce conflit qui a fait des milliers de victimes.
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry avait souligné à Londres que lui, l'envoyé spécial de l'ONU pour le Yémen, Ismaïl Ould Cheikh Ahmed, et le chef de la diplomatie britannique, Boris Johnson, avaient appelé à ce qu'un cessez-le-feu entre en vigueur «aussi rapidement que possible, c'est-à-dire lundi [17 octobre] ou mardi [18 octobre]».
Le Yémen est ravagé par un terrible conflit depuis plusieurs mois. En mars 2015, l'Arabie saoudite avait pris la tête d'une coalition de pays arabes et entamé une campagne de raids aériens pour remettre au pouvoir le président en exil, le sunnite Abd-Rabbo Mansour Hadi, renversé en 2012 par les rebelles houthis. L'intervention a coûté la vie à au moins 10 000 personnes, dont près de 4 000 civils, selon des estimations des Nations unies.

source:rt.com

Lettre de Thierno Bocoum à Barthelèmy Dias: " L'épée de Damocles qu'on veut enfoncer dans ton crâne..."



Lettre de Thierno Bocoum à Barthelèmy Dias: " L'épée de Damocles qu'on veut enfoncer dans ton crâne..."

Barth, certains de ceux qui t'accusent aujourd'hui ou qui s'emmurent dans un silence inquiétant  suite à ta citation à comparaître t'ont bien souvent adulé. Ils ont loué ton courage quand il fallait faire face à l'arbitraire. Ils guettaient la lumière de ta torche pour pouvoir se rapprocher, sans crainte.
A l'époque, c'était toute une machine de défense de la république qu'il fallait démolir. Tu étais une des cibles privilégiées. Je sais ce que cela coûte. Je faisais également parti des cibles. Dans nos multiples déplacements, un danger permanent nous guettait.

Comme par hasard, on feint d'oublier que tu n'es parti attaquer personne. On feint d'oublier que les nervis envoyés n'ont pas quitté les lieux même avec l'arrivée de la police parce qu'ils ne craignaient rien et semblaient jouir d'une immunité. On feint d'oublier beaucoup trop de choses et c'est parfois bien insuffisant que de décrire ou de dire quand tout vient d'un vécu. Dommage que nous ne pouvons revivre avec tous ceux qui te jugent aujourd'hui les moments qui ont conduit à la mort tragique de notre compatriote Ndiaga Diouf.

Ne fuyons pas le débat. Ne rasons pas les murs. Ton cas nous concerne tous. Je veux parler de tous ceux qui ont combattu pour une alternance en 2012.
Te juger devant nos juridictions et rendre justice est un acte normal et attendu. Nul n'est au dessus de la loi. Tu l'as réclamé toi-même. Tu as même anticipé sur la levée de ton immunité parlementaire.

Mais pourquoi attendre que tu te désolidarises de leur politique macabre pour te coller un procès ?

Il y'a bien anguille sous roche. L'épée de Damocles qu'on veut vraisemblablement enfoncer dans ton crâne après avoir constaté ton refus de le voir suspendu au dessus de ta tête révèle bien les dessous politiques de ta convocation.

Cette triste manière d'instrumentaliser notre justice en lui choisissant ces moments de procès sur la base d'une appréciation politicienne est inacceptable.

Ce sont ceux qui t'avaient défendu hier qui s'en prennent à toi aujourd'hui. Ce sont ceux que tu as aidés à se hisser au sommet qui cherchent à t'anéantir. Le motif n'a pas changé. C'est de la politique. Mais ce sont les intérêts qui ont honteusement changé.

Courage, Barth. Que justice soit rendue. Une justice sans aucune influence politique.

Que Dieu te garde.



Thierno Bocoum

A Podor Le Chef de Village se pend



Podor : Le chef de village se donne la mort par pendaison
Les commentaires vont bon train à Yawaldé Yirlabé. Les motifs qui auraient poussé le chef de ce village de la commune de Boké Dialloubé, dans le département de Podor, à se donner la mort par pendaison, restent méconnus. 

Mais l’acte intrigue les populations de cette contrée dont la surprise démesurée laisse soulever des hypothèses tendant à voir clair sur ce drame, d’autant plus que Aliou Demba Hott est connu pour sa bonté, sa piété et son ouverture. Les qualificatifs sont communs et les populations sont unanimes dans les mots qui peignent leur chef de village. 

Le corps de Aliou Demba Hott a été découvert suspendu à une branche d’un arbre, dans la brousse, par des bergers qui partaient faire paître leurs bêtes. Le défunt, âgé de 70 ans, souffrait de troubles mentaux depuis 20 ans, d’après certaines informations. Ce qui pourrait expliquer, selon eux, cette mort par pendaison.  

D’autres, par contre, croient savoir que des problèmes familiaux seraient à l’origine du décès. La brigade de gendarmerie de Pété a ouvert une enquête pour élucider cette affaire. 

AÏDA COUMBA DIOP 

BARTHÉLEMY DIAZ CRACHE DU FEU

Arrêté et mis en prison sous Wade, Barthélémy Dias a été libéré à l’accession de Macky Sall au pouvoir. C’est sous ce même régime qu’il est sur le point d’être présenté à nouveau devant le juge pour la même affaire : l’attaque de la mairie de Mermoz-Sacré Cœur, qui a coûté la vie au lutteur Ndiaga Diouf. Retour sur une affaire judiciaire qui sent fort une arme de règlement de comptes politiques.
Le parquet de Dakar a exhumé l’affaire Ndiaga Diouf. Du nom de ce jeune lutteur tué le 22 décembre 2011 lors de l’attaque de la mairie de Mermoz-Sacré Cœur. Il a distribué des citations à comparaître à Barthélémy Dias, édile de la commune concernée, ainsi qu’à Habib Dieng et Boubacar Faye.
Le trio devrait être jugé jeudi prochain devant le tribunal correctionnel. Le premier est poursuivi pour coups mortels et les deux autres pour complicité de coups et blessures volontaires et détention illégale d’armes.
Malgré la gravité des faits et les risques qui pèsent sur sa tête, Dias se montre confiant. Il dit : « C’est la politique qui m’a mis en prison et c’est la politique qui m’a sorti de prison. Et, aujourd’hui, c’est pour des raisons politiques que certains considèrent qu’ils peuvent instrumentaliser la justice sénégalaise. Je vais répondre à la justice sénégalaise parce que je suis convaincu que si les magistrats disent le droit, je sortirai vainqueur de ce combat. »
Retour sur le lieu du crime
Une affaire politique ? Difficile de contredire le maire socialiste de Mermoz-Sacré Cœur.
Rétrospective d’une histoire qui a pris ses racines sous Abdoulaye Wade avant de se tasser et de repartir de plus belle sous Macky Sall.
Jeudi 22 décembre. Le Sénégal est témoin d’un spectacle qui renvoie aux années sombres de New York avec ses violentes guerres des gangs. Au milieu d’un groupe de jeunes armés de pierres, Barthélémy Dias, maire de Mermoz-Sacré Cœur fait face à un des gros bras surgis de véhicules postés aux alentours des locaux de sa municipalité. Un pistolet dans chaque main, il tirait en direction des assaillants. Dans une vidéo qui a fait le tour du monde, un de ses partisans l’encourageait à se rapprocher de ses cibles et de vider ses chargeurs sur elles. Les tirs durèrent plusieurs minutes avant que les « visiteurs » ne remontent dans leurs véhicules pour se fondre dans la nature.
La police était témoin de la scène. Visiblement satisfait de sa réaction musclée, Barthélémy Dias reconnaît avoir dégainé et atteint deux ou trois « agresseurs ». Ndiaga Diouf, un jeune lutteur de la banlieue, qui a perdu la vie suite à ses blessures subies lors de l’attaque, faisait-il partie victimes du maire socialiste ? Mystère.
Barthélémy Dias, hors d’état de nuire… à Wade?
Mercredi 28 décembre. Après 72 heures de garde à vue, Barthélémy Dias est inculpé et placé sous mandat de dépôt. Il est poursuivi pour « homicide volontaire, détention d’arme sans autorisation administrative et coups et blessures volontaires ».
À l’époque, le pouvoir d’Abdoulaye Wade était au plus mal. Les tensions sociales couplées aux coups de boutoir de l’opposition, regroupée au sein de Benno bok yakaar, pourrissaient la vie aux libéraux. Les événements du 23 juin avaient fini de sonner le glas d’un régime aux abois. Barthélémy Dias, qui n’accordait aucun répit à son « grand-père » Wade, passait pour une cible à abattre.
Sa réaction face aux assaillants de sa mairie était du pain béni. Il est arrêté et mis en prison. Après un court séjour à Rebeuss, il est transféré à Tamba. S’ensuit une longue bataille politico-judiciaire sur fond de course pour la présidentielle de 2012.
Février 2012. Les avocats du maire socialiste saisissent la Cour de justice de la Cedeao, considérant que leur client est victime de détention arbitraire. Le 23 mars, l’organe de la Cedeao tranche. La demande de Dias est rejetée. Le Sénégal, dit-on dans l’arrêt, « n’a pas commis de violation des droits de l’homme à l’encontre de M. Dias ».
Macky Président, la revanche de Dias
Débouté, le jeune responsable socialiste peut se consoler de la victoire, deux jours après la publication de la décision de la Cedeao, de la victoire de Macky Sall au deuxième tour de la présidentielle. Le régime de Wade, qu’il combattait de toutes ses forces, est renversé.
Sur le terrain judiciaire l’affaire est toujours pendante. Le nouveau pouvoir s’agite dans les coulisses pour la libération de Barthélémy Dias. Le procureur de la République de l’époque, Ousmane Diagne, pose son véto. Il laisse le maire de Mermoz-Sacré Cœur croupir en prison en refusant de lui décerner un non-lieu.
Ousmane Diagne dont les relations avec le ministre de la Justice étaient tendues à ce moment-là, sera remplacé par Serigne Bassirou Guèye. Mais ce n’est que le 22 mai 2012 que Dias sort de prison. Il bénéficie d’une liberté provisoire. Il reste sous contrôle judiciaire.
Le Ps est à moitié satisfait de la libération de l’une de ses principales figures. « C’est une bonne nouvelle pour le Parti socialiste, mais le combat n’est pas terminé. Nous allons continuer la lutte jusqu’à obtenir un non-lieu total parce que nous n’avons jamais perdu de vue que Barthélémy est innocent », a déclaré le porte-parole des Verts, Abdoulaye Wilane.
Même si l’affaire était encore pendante et malgré les protestations de la nouvelle opposition et de la famille de Ndiaga Diouf, le nouveau régime investit Dias sur la liste de Benno bok yakaar pour les législatives. Il obtient son siège à l’Assemblée nationale et peut, désormais, brandir son immunité parlementaire pour échapper à toutes poursuites dans le cadre de l’affaire de l’attaque de sa mairie.
Le tournant des Locales de 2014
Ça ne sera pas nécessaire. Entre partisans de la majorité, c’est l’entente parfaite. Le jeune responsable socialiste peut dormir tranquille, la justice semble avoir rangé son dossier.
Mais l’approche des législatives de 2014 va tout changer. Khalifa Sall est à la tête de la coalition Taxawu Ndakaru pour la reconquête de la mairie de la capitale. Barthélémy Dias est dans ses rangs. En face d’eux, Mimi Touré, à l’époque Premier ministre, tête de liste de Benno bok yakaar.
Taxawu Ndakaru rafle la mise. La pilule est amère pour le régime de Macky Sall. Les premiers nuages s’amoncellent au-dessus des rapports entre Dias et l’Apr. Les échanges de piques se multiplient. Comme par hasard, de rumeurs font état de la décision du doyen des juges de remettre sur la table l’affaire Ndiaga Diouf. On était au mois d’octobre 2014, les plaies des dernières locales, trois mois plus tôt, ne sont pas encore cicatrisées du côté de la majorité présidentielle.
Barthélémy Dias prend les devants. Il promet de saisir le président de l’Assemblée nationale pour demander la levée de son immunité parlementaire. Dans la foulée, il martèle avoir agi en légitime défense.
Auparavant, Sémou Diouf et Baye Moussé Bâ dit Bro, désignés comme deux des exécutants de l’attaque de la mairie de Mermoz-Sacré Cœur, obtiennent un non-lieu. Dias a fustigé cette décision.
Le doyen des juges n’ira pas plus loin. Faisait-il du bluff, histoire de calmer les ardeurs d’un des membres de la majorité qui ne cessait de critiquer la gouvernance de Macky Sall ? Y aurait-il eu des tractations en coulisses pour retenir sa main ?
Le Parquet remet le couvert
Dans tous les cas, le député socialiste ne sera plus inquiété. Jusqu’à ce mois d’octobre 2016, près de 5 ans après les faits. Dans un entretien paru dans le journal Libération, le député Benno Seydina Fall « Boughazelli » réclame que Barthélémy Dias soit jugé. Il pousse le bouchon jusqu’à menacer d’une plainte le ministre de la Justice, Sidiki Kaba, si son collègue n’est pas présenté devant un tribunal.
Simple coïncidence ou relation de cause à effet, le parquet vient de décerner  des mandats à comparaître à Barthélémy Dias ainsi qu’à ses supposés complices. Ils sont convoqués jeudi prochain devant le tribunal correctionnel. Dias est poursuivi pour coups mortels tandis qu’Habib Dieng et Boubacar Faye devront répondre des chefs de complicité de coups et blessures volontaires et détention illégale d’armes.
Pour le maire de Mermoz-Sacré Cœur il ne fait aucun doute, sa convocation relève du règlement de comptes politique. « Aujourd’hui, c’est pour des raisons politiques que certains considèrent qu’ils peuvent instrumentaliser la justice sénégalaise »
En tout cas, l’action enclenchée par le Parquet se déroule dans un contexte où les relations entre Barthélémy Dias, d’un côté, et la coalition Benno bok yakaar et la direction du Ps, de l’autre, sont tendues. Le maire de Mermoz-Sacré Cœur multiplie les saillies contre la majorité présidentielle et le régime de Macky Sall. Aussi, il ne manque pas une occasion d’égratigner les principaux responsables socialistes, revendiquant ostensiblement sa proximité avec le maire de Dakar, Khalifa Sall.
D’ailleurs c’est dans cet esprit qu’il a battu campagne pour la victoire de la liste de ce dernier pour l’élection des Hauts conseillers des collectivités territoriales, le 4 septembre dernier avant de démissionner du bureau de l’Assemblée nationale et de prendre part hier, vendredi 14 octobre, à la marche de l’opposition contre le pouvoir de Macky Sall.
Auteur: Seneweb-news

vendredi 14 octobre 2016

Urgent: Le Senegal a feu et a Sang

Sous la dictature et la restriction des droits et libertes des citoyens l'ultime arme demeure le faire face. Ceci aussi conduit au bain de sang .Serigne Bassirou Mbacké Secrétaire Général UJTL de Guédiawaye et des manifestants grièvement blessés à la tête (IMAGES)

mercredi 27 juillet 2016

La Corruption : Un Mal ,Un frein pour le developpement

La corruption , ce phénomène qui a su resister a travers les ages, ne cessent de s'amplifier dans les pays sous développes et ceux en voies de développement.
C'est un mal qui gangrène notre société . Une plaie interne qu'il faut ôter au risque de voir l’économie s’écrouler.
Cependant reste a voir les mobiles de telles actes ou pratiques. 
Pourquoi la corruption existe t-il jusqu'au plus haut sommet de l'administration?
La pauvreté doit elle être une motif pour tendre vers le déshonneur et vendre sa dignité?
Toutefois il urgent pour les gouvernants de voir la situation des agents publics afin que leur condition de vie et leur vécu puisse être en adéquation avec l'emploi exercer. Afin que ces derniers ne se sentent plus dans le besoin seul gage d'une administration performante et infaillible.

La Corruption : Un Mal ,Un frein pour le developpement

La corruption , ce phénomène qui a su resister a travers les ages, ne cessent de s'amplifier dans les pays sous développes et ceux en voies de développement.
C'est un mal qui gangrène notre société . Une plaie interne qu'il faut ôter au risque de voir l’économie s’écrouler.
Cependant reste a voir les mobiles de telles actes ou pratiques. 
Pourquoi la corruption existe t-il jusqu'au plus haut sommet de l'administration?
La pauvreté doit elle être une motif pour tendre vers le déshonneur et vendre sa dignité?
Toutefois il urgent pour les gouvernants de voir la situation des agents publics afin que leur condition de vie et leur vécu puisse être en adéquation avec l'emploi exercer. Afin que ces derniers ne se sentent plus dans le besoin seul gage d'une administration performante et infaillible.