Rechercher dans ce blog

mardi 18 octobre 2016

Les Etats-Unis devront-ils aussi payer pour leurs crimes en Irak?

L’Arab project in Iraq, un groupe de lobbyistes irakiens dirigé par Najeh al-Meezan, va demander au Parlement de Bagdad de voter une loi permettant aux Irakiens de réclamer des compensations aux Etats-Unis pour les «exactions » commises dans leur pays par les troupes américaines, les contractors et les escadrons de la mort créés par la CIA.
 Les Etats-Unis ont envahi l'Irak en 2003.
L’initiative prise par l’Arab project in Iraq fait suite au vote de la loi JASTA (Justice Against Sponsors of Terrorism Act), le 28 septembre dernier, par les deux chambres du Congrès US. Cette loi permet notamment aux familles victimes des attentats du 11 septembre 2001 d’engager des poursuites contre l’Arabie saoudite « soupçonnée » d’avoir aidé les pirates de l’air ayant écrasé leur avion sur les tours du World Trade Center (15 des 19 terroristes étaient de nationalité saoudienne). Le nom du prince Bandar, alors ambassadeur d’Arabie à Washington, proche de George W. Bush et de Dick Cheney, est cité dans les 28 pages, déclassifiées en juillet 2016, du rapport de la Commission d’enquête sur les attentats.
En 2007, l’Opinion Research Business (ORB) a estimé à 1 220 580 le nombre des victimes civiles en Irak, actualisant l’étude de chercheurs de l’Université Johns Hopkins – publiée un an plus tôt par le journal médical britannique The Lancet – qui en avait décompté plus de 600 000. Au-delà de labataille sur le nombre d’Irakiens tués, on imagine le nombre de procès qui pourraient être intentés contre les Etats-Unis.
Le président Obama avait opposé son véto à la promulgation de la loi JASTA, arguant qu’elle «aurait un impact néfaste sur la sécurité nationale des Etats-Unis». Elle pourrait en effet conduire des fonctionnaires américains devant les tribunaux alors qu’ils jouissent d’une immunité judiciaire partout où les Etats-Unis interviennent militairement. Elle ne le met pas non plus à l’abri de poursuites judiciaires pour les assassinats qu’il ordonne via ses drones tueurs.
Pression de l’opinion publique et campagne électorale obligent, le Congrès a confirmé son vote, mais a laissé entendre qu’il pourrait y apporter quelques modifications plus tard. On devine lesquelles…
En attendant, l’Arab project in Iraq s’est engouffré intelligemment dans la brèche ouverte par la loi JASTA. Les députés irakiens suivront-ils ? Les agents américains qui peuplent le Parlement de Bagdad sont sans doute déjà à l’œuvre pour enterrer le projet que Najeh al-Meezan entend déposer.

Lettre Diplomatique de laSyrie au Conseil des Nations Unies


JPEG - 39 ko

D'ordre de mon gouvernement, je souhaite vous informer de ce qui suit.
Le Gouvernement de la République arabe syrienne, ayant à l’esprit la sécurité des citoyens de l’est d’Alep et souhaitant y normaliser la situation et permettre la reprise complète des services publics, se déclare entièrement prêt à :
• Assurer la sécurité des citoyens qui souhaitent quitter la zone, et réunir toutes les conditions pour qu’ils puissent vivre décemment ;
• Garantir la sécurité des individus armés qui souhaitent quitter la zone et régulariser leur statut ;
• Garantir la sécurité des individus armés qui souhaitent se rendre dans d’autres endroits de leur choix en emportant leurs armes individuelles ;
• Évacuer les blessés et leur fournir une aide médicale.
Le gouvernorat d’Alep a ouvert à cette fin plusieurs couloirs sécurisés.
Le Gouvernement syrien se tient prêt à examiner toute proposition pouvant favoriser la réalisation des objectifs susmentionnés.

Le pemier ministre Irakien annonce l'offensive pour rependre mossoul

 Le Premier ministre irakien, Haïder al-Abadi, a annoncé le début de la bataille de Mossoul. La totalité de la presse atlantiste se réjouit de la libération à venir de la ville, actuellement occupée par Daesh.
En réalité, l’armée irakienne ne joue ici qu’un rôle de façade. La véritable puissance de feu appartient à la Coalition conduite par le Pentagone, puis aux unités anti-terroristes (Forces spéciales) dépendant du Premier ministre, et enfin par les milices chiites, kurdes et sunnites.
Les habitants de Mossoul avaient accueilli Daesh et une partie d’entre eux le soutiennent. Ils n’adhèrent pas pour autant à toute son idéologie, mais voient en lui le bras par lequel ils peuvent retrouver leur puissance d’avant le renversement du président Hussein.
Dans le cas où Daesh opposerait une résistance, le Pentagone n’a aucun scrupule à bombarder indistinctement les 1,5 million d’habitants de la ville. Il a toutefois fait construire un camp d’urgence pour abriter 800 000 personnes susceptibles de fuir les combats. Mais il n’a rien prévu pour les soigner ou les nourrir.
En réalité, Daesh devrait se retirer de Mossoul et se replier librement en Syrie, comme cela a déjà eu lieu à Falloujah [1]. Dès lors, Washington pourrait accepter la paix civile en Syrie et laisser Damas se débrouiller avec Daesh.

Mahmoud Darwich ; le défunt poète palestinien donne toujours des cauchemars à Israël

Contrairement à ce qu’on peut penser ; ce n’est ni le Hamas ni le Jihad Islamique ni l’Iran ou les pays arabes qui donnent des cauchemars à Israël mais c’est le poète palestinien,Mahmoud Darwich. En tout cas, c’est le journal israélien Haaretz  qui l’écrit sous le titre « Le défunt poète national palestinien va continuer à hanter Israël »  lorsqu’il est revenu sur la polémique suscitée en Israël par l’émission consacrée par la radio israélienne au grand poète palestinien Mahmoud Darwish (mort en 2008).

Après la sortie désastreuse de M Lieberman ministre israélien de la défense contre la radio israélienne qui a consacré une émission à l'œuvre du poète Palestinien ; Miri Regev, ministre de la Culture israélienne, a déclenché elle aussi une vive polémique en Israël en quittant une soirée de remises de prix pour l’industrie du cinéma qu’elle présidait lors de la lecture d’un poème, écrit par Mahmoud Darwich par l’acteur israélien Yossi Tzaberi et le chanteur du groupe de rap Dam. 
Le journal israélien Haaretz explique que « Le spectre du poète national palestinien Mahmoud Darwich ne nous quittera jamais. Toutes ces années, une chasse aux sorcières a concerné sa poésie qui a agacé les Israéliens... Il disparaît mais revive à nouveau. Il n'y a pas moyen d'y échapper. Aucun des fantômes de la guerre de 1948 ne nous laissera jusqu'à ce que nous reconnaissions la culpabilité et reconnaissons le péché et en assumons notre responsabilité en présentons des excuses, en payant des indemnités et, surtout, changer nous-mêmes. Autrement, les fantômes continueront à nous tourmenter et ne nous laisserons aucun repos.
Le plus récent scandale concernant le poète Darwich, qui a été fait par deux ministres ignorants : le ministre de la Culture et des Sports Miri Regev et le ministre de la Défense Avigdor Lieberman, qui n’ont jamais lu un seul poème de Darwich. Dans leur ignorance, les ministres ne savaient qu’attaquer. Ils savaient que, plus que toute autre figure, Darwich atteint le nerf le plus sensible de la société israélienne et qui rend les Israéliens fous chaque fois. Ils essaient toujours de dissimuler, cacher, nier par le mensonge et la répression - mais toujours sans succès.
 Il expose une plaie béante, ce qui le rend hors-limites. Si les Israéliens avaient été convaincu qu'il n'y avait pas péché et aucun saignement ni blessure, ils n'auraient pas eu si peur de sa poésie. S'ils étaient convaincus que tout avait été fait correctement à l'époque en 1948, Darwich aurait été laissé dans les bibliothèques.
Mais un grand péché a eu lieu ici. La création d’Israël accompagnée par le crime impardonnable de nettoyage ethnique de larges parties du pays. Aucune plantation du Fonds national juif ne peut couvrir les ruines morales sur lesquelles l'Etat a été construit. Israël a ajouté l'insulte à l'injure en ne permettant pas aux Palestiniens qui ont été expulsés ou ont fui pour revenir. Un millier de témoignages historiques, que nous évitons également comme le feu, n’ont d'égale une seule ligne de poésie de Darwich. En 2016, Israël gère les Palestiniens exactement comme il l'a fait en 1948. Voilà pourquoi Darwish ne quitte pas Israël, et voilà pourquoi il est si effrayant pour le pays : il affronte Israël avec la vérité la plus crue sur elle-même." Voir la totalité de l’articlehttp://www.haaretz.com/opinion/.premium-1.732885
Mahmoud Darwich, profondément engagé dans la lutte de son peuple, n'a pour autant jamais cessé d'espérer la paix et sa renommée est internationale. Il a publié plus de vingt volumes de poésie, sept livres en prose et a été rédacteur de plusieurs publications, comme Al-jadid - (Le nouveau), Al-fajr (- L'aube), Shu'un filistiniyya (- Affaires palestiniennes) et Al-Karmel. Il est reconnu internationalement pour sa poésie qui se concentre sur la nostalgie d’une patrie perdue. Ses œuvres lui ont valu de multiples récompenses et il a été publié dans 40 langues.
Arraché à sa terre à l’âge de 6 ans et éternel exilé, du Caire à Beyrouth, de Paris à Tunis, puis Amman et plusieurs capitales occidentales dont Paris il disait ”J’habite dans une valise” Darwich avait parlé aussi d’amour alors que la mort frappait à sa porte tous les jours. Bravant la peur et les interdits, il délivra son message aux quatre coins de monde, offrant ainsi une autre approche que la seule revendication politique. Il participa à mieux faire connaître son pays, sa langue, sa culture, son peuple. Avec la naissance de l’Autorité palestinienne il prit du recul avec l’action politique tout en restant fermement engagé contre les processus visant à brader sa terre.
Ensuite, il s’est retourné vers ses premières inclinations. « … le poème d’amour traditionnel. Laissant le temps au temps et la terre à la poussière, il semble avoir effectué dans ce virage littéraire un travail sur lui-même qu’il aspirait tant mais que les événements ne lui permettaient pas. Militante et nationaliste, fervente et singulière, tout d’abord, même si Darwich s’en défend : ses textes ont été interprétés et chantés dans le monde entier comme le symbole de la liberté, de la révolution… ».
Le président Palestinien a vu juste en disant lors de son inhumation en 2008 que "Nous ne pouvons croire qu'il est parti", devant des membres de la famille de Darwich, dont sa mère de 92 ans, des responsables, des diplomates et des dignitaires religieux. « Tu resteras avec nous Mahmoud car tu nous a laissé tout ce qui nous unit. ". La France était représentée à la cérémonie par l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin, qui connaissait personnellement Darwich auquel il s'est référé, dans un de ses ouvrages, comme un homme qui "a la lumière d'une étoile triste".

Oui Mahmoud Darwich n’est jamais parti car n’est-ce pas lui qui écrivait "J'ai la nostalgie du pain de ma mère, du café de ma mère, des caresses de ma mère... Et l'enfance grandit en moi, jour après jour, et je chéris ma vie, car si je mourais, j'aurais honte des larmes de ma mère"

Sourcehttp://www.agoravox.fr/actualites/international/article/mahmoud-darwich-le-defunt-poete-185645

«Si la Russie ne s’attaque pas Daesh, comment expliquer la libération de Palmyre?»

Depuis février les Etats-Unis promettent de séparer les forces soi-disant modérées de celle du Front Al-Nosra, et n'ont toujours pas réussi à le faire, s’indigne Daniel McAdams, le directeur exécutif de Ron Paul Institut.
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a qualifié les combats à Alep en Syrie de la «pire catastrophe humanitaire depuis la Seconde Guerre mondiale». Il a ajouté que la Russie pourrait y mettre fin, mais ne le fait pas, accusant Moscou de commettre tous les jours des «crimes contre l'humanité».
RT : John Kerry a accusé la Russie de se servir de la présence d'Al-Nosra et de Daesh en Syrie comme d’un prétexte pour apporter son soutien militaire à Bachar el-Assad. Est-ce vraiment l'attitude de la Russie ?
Daniel McAdams (D. M.) : Selon les déclarations du département d'Etat lui-même, à Alep-Est la Russie se bat contre l’Al-Qaïda. Ce sont aussi les Etats-Unis qui disent que ces soi-disant rebelles modérés et Al-Qaïda sont désespérément entremêlés.
Les Etats-Unis promettent depuis février de démêler ses soi-disant rebelles modérés d'Al-Qaïda, mais n'ont pas été en mesure de le faire. Donc, les mots de Kerry n'ont aucun sens de toute façon

Les Etats-Unis continuent à prétendre qu'il y a un groupe de «modérés» qui peut transformer la Syrie en une démocratie exemplaire
Tout comme l'affirmation que la Russie ne se bat pas contre Daesh. Je crois avoir des souvenirs sur un petit endroit appelé Palmyre qui a été libéré de Daesh plus tôt cette année par la Russie – soit l’un des premiers pas dans la grande mission consistant à virer Daesh du pays. Donc, John Kerry se contredit. Il n’est tout simplement pas crédible dans ce qu'il affirme.
Les Etats-Unis continuent à prétendre désespéramment qu'il y a un groupe de «modérés» qui peuvent prendre le dessus en Syrie et la transformer en une démocratie exemplaire ou remplacer Bachar el-Assad. Le nœud du problème est le fait que, quand il est temps pour les Etats-Unis de faire pression [pour accomplir des choses] ou de se taire, ils ne sont pas en mesure de faire pression. Il y a un certain nombre de petits groupes soi-disant modérés – mais je me demande si Washington envisagerait la situation où un groupe aux Etats-Unis ayant utilisé des armes contre son propre gouvernement afin de le renverser, pourrait être considéré comme modéré aux Etats-Unis. Je pense que, probablement, non.
RT : Un slogan d’une publicité américaine : «la Marine américaine – une force mondiale qui se bat pour le bien». Les Etats-Unis ont récemment admis ne pas avoir ciblé Al-Nosra pendant des mois. Pensez-vous que ce soit une bonne stratégie pour assurer la paix dans le pays ?
D. M. : En ce qui concerne le slogan da la Marine : ils l’ont raccourci, le slogan complet étant «Une force pour le bien du complexe militaro-industriel». Ils ont dû le raccourcir pour qu’il corresponde au format d’un autocollant de voiture ! [rires] Mais les Etats-Unis ne peuvent pas lutter contre l’Al-Qaïda, car l’Al-Qaïda est mêlé au soi-disant modérés, qui, je pense, sont en vérité des «licornes». La rencontre de John Kerry et Boris Johnson en est un autre exemple. Je pense que le secrétaire d’Etat américain veut faire changer Boris Johnson de rhétorique, réthorique qui a été très belliqueuse cette semaine.
L'hypocrisie de ce que les Etats-Unis considèrent comme le «droit international» est maintenant visible aux yeux de tous
Johnson a dit qu’il fallait des «zones d'exclusion aérienne» - quelque chose que son propre Premier ministre ne soutenait pas. Ce même Boris Johnson qui a salué la libération de Palmyre par la Russie plus tôt cette année, l'ayant trouvée d'une «précision impitoyable». Donc, je pense que John Kerry est allé à Londres pour retenir un peu Johnson et dire que ce n'était pas le chemin à suivre. Je pense que Boris Johnson était un peu trop enthousiaste en imitant le partenaire Washington
RT : Kerry vient de dire que l'Occident envisageait de nouvelles sanctions contre la Russie à cause de la crise à Alep ... mais n'est-ce pas l'Amérique qui fait dans l'ingérence militaire en Syrie, n'ayant pas reçu l'autorisation de Damas ?
D. M. : Eh bien, je pense que l'hypocrisie de ce que les Etats-Unis considèrent comme le «droit international» est maintenant visible aux yeux de tous. Mais John Kerry a également dit que c’était «la pire catastrophe depuis la Seconde Guerre mondiale», que les gouvernements russe et syrien ciblaient délibérément les hôpitaux et les civils à Alep-Est. Si mes souvenirs sont bons, il y a eu trois batailles pour Fallujah. A Alep quelque 500 personnes ont été tuées - des civils, je veux dire, et c’est terrible. Mais dans la première bataille de Fallujah en 2004, probablement 700-800 civils ont été tués. Il y a eu une autre bataille pour libérer Fallujah de Daesh, qui est apparu suite à l'invasion américaine de l'Irak plus tôt cette année, avec un nombre incalculable de civils tués. Donc, une fois de plus, c’est de l'hypocrisie. Il est normal de raser Fallujah parce que les terroristes y sont, mais on n'autorise pas [les Russes] à procéder ainsi à Alep-Est.

source: rt.com

Tunisie : l'état d'urgence prolongé de trois mois

Le président tunisien Béji Caïd Essebsi a annoncé la prolongation de trois mois l'état d'urgence instauré dans le pays il y a presque un an en raison d'une série d'attaques djihadistes sanglantes.
Le président tunisien, a annoncé le 18 octobre, une prolongation de 3 mois de l'état d'urgence. Cette mesure d'exception sera appliquée «sur tout le territoire tunisien à partir du 19 octobre», soit jusqu'à janvier 2017, indique un communiqué de la présidence. La décision a été prise après concertation avec le président de la chambre des députés et le chef du gouvernement, conformément à l’article 80 de la Constitution.
L'état d'urgence permet notamment d'interdire les grèves et les réunions «de nature à provoquer ou entretenir le désordre», de fermer provisoirement «salles de spectacle et débits de boissons» ou encore de «prendre toute mesure pour assurer le contrôle de la presse et des publications de toute nature».
La Tunisie vit sous état d’urgence continu depuis l’attentat du 24 novembre 2015, après une attaque contre un bus de la garde présidentielle à Tunis. Douze agents avaient été tués dans cette attaque revendiquée par Daesh. Le pays en est à son quatrième état d'urgence consécutif.  
La Tunisie avait été la cible d'attaques de Daesh, en mars et juin 2015, respectivement au musée du Bardo à Tunis ainsi que sur une plage et dans un hôtel de Sousse. Soixante personnes, dont 59 touristes étrangers, sont mortes.

Source; rt.com

Tunisie : l'état d'urgence prolongé de trois mois

Le président tunisien Béji Caïd Essebsi a annoncé la prolongation de trois mois l'état d'urgence instauré dans le pays il y a presque un an en raison d'une série d'attaques djihadistes sanglantes.
Le président tunisien, a annoncé le 18 octobre, une prolongation de 3 mois de l'état d'urgence. Cette mesure d'exception sera appliquée «sur tout le territoire tunisien à partir du 19 octobre», soit jusqu'à janvier 2017, indique un communiqué de la présidence. La décision a été prise après concertation avec le président de la chambre des députés et le chef du gouvernement, conformément à l’article 80 de la Constitution.
L'état d'urgence permet notamment d'interdire les grèves et les réunions «de nature à provoquer ou entretenir le désordre», de fermer provisoirement «salles de spectacle et débits de boissons» ou encore de «prendre toute mesure pour assurer le contrôle de la presse et des publications de toute nature».
La Tunisie vit sous état d’urgence continu depuis l’attentat du 24 novembre 2015, après une attaque contre un bus de la garde présidentielle à Tunis. Douze agents avaient été tués dans cette attaque revendiquée par Daesh. Le pays en est à son quatrième état d'urgence consécutif.  
La Tunisie avait été la cible d'attaques de Daesh, en mars et juin 2015, respectivement au musée du Bardo à Tunis ainsi que sur une plage et dans un hôtel de Sousse. Soixante personnes, dont 59 touristes étrangers, sont mortes.

Source; rt.com