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jeudi 13 octobre 2016

Amadou Elimane Kane : «L’école coloniale nous a réduits à néant»

Amadou Elimane Kane, auteur prolifique, éclectique et transgenre, publie un nouveau récit, aux éditions Lettres de Renaissances, intitulé Moi, Ali Yoro Diop La pleine lune initiatique, qui raconte l’histoire d’un combattant contre la colonisation pour rétablir la liberté et la justice. Pour mieux comprendre cette œuvre, nous avons rencontré l’écrivain-poète.
Après Un océan perlé d’espoir, Les fondements historiques du panafricanisme expliqués à la jeunesse et Enseigner apprendre à apprendre par la poésie, l’oralité et la citoyenneté, vous poursuivez votre travail de valorisation de la culture africaine en publiant un nouveau titre pour cette année 2016. Qu’est-ce que vous racontez dans votre nouveau livre ?
C’est une histoire qui m’a profondément marqué et dont j’entendais parler depuis longtemps dans mon environnement familial et culturel. Et je voulais en savoir plus sur l’histoire d’Ali Yoro Diop, un homme qui, au début du XXème siècle, a résisté à la présence française en réclamant la justice des droits humains. Comme ce sont des questions qui me mobilisent depuis longtemps, je me suis senti concerné et j’ai eu envie de relater cette histoire, au moyen d’une trame romanesque. Je précise que ce livre est le premier  tome d’une trilogie qui s’inscrit dans une démarche de déconstruction, en vue d’un véritable paradigme intellectuel africain. L’histoire d’Ali Yoro Diop est basée sur des faits réels, issus d’archives écrites et orales dont je me suis servi pour bâtir l’intrigue. Je me suis vite rendu compte qu’Ali Yoro Diop n’était pas celui qu’on a voulu nous faire croire, un illuminé qui aurait perdu l’esprit. Il connaissait l’histoire africaine, ses origines et ses empires, et il s’est opposé à l’envahissement des colonisateurs, car il avait une conscience aigüe de la lutte contre l’injustice. Il a résisté tout simplement à la présence française, au péril de sa vie, car l’impérialisme occidental était en train de broyer notre dignité et notre histoire collective. 
On voit en effet que votre œuvre contribue à parler de l’Afrique d’une autre manière. Comment décidez-vous d’écrire sur un sujet comme celui-ci ? 
Si j’ai choisi d’exhumer le récit d’Ali Yoro Diop, c’est parce que je pense qu’il est grand temps de rétablir certaines vérités historiques et de déconstruire le schéma colonial, et notamment à travers nos récits. Partout sur le continent, il a existé des hommes pour dire non mais on les a enterrés et ils sont retombés dans l’anonymat le plus désolant. Ali Yoro Diop n’a même pas de sépulture au Fouta Toro. Cela prouve bien dans quel carcan on a voulu nous enfermer, pour ne pas honorer la mémoire de ceux qui voulaient sauver notre identité. Je veux juste rappeler que l’Afrique a connu plusieurs tragédies humaines et culturelles. Je ne le dis pas pour réactiver un processus de victimisation, nullement. Je le dis pour que l’on comprenne bien ce qui en résulte et comment aujourd’hui, et dans le futur, nous pouvons les dépasser. Il y a eu la traite, la déportation et l’esclavage qui ont décimé nos liens sociaux et nos forces humaines. Lors de la conférence de Berlin en 1884, les Occidentaux ont divisé notre continent d’un point de vue géographique, économique et social. Mais cela a été bien plus loin encore ; le partage absurde des terres africaines et l’anéantissement de leurs structures sociales, pour créer les frontières artificielles que nous connaissons encore, ont déséquilibré l’ensemble de nos modes de vie, de notre histoire, de notre mémoire et de notre patrimoine. La colonisation des territoires a aussi eu un impact énorme sur notre psychisme car cela a détruit nos espaces physiques et nos espaces mentaux. L’école coloniale nous a réduits à néant par une volonté toujours plus féroce à nous dominer. 
Vous voulez dire que nos sociétés n’ont pas d’existence propre ?
Au contraire, elles ont une existence bien  réelle et possède une identité profonde mais celles-ci ont été décimées mentalement, comme je l’ai dit précédemment. Car depuis 600 ans, qu’est-ce qu’on nous propose de raconter de l’histoire africaine ? Celle-ci débuterait à la fin du XIXème siècle grâce aux forces civilisatrices occidentales. Ce qui est bien entendu une tromperie, voire un massacre culturel et intellectuel. C’est pourquoi je pense qu’il faut en finir avec toute cette imagerie qui est malheureusement encore transmise, et qui consiste à dire que l’Afrique serait née de l’Occident. Encore en 2007, Nicolas Sarkozy, président de la France, avec force et nihilisme, affirme que l’Afrique n’est jamais entrée dans l’histoire ! C’est tout le contraire, notre histoire est profondément ancienne, elle constitue même le point de départ de l’humanité. Nous ne devons plus fonctionner par mimétisme occidental car c’est une erreur grave. Je n’ai rien contre ces pays mais nous devons impérativement faire l’état des lieux de notre patrimoine culturel pour rétablir tout ce que l’on nous a subtilisés. Pour cela, il s’agit d’écrire nos propres récits, avec à l’esprit notre narration collective. 
Qu’est-ce que vous entendez par narration collective ? 
Comme je l’ai dit, notre patrimoine a été nié. Il s’agit pour nous de réécrire notre propre espace culturel avec nos récits, nos mythes, nos croyances, nos langues. Nous devons reconstituer notre patrimoine historique, culturel et social dans ses vraies définitions et dans son identité remarquable. Je pense qu’il faut entériner la sauvegarde de notre monde, pour vivre la consécration de notre histoire qui ne peut plus être celle d’une autre culture, la culture occidentale. Il s’agit pour nous d’écrire nos propres récits, formant une narration collective qui permette la réhabilitation définitive de notre patrimoine et de nos empreintes culturelles et sociales. De reformer cette narration collective permettra non seulement de partager notre histoire commune mais aussi de redessiner les perspectives du futur, de nos besoins, de nos stratégies, en matière d’éducation, de droit, de politique unitaire et de citoyenneté. Nous aurons alors un tracé ayant du sens pour répondre à nos véritables besoins sociaux, éducationnels et humains. 
Sur quelle base peut-on alors considérer le patrimoine africain ? 
La culture nègre est un héritage de l’Egypte pharaonique. Et nous le savons grâce notamment aux travaux de Cheikh Anta Diop et de Théophile Obenga. Par exemple, et contrairement aux idées reçues, les traces écrites les plus anciennes se trouvent en Egypte pharaonique. Les chercheurs datent à -4000 les premiers pictogrammes connus de la Vallée. Si l’on compare cela aux textes les plus anciens en Occident, ceux-là apparaissent seulement en -1400, ce qui confère un écart très important entre le système pharaonique et le milieu indo-européen. Ainsi la question de l’antériorité de l’écriture pharaonique semble résolue.  C’est donc intéressant de faire émerger les traces de la littérature, sous ses différentes formes au sein de la culture pharaonique et de sa préexistence au cœur de l’histoire de l’humanité. Cette influence originelle a contribué à la création du mythe occidental qui serait à l’origine de l’écriture. Or, si l’on s’attarde sur les écrits de l’Egypte pharaonique, on constate que les aspects religieux, philosophiques ou romanesques sont bien présents. Ce qui renforce l’hypothèse que l’Egypte pharaonique possédait les clés de la création littéraire. 
A travers ce que vous dites, on reconnait aussi vos déclarations et vos écrits autour de la renaissance africaine. Pouvez-vous nous rappeler ce que cela recouvre ? 
La renaissance africaine est une démarche qui propose un ensemble de valeurs en rupture avec les représentations afro-pessimistes. Cette démarche de rupture doit s’accompagner d’une unité africaine avec pour levier plusieurs articulations qui permettent d’œuvrer pour la renaissance : une unité culturelle avec la réappropriation du patrimoine historique ainsi que l’exercice des langues nationales ; mais aussi une unité économique et monétaire avec une réelle exploitation des richesses naturelles du continent et enfin une unité politique d’où doit émerger une véritable démocratie, la défense des droits humains fondamentaux et la lutte contre les corruptions. Mais cela doit s’accompagner d’une réelle prise de conscience, selon laquelle chaque africain doit recouvrer une image juste de soi avec l’estime et la confiance nécessaires à la réhabilitation de ses valeurs humaines, sociales, culturelles et artistiques. C’est pourquoi je crois aussi à la constitution des Etats-Unis d’Afrique car seule l’émergence d’un Etat fédéral est viable. Encore aujourd’hui, on est dans des stratégies d’évitement et l’Africain est son propre fossoyeur, un ennemi pour lui-même, en continuant de fonctionner sur des concepts iniques qui n’ont aucun sens. Les Occidentaux nous parlent de développement tout en continuant de tirer les ficelles financières et politiques. On ne va jamais se développer de cette manière, c’est un leurre. Certains hommes s’autoproclament penseurs du futur alors qu’ils ne sont que dans l’aliénation d’un académisme qui nous tire vers le bas et qui ne correspond pas à nos enjeux. 
Qu’est-ce que vous proposez pour remédier à cet immobilisme et engager le changement ? 
Je propose que la pensée soit partagée et que la réflexion soit ouverte sur nos paradigmes culturels et sociétaux. Souvent, les défenseurs du patrimoine africain, nous n’avons pas suffisamment la parole. Nous sommes interdits d’antenne, on torpille notre travail, avec ce sentiment encore trop présent de ne pas exister. N’oublions pas que Cheikh Anta Diop est mort avec le titre «d’assistant», sans reconnaissance et combattu jusqu’au bout. Son livre Nations nègres et cultures a été refusé partout et ceux qui ont reçu des titres n’ont rien produit. Trop souvent, on nous refuse l’antenne médiatique et l’expression dans l’espace public. On est confronté à des comportements d’évitement. En somme, nous ne devons rien attendre des hommes fantoches mais nous battre pour une reconnaissance légitime. Vous savez, en France, j’ai fait tout un travail de recherche en pédagogie autour de la poésie et de l’oralité. Il y a vingt-cinq ans, j’étais marginalisé, voire ridiculisé. Mais désormais, on reconnait mon travail au sein de l’institution de l’éducation nationale car on a compris que ce travail des fondamentaux de la langue, de la culture et de l’identité contribue à l’émergence des savoirs et des apprentissages. Au Sénégal, on ne parle pas de cette avancée et on nous évite. Mais nul n’est prophète chez soi ! 
C’est pour cela que vous avez créé en 2012, l’Institut culturel panafricain et de recherche qui se situe à Yenne ? Racontez-nous comment vous avez imaginé ce lieu de culture ? 
Oui, je voulais un espace de liberté où il soit possible de défendre notre idéal panafricain tout en demeurant dans l’ouverture culturelle, pédagogique et artistique. Et que nous soyons nos propres créateurs d’une structure qui parle de nous, de notre histoire, de nos arts, de notre diversité culturelle, sans enfermement. Nous avons aussi fondé une maison d’édition pour exister par nous-mêmes, sans qu’on nous oblige à penser sur le modèle occidental. Très souvent, la littérature africaine qui est publiée est tournée vers le commercial, ou le divertissement. Mais nous avons aussi une littérature qui engage notre propre récit et qui doit exister comme source de résistance. N’attendons rien de l’Occident ou des hommes à sa solde. Continuons à porter nos valeurs, nos cultures, nos arts, nos langues pour porter un regard sur nous et sur l’humanité, restons debout pour contrecarrer le refus de nous donner la parole. Cette parole, nous devons la prendre sans peur et sans honte. 
Pour citer vos propres mots, vous parlez de «décolonisation intellectuelle». Pouvez-vous nous en dire plus ? 
Oui, la décolonisation n’est pas seulement géographique ou politique. Elle doit s’accompagner d’une libération culturelle, philosophique et linguistique. Car on sait qu’une civilisation doit être maîtresse de son histoire, de ses valeurs, de sa conception sociale pour pouvoir assurer son devenir et son rapport au monde. Je pense que, nous Africains, nous devons mener ce processus de décolonisation mentale jusqu’au bout. Car nos sociétés sont encore trop conceptualisées autour des modèles des puissances occidentales qui ont, dans un souci de domination permanente, bouleversé tous nos schémas culturels, historiques, philosophiques, spirituels pour nous laisser exsangues et en rupture avec notre héritage ancestral. La pensée, la spiritualité et la résonnance culturelle de l’Afrique doivent reprendre leurs droits pour pouvoir contenir une influence occidentale encore trop paralysante pour  notre épanouissement. 
Comment ?
Je pense que la question linguistique est très certainement l’axe par lequel nous pouvons recouvrer notre mode de pensée. Nos éducations, nos travaux d’écriture, de recherche, d’oralisation sont dominés par les langues étrangères. Ce qui nous place dans ce que l’on peut nommer «l’esclavage linguistique». On sait combien une langue est médiatrice d’une culture, synonyme d’une vision philosophique et combien le mental intervient dans l’exercice d’une langue. C’est pourquoi nous de­vons valoriser nos langues africaines, nous devons travailler pour qu’elles soient de nouveau un mode de transmission, au sein de l’école notamment, pour refaçonner nos empreintes culturelles qui demeurent profondément attachées à la conception spirituelle de la cosmogonie africaine. Ainsi, nous avons tout un travail de reconnaissance à faire pour pouvoir affirmer notre totale liberté culturelle en utilisant nos langues originelles au cœur des sociétés. Nous devons créer nos propres outils linguistiques pour lire, dire, écrire dans nos langues nationales. Offi­cialisons une langue commune qui soit africaine pour l’avenir de notre patrimoine historique. Cette libération linguistique permettra de conduire une véritable renaissance culturelle et identitaire africaine qui sera la réponse à une volonté unitaire et panafricaine.

Auteur: Gilles Arsène TCHEDJI - Lequotidien

Aliou Sall démissionne!!!

Dakaractu a obtenu de source digne de foi l’information qui, à coup sûr, ne va pas laisser indifférent les acteurs du paysage politique : Aliou Sall, le frère du Président de la République, et maire de Guédiawaye, a démissionné de son poste d’Administrateur de la société Petro-Tim Sénégal. Un acte qu’il a posé aujourd’hui, alors qu’il est présentement dans la capitale française. 
Parallèlement, dakaractu a appris de la même source que suite à cette démission Timis Group qui semble tenir à sa collaboration avec Aliou Sall, a proposé à ce dernier un autre poste sans nul doute plus important : Directeur Marketing Afrique de la société mère, Timis Group. Une offre acceptée par le frère du Président Macky Sall non sans une conditionnalité acceptée par la multinationale de Franck Timis : opérer partout sur le continent, à l’exception du Sénégal. 
Pour finir, notre interlocuteur, qui souligne que Aliou Sall n’avait plus entrepris d’activités touchant à l’hydrocarbure au Sénégal depuis janvier 2015, informe que dans les prochains jours, Timis Group va nommer un autre Administrateur à la tête de sa filiale sénégalaise.


source:Dakaractu

Du Gaz au Sénégal : 7e rang mondial

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Gaz au Senegal

Le Sénégal possède un trésor : son gaz. Selon les informations de RFI, les dernières analyses des gisements découverts placeraient le pays au septième rang mondial. Il faudra entre cinq et sept ans pour exploiter ces richesses qui provoquent depuis une semaine des remous dans la sphère politique, avec notamment de vives critiques de l’opposition. Mais pour les autorités, les priorités sont désormais de trouver un acteur capable d’exploiter ce gaz.
Pour le Sénégal, c’est un véritable jackpot. Il y a six mois, les entreprises qui explorent les champs gaziers faisaient état de découvertes de niveau mondial. C’est désormais confirmé : selon différents spécialistes du secteur, les « réserves prouvées de gaz » placeraient le Sénégal au septième rang mondial. Un classement qui pourrait d’ailleurs s’améliorer car l’exploration - 500 millions de dollars ont été injectés - n’est pas terminée.
Et dans le même temps, la seconde phase est lancée. Actuellement, les négociations sont en cours avec les multinationales du secteur. Et celles capables de lancer l’exploitation et la production du gaz se comptent sur les doigts d’une main. A en croire les estimations des spécialistes, il faudra mettre sur la table près de dix milliards de dollars. Les querelles politiques actuelles, les accusations de l’opposition, pourraient d’ailleurs refroidir certains investisseurs.
Au sommet de l’Etat, ces négociations sont bien évidemment suivies de près par le président Macky Sall. Les autorités viennent de créer le Comité d’orientation stratégique du pétrole et du gaz.
Cinq à sept ans seront nécessaires pour que l’exploitation du gaz soit effective, pour que l’argent rentre dans les caisses de l’Etat. Avec ces découvertes exceptionnelles de gaz, la volonté de Macky Sall d’inscrire dans la Constitution – l’article 25 -, « le droit imprescriptible des populations sur les ressources naturelles » prend désormais tout son sens.

Auteur: RFI 

jeudi 22 septembre 2016

LE DOSSIER PETROTIM : L'ARNAQUE DU SIECLE

«Petro Tim est à la base du départ de Nafy Ngom Keita de l'Ige. C’est encore Petro Tim qui est à l'origine du départ de Mme Keïta de l'Ofnac», a soutenu le journaliste d'investigation Baba Aidara qui, depuis les Etats-Unis, met à nu plusieurs irrégularités nées de l’ancienne gestion par le régime Wade, dans ce dossier polémique.
«Tout est irrégulier du 17 janvier 2012, date de la signature du contrat jusqu'au 19 juin 2012, date de la signature du décret», précise-t-il d’emblée, dans un entretien au quotidien L’As. Entretien dans lequel Baba Aidara indique qu’ «Au lendemain du départ de Me Abdoulaye Wade de la Présidence de la République, le britannique Tullow Oil avait attaqué le contrat signé par Karim Wade. Aussitôt, le Président Macky Sall a trouvé une belle occasion d'étrangler Karim Wade et son père. C’est ainsi qu’il a transmis le dossier à l'Inspection générale d’Etat (Ige). A la suite de ses investigations, l’Ige a fait des recommandations et la plus importante, c’était d’annuler le contrat signé par Karim Wade».
Non-respect du code pétrolier sénégalais
«Le Président Macky Sall, qui était dans ces dispositions, a finalement changé de posture, car Eddie Wang et son ami Frank Timis se sont rapprochés du frère du Président Aliou Sall. Ce dernier a décanté la situation en intervenant auprès de son frère. Le 19 juin 2012, le président de la République a signé un décret pour attribuer les licences Saint-Louis et Kayar à la compagnie Petro Tim limited créée le 19 janvier 2012, c'est-à-dire deux jours après la signature du  contrat par Karim Wade qui n'avait pas respecté le code pétrolier sénégalais», ce que Macky Sall n’est pas censé ignorer, compte tenu de son parcours à Petrosen, fait-il remarquer.
En réaction à la déclaration de presse du Premier ministre Mohamed Dionne sur les contrats pétroliers, le journaliste estime que, pour «fermer ce chapitre et jouer la carte de la transparence, nous n'avions pas besoin de tout ce discours de politique pétrolière. Il faut juste déclassifier le rapport de l'Ige avant la date du 19 juin 2012 qui marque la signature de ce décret qui, aujourd'hui, est à la base du feuilleton pétrolier et gazier du Sénégal… C'est ce qui, conclut-il, a précipité le départ de Mme Nafy Ngom Keita de l'Ige. Petro Tim est à la base du départ de Nafy Ngom Keita de l'Ige. C’est encore Petro Tim qui est à l'origine du départ de Mme Keïta de l'Ofnac», souligne encore Baba Aidara.

Auteur: seneweb News - Seneweb.com

NON AUX APE

http://seneweb.com/news/Societe/guy-marius-ndiaye-arrete_n_193719.html

Le coordonnateur national du Collectif Non aux Ape a été arrêté, a appris Seneweb. Selon ses camarades, Guy Marius Sagna, initiateur de la marche de protestation à la Place de l’Obélisque, a été interpellé suite à une interview qu’il a accordée aux journalistes.
« Après avoir donné une interview à des journalistes, il est entré dans un cybercafé au point E. Les policiers l'ont trouvé sur place mais la gérante leur a fait savoir qu'ils sont dans un lieu privé et ils ont obtempéré », explique un des manifestants. A l’en croire, c’est au moment où il est sorti pour se rendre à la boutique qu’il a été empoigné par un Asp, qui lui a demandé ce qu’il disait aux journalistes.
« Il a refusé de lui répondre en se débattant. L’uniforme de l’agent s’est déchiré. C’est ainsi qu’il a été menotté et embarqué », raconte son camarade. La marche du Collectif Non aux Ape a été organisée en marge de la visite au Sénégal de Manuel Valls, Premier ministre Français. Ce, pour protester contre la signature des Accords de partenariat économique (Ape), le « Franc CFA », l’immixtion de la France dans la crise au Gabon.

mercredi 17 août 2016

Haut Conseil de Recasement

Macky Macky ....
Pourquoi tiens tu coûte que coûte a caser tes aides de camp ou plutot les gens de ton maquis.
Le SENEGAL  n'est pas un gateau a partage.La satisfaction et la reconnaissance de la part des gens de ta parti ne devrait point te mener a vouloir créer des postes coûteux et inutiles pou notre cher SENEGAL. Les politiques dans leur choix ne sont point objectifs sinon a de rares exception aucunes quand il s'agit de nominer a des postes .
Mon pays va mal car nos politichiens font toujours le parti avant la patrie. Ils utilisent nos institutions comme sites de re-casement de leur sympathisant et militant.Il est temps que cela cesse et que nos politichiens aillent une posture plus patriotique. Qu'enfin les hommes qu'il faut soit mis a la place qu'il faut.
Macky arrête de maquiller tes institutions et nominations partisane sur la base de raison d'ETAT alors que les priorités sont ailleurs.
L'education peine a s' stabiliser .Depuis plus de cinq ans le secteur est mine par des réclamations e manifestations intestines . les syndicats voient leur revendication range dans les tiroirs .Le gouvernement de rupture et la sobriété s'est metamorphose en gouvernement de Xoumbaay et de Mboumbaay.
Macky a trahi le peuple .

mercredi 27 juillet 2016

La Corruption : Un Mal ,Un frein pour le developpement

La corruption , ce phénomène qui a su resister a travers les ages, ne cessent de s'amplifier dans les pays sous développes et ceux en voies de développement.
C'est un mal qui gangrène notre société . Une plaie interne qu'il faut ôter au risque de voir l’économie s’écrouler.
Cependant reste a voir les mobiles de telles actes ou pratiques. 
Pourquoi la corruption existe t-il jusqu'au plus haut sommet de l'administration?
La pauvreté doit elle être une motif pour tendre vers le déshonneur et vendre sa dignité?
Toutefois il urgent pour les gouvernants de voir la situation des agents publics afin que leur condition de vie et leur vécu puisse être en adéquation avec l'emploi exercer. Afin que ces derniers ne se sentent plus dans le besoin seul gage d'une administration performante et infaillible.