Source:rt.com
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lundi 17 octobre 2016
Lettre de Thierno Bocoum à Barthelèmy Dias: " L'épée de Damocles qu'on veut enfoncer dans ton crâne..."
Barth, certains de ceux qui t'accusent aujourd'hui ou qui s'emmurent dans un silence inquiétant suite à ta citation à comparaître t'ont bien souvent adulé. Ils ont loué ton courage quand il fallait faire face à l'arbitraire. Ils guettaient la lumière de ta torche pour pouvoir se rapprocher, sans crainte.
A l'époque, c'était toute une machine de défense de la république qu'il fallait démolir. Tu étais une des cibles privilégiées. Je sais ce que cela coûte. Je faisais également parti des cibles. Dans nos multiples déplacements, un danger permanent nous guettait.
Comme par hasard, on feint d'oublier que tu n'es parti attaquer personne. On feint d'oublier que les nervis envoyés n'ont pas quitté les lieux même avec l'arrivée de la police parce qu'ils ne craignaient rien et semblaient jouir d'une immunité. On feint d'oublier beaucoup trop de choses et c'est parfois bien insuffisant que de décrire ou de dire quand tout vient d'un vécu. Dommage que nous ne pouvons revivre avec tous ceux qui te jugent aujourd'hui les moments qui ont conduit à la mort tragique de notre compatriote Ndiaga Diouf.
Ne fuyons pas le débat. Ne rasons pas les murs. Ton cas nous concerne tous. Je veux parler de tous ceux qui ont combattu pour une alternance en 2012.
Te juger devant nos juridictions et rendre justice est un acte normal et attendu. Nul n'est au dessus de la loi. Tu l'as réclamé toi-même. Tu as même anticipé sur la levée de ton immunité parlementaire.
Mais pourquoi attendre que tu te désolidarises de leur politique macabre pour te coller un procès ?
Il y'a bien anguille sous roche. L'épée de Damocles qu'on veut vraisemblablement enfoncer dans ton crâne après avoir constaté ton refus de le voir suspendu au dessus de ta tête révèle bien les dessous politiques de ta convocation.
Cette triste manière d'instrumentaliser notre justice en lui choisissant ces moments de procès sur la base d'une appréciation politicienne est inacceptable.
Ce sont ceux qui t'avaient défendu hier qui s'en prennent à toi aujourd'hui. Ce sont ceux que tu as aidés à se hisser au sommet qui cherchent à t'anéantir. Le motif n'a pas changé. C'est de la politique. Mais ce sont les intérêts qui ont honteusement changé.
Courage, Barth. Que justice soit rendue. Une justice sans aucune influence politique.
Que Dieu te garde.
Thierno Bocoum
A Podor Le Chef de Village se pend

Les commentaires vont bon train à Yawaldé Yirlabé. Les motifs qui auraient poussé le chef de ce village de la commune de Boké Dialloubé, dans le département de Podor, à se donner la mort par pendaison, restent méconnus.
Mais l’acte intrigue les populations de cette contrée dont la surprise démesurée laisse soulever des hypothèses tendant à voir clair sur ce drame, d’autant plus que Aliou Demba Hott est connu pour sa bonté, sa piété et son ouverture. Les qualificatifs sont communs et les populations sont unanimes dans les mots qui peignent leur chef de village.
Le corps de Aliou Demba Hott a été découvert suspendu à une branche d’un arbre, dans la brousse, par des bergers qui partaient faire paître leurs bêtes. Le défunt, âgé de 70 ans, souffrait de troubles mentaux depuis 20 ans, d’après certaines informations. Ce qui pourrait expliquer, selon eux, cette mort par pendaison.
D’autres, par contre, croient savoir que des problèmes familiaux seraient à l’origine du décès. La brigade de gendarmerie de Pété a ouvert une enquête pour élucider cette affaire.
AÏDA COUMBA DIOP
Mais l’acte intrigue les populations de cette contrée dont la surprise démesurée laisse soulever des hypothèses tendant à voir clair sur ce drame, d’autant plus que Aliou Demba Hott est connu pour sa bonté, sa piété et son ouverture. Les qualificatifs sont communs et les populations sont unanimes dans les mots qui peignent leur chef de village.
Le corps de Aliou Demba Hott a été découvert suspendu à une branche d’un arbre, dans la brousse, par des bergers qui partaient faire paître leurs bêtes. Le défunt, âgé de 70 ans, souffrait de troubles mentaux depuis 20 ans, d’après certaines informations. Ce qui pourrait expliquer, selon eux, cette mort par pendaison.
D’autres, par contre, croient savoir que des problèmes familiaux seraient à l’origine du décès. La brigade de gendarmerie de Pété a ouvert une enquête pour élucider cette affaire.
AÏDA COUMBA DIOP
BARTHÉLEMY DIAZ CRACHE DU FEU
Arrêté et mis en prison sous Wade, Barthélémy Dias a été libéré à l’accession de Macky Sall au pouvoir. C’est sous ce même régime qu’il est sur le point d’être présenté à nouveau devant le juge pour la même affaire : l’attaque de la mairie de Mermoz-Sacré Cœur, qui a coûté la vie au lutteur Ndiaga Diouf. Retour sur une affaire judiciaire qui sent fort une arme de règlement de comptes politiques.
Le parquet de Dakar a exhumé l’affaire Ndiaga Diouf. Du nom de ce jeune lutteur tué le 22 décembre 2011 lors de l’attaque de la mairie de Mermoz-Sacré Cœur. Il a distribué des citations à comparaître à Barthélémy Dias, édile de la commune concernée, ainsi qu’à Habib Dieng et Boubacar Faye.
Le parquet de Dakar a exhumé l’affaire Ndiaga Diouf. Du nom de ce jeune lutteur tué le 22 décembre 2011 lors de l’attaque de la mairie de Mermoz-Sacré Cœur. Il a distribué des citations à comparaître à Barthélémy Dias, édile de la commune concernée, ainsi qu’à Habib Dieng et Boubacar Faye.
Le trio devrait être jugé jeudi prochain devant le tribunal correctionnel. Le premier est poursuivi pour coups mortels et les deux autres pour complicité de coups et blessures volontaires et détention illégale d’armes.
Malgré la gravité des faits et les risques qui pèsent sur sa tête, Dias se montre confiant. Il dit : « C’est la politique qui m’a mis en prison et c’est la politique qui m’a sorti de prison. Et, aujourd’hui, c’est pour des raisons politiques que certains considèrent qu’ils peuvent instrumentaliser la justice sénégalaise. Je vais répondre à la justice sénégalaise parce que je suis convaincu que si les magistrats disent le droit, je sortirai vainqueur de ce combat. »
Retour sur le lieu du crime
Une affaire politique ? Difficile de contredire le maire socialiste de Mermoz-Sacré Cœur.
Rétrospective d’une histoire qui a pris ses racines sous Abdoulaye Wade avant de se tasser et de repartir de plus belle sous Macky Sall.
Jeudi 22 décembre. Le Sénégal est témoin d’un spectacle qui renvoie aux années sombres de New York avec ses violentes guerres des gangs. Au milieu d’un groupe de jeunes armés de pierres, Barthélémy Dias, maire de Mermoz-Sacré Cœur fait face à un des gros bras surgis de véhicules postés aux alentours des locaux de sa municipalité. Un pistolet dans chaque main, il tirait en direction des assaillants. Dans une vidéo qui a fait le tour du monde, un de ses partisans l’encourageait à se rapprocher de ses cibles et de vider ses chargeurs sur elles. Les tirs durèrent plusieurs minutes avant que les « visiteurs » ne remontent dans leurs véhicules pour se fondre dans la nature.
La police était témoin de la scène. Visiblement satisfait de sa réaction musclée, Barthélémy Dias reconnaît avoir dégainé et atteint deux ou trois « agresseurs ». Ndiaga Diouf, un jeune lutteur de la banlieue, qui a perdu la vie suite à ses blessures subies lors de l’attaque, faisait-il partie victimes du maire socialiste ? Mystère.
Barthélémy Dias, hors d’état de nuire… à Wade?
Mercredi 28 décembre. Après 72 heures de garde à vue, Barthélémy Dias est inculpé et placé sous mandat de dépôt. Il est poursuivi pour « homicide volontaire, détention d’arme sans autorisation administrative et coups et blessures volontaires ».
À l’époque, le pouvoir d’Abdoulaye Wade était au plus mal. Les tensions sociales couplées aux coups de boutoir de l’opposition, regroupée au sein de Benno bok yakaar, pourrissaient la vie aux libéraux. Les événements du 23 juin avaient fini de sonner le glas d’un régime aux abois. Barthélémy Dias, qui n’accordait aucun répit à son « grand-père » Wade, passait pour une cible à abattre.
Sa réaction face aux assaillants de sa mairie était du pain béni. Il est arrêté et mis en prison. Après un court séjour à Rebeuss, il est transféré à Tamba. S’ensuit une longue bataille politico-judiciaire sur fond de course pour la présidentielle de 2012.
Février 2012. Les avocats du maire socialiste saisissent la Cour de justice de la Cedeao, considérant que leur client est victime de détention arbitraire. Le 23 mars, l’organe de la Cedeao tranche. La demande de Dias est rejetée. Le Sénégal, dit-on dans l’arrêt, « n’a pas commis de violation des droits de l’homme à l’encontre de M. Dias ».
Macky Président, la revanche de Dias
Débouté, le jeune responsable socialiste peut se consoler de la victoire, deux jours après la publication de la décision de la Cedeao, de la victoire de Macky Sall au deuxième tour de la présidentielle. Le régime de Wade, qu’il combattait de toutes ses forces, est renversé.
Sur le terrain judiciaire l’affaire est toujours pendante. Le nouveau pouvoir s’agite dans les coulisses pour la libération de Barthélémy Dias. Le procureur de la République de l’époque, Ousmane Diagne, pose son véto. Il laisse le maire de Mermoz-Sacré Cœur croupir en prison en refusant de lui décerner un non-lieu.
Ousmane Diagne dont les relations avec le ministre de la Justice étaient tendues à ce moment-là, sera remplacé par Serigne Bassirou Guèye. Mais ce n’est que le 22 mai 2012 que Dias sort de prison. Il bénéficie d’une liberté provisoire. Il reste sous contrôle judiciaire.
Le Ps est à moitié satisfait de la libération de l’une de ses principales figures. « C’est une bonne nouvelle pour le Parti socialiste, mais le combat n’est pas terminé. Nous allons continuer la lutte jusqu’à obtenir un non-lieu total parce que nous n’avons jamais perdu de vue que Barthélémy est innocent », a déclaré le porte-parole des Verts, Abdoulaye Wilane.
Même si l’affaire était encore pendante et malgré les protestations de la nouvelle opposition et de la famille de Ndiaga Diouf, le nouveau régime investit Dias sur la liste de Benno bok yakaar pour les législatives. Il obtient son siège à l’Assemblée nationale et peut, désormais, brandir son immunité parlementaire pour échapper à toutes poursuites dans le cadre de l’affaire de l’attaque de sa mairie.
Le tournant des Locales de 2014
Ça ne sera pas nécessaire. Entre partisans de la majorité, c’est l’entente parfaite. Le jeune responsable socialiste peut dormir tranquille, la justice semble avoir rangé son dossier.
Mais l’approche des législatives de 2014 va tout changer. Khalifa Sall est à la tête de la coalition Taxawu Ndakaru pour la reconquête de la mairie de la capitale. Barthélémy Dias est dans ses rangs. En face d’eux, Mimi Touré, à l’époque Premier ministre, tête de liste de Benno bok yakaar.
Taxawu Ndakaru rafle la mise. La pilule est amère pour le régime de Macky Sall. Les premiers nuages s’amoncellent au-dessus des rapports entre Dias et l’Apr. Les échanges de piques se multiplient. Comme par hasard, de rumeurs font état de la décision du doyen des juges de remettre sur la table l’affaire Ndiaga Diouf. On était au mois d’octobre 2014, les plaies des dernières locales, trois mois plus tôt, ne sont pas encore cicatrisées du côté de la majorité présidentielle.
Barthélémy Dias prend les devants. Il promet de saisir le président de l’Assemblée nationale pour demander la levée de son immunité parlementaire. Dans la foulée, il martèle avoir agi en légitime défense.
Auparavant, Sémou Diouf et Baye Moussé Bâ dit Bro, désignés comme deux des exécutants de l’attaque de la mairie de Mermoz-Sacré Cœur, obtiennent un non-lieu. Dias a fustigé cette décision.
Le doyen des juges n’ira pas plus loin. Faisait-il du bluff, histoire de calmer les ardeurs d’un des membres de la majorité qui ne cessait de critiquer la gouvernance de Macky Sall ? Y aurait-il eu des tractations en coulisses pour retenir sa main ?
Le Parquet remet le couvert
Dans tous les cas, le député socialiste ne sera plus inquiété. Jusqu’à ce mois d’octobre 2016, près de 5 ans après les faits. Dans un entretien paru dans le journal Libération, le député Benno Seydina Fall « Boughazelli » réclame que Barthélémy Dias soit jugé. Il pousse le bouchon jusqu’à menacer d’une plainte le ministre de la Justice, Sidiki Kaba, si son collègue n’est pas présenté devant un tribunal.
Simple coïncidence ou relation de cause à effet, le parquet vient de décerner des mandats à comparaître à Barthélémy Dias ainsi qu’à ses supposés complices. Ils sont convoqués jeudi prochain devant le tribunal correctionnel. Dias est poursuivi pour coups mortels tandis qu’Habib Dieng et Boubacar Faye devront répondre des chefs de complicité de coups et blessures volontaires et détention illégale d’armes.
Pour le maire de Mermoz-Sacré Cœur il ne fait aucun doute, sa convocation relève du règlement de comptes politique. « Aujourd’hui, c’est pour des raisons politiques que certains considèrent qu’ils peuvent instrumentaliser la justice sénégalaise »
En tout cas, l’action enclenchée par le Parquet se déroule dans un contexte où les relations entre Barthélémy Dias, d’un côté, et la coalition Benno bok yakaar et la direction du Ps, de l’autre, sont tendues. Le maire de Mermoz-Sacré Cœur multiplie les saillies contre la majorité présidentielle et le régime de Macky Sall. Aussi, il ne manque pas une occasion d’égratigner les principaux responsables socialistes, revendiquant ostensiblement sa proximité avec le maire de Dakar, Khalifa Sall.
D’ailleurs c’est dans cet esprit qu’il a battu campagne pour la victoire de la liste de ce dernier pour l’élection des Hauts conseillers des collectivités territoriales, le 4 septembre dernier avant de démissionner du bureau de l’Assemblée nationale et de prendre part hier, vendredi 14 octobre, à la marche de l’opposition contre le pouvoir de Macky Sall.
Auteur: Seneweb-news
vendredi 14 octobre 2016
Macky : Deception populaire
Sall Ngaari t'avais promi un gouvernement sobre est vertueux.
Sall Ngaari t'avais promi une rupture.
Le pays a porter en toi tout son espoir.
Mais en fin de compte c'est du Wade sans Wade.
Une dynastie Faye-Sall, tu as instaure
Toi qui vivait sous le seuil de la pauvreté y'a moins de 5 ans est devenue Milliardaire.
Toute ta famille s'est enrichi su le dos des sénégalais.
Toi et ton frère ont piller nos ressources
Tu as aussi fait de ton frère un intouchable
Macky tu as déçu on peuple
Macky tu as trahi ton peuple.
Les droits et libertés tu as restraints
Ta dictature est vraiment en marche
Mais sache qu'on sera pas spectateur
Le peuple se lèvera le peuple te renversera
Non par la violence mais par une volonté populaire
Et par le biais des urnes.
La guillotine est tout ce que tu mérite!!!
Sall Ngaari t'avais promi une rupture.
Le pays a porter en toi tout son espoir.
Mais en fin de compte c'est du Wade sans Wade.
Une dynastie Faye-Sall, tu as instaure
Toi qui vivait sous le seuil de la pauvreté y'a moins de 5 ans est devenue Milliardaire.
Toute ta famille s'est enrichi su le dos des sénégalais.
Toi et ton frère ont piller nos ressources
Tu as aussi fait de ton frère un intouchable
Macky tu as déçu on peuple
Macky tu as trahi ton peuple.
Les droits et libertés tu as restraints
Ta dictature est vraiment en marche
Mais sache qu'on sera pas spectateur
Le peuple se lèvera le peuple te renversera
Non par la violence mais par une volonté populaire
Et par le biais des urnes.
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Urgent: Le Senegal a feu et a Sang
Sous la dictature et la restriction des droits et libertes des citoyens l'ultime arme demeure le faire face. Ceci aussi conduit au bain de sang .

Malick Noel Seck crache du feu sur Aliou Sall
La détermination est visible sur le visage de Malick Noël Seck. Venu prendre part à la marche de Manko Wattu Sénégal, retransmise en direct sur Dakaractu, le leader de « Moom Sa reew » estime qu’Aliou Sall ne respecte pas les Sénégalais. Sa démission de Pétrotim et sa nomination presque simultanée par Franck Timis à un poste de directeur Marketing Afrique de Timis Group sont, pour lui, un irrespect caractérisé vis-à-vis des populations Sénégalaises. Pour ce qui est de la déviation imposée par le préfet par rapport à l’itinéraire initial, le socialiste parle de décision politique inopportune à fouler au pied...
source: Dakaractu.com
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