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lundi 6 février 2017

Idriss Deby s'insurge contre la politique de l'Occident

Idriss Déby Itno, président du Tchad, le 18 janvier, à N’Djamena. © Vincent Fournier/JA
Chaos en Libye, enjeux sécuritaires autour du lac Tchad, crise pétrolière ou encore franc CFA. Le président tchadien livre un état des lieux sans concession de son pays et des relations entre Europe et Afrique.
Vingt-six ans d’apprentissage, jusqu’au brevet de pilote militaire, vingt-six ans à la tête du Tchad et, entre ces deux quarts de siècle, onze années à faire la guerre contre Kadhafi d’abord, contre Habré ensuite : la vie d’Idriss Déby Itno se découpe en tranches distinctes reliées par un fil conducteur unique – le pouvoir, qu’il soit au bout du fusil ou au fond des urnes. L’homme de 64 ans qui nous rejoint en cet après-midi du 18 janvier pour une rare interview s’appuie sur une canne, accessoire récent mais épisodique puisqu’il repartira sans, y compris pour redescendre les marches du Palais.
Physiquement en forme donc, psychologiquement serein, assure-t-il, mais politiquement soucieux. Entre la chute des cours du pétrole qui met l’économie tchadienne à genoux, le front social qui craque sous les coups de boutoir des syndicats et les défis sécuritaires que font peser Boko Haram et le chaos libyen, on le serait à moins. À N’Djamena, où nombre de chantiers sont en panne sèche, où les grands hôtels sonnent creux, où les check-points se sont multipliés depuis les attentats terroristes de 2015, la vie quotidienne est dure, et le climat tendu.
As de la diplomatie militaire et maillon fort du dispositif antijihadiste mis en place au Sahel par la France et les États-Unis, avec qui il partage une communauté d’ennemis, « IDI » doit faire face à la plus grave crise financière qu’ait connue le Tchad depuis quinze ans. Il s’en explique ici, sans langue de baobab ; quitte à ce que ses propos ne fassent pas que des heureux – ce dont il ne semble pas se soucier outre mesure.
Jeune Afrique : Votre mandat de président de l’Union africaine (UA) s’achève avec le sommet d’Addis-Abeba. Mission accomplie ?
Idriss DÉby Itno : Ce n’est pas à moi de le dire, mais aux Africains. Ils jugeront si cette mission difficile, importante, complexe a été menée avec succès ou non. En ce qui me concerne, j’ai le sentiment d’avoir fait ce que j’ai pu et ce que j’ai dû.
Un peu de sens de la solidarité et du partage à l’africaine ferait beaucoup de bien à l’Europe. »
Parmi les dossiers non encore résolus que vous transmettez à votre successeur, celui de la Libye est sans doute le plus problématique. Considérez-vous que ce pays représente toujours une menace de sécurité majeure pour la région ?
La Libye de Mouammar Kadhafi a joué un rôle exemplaire dans la construction de l’unité africaine, et sa disparition a généré un grand désordre interne dont les Africains, comme chacun le sait, ne sont pas responsables. Résultat, un pays sans État où les gens s’entre-tuent et un incubateur du terrorisme et des trafics en tout genre. Depuis 2011, tous les pays voisins de la Libye pâtissent de cette situation, et les choses n’ont pas l’air de s’arranger. Les Occidentaux, qui ont jugé utile de ne pas associer les Africains à leur projet d’assassinat de Kadhafi, continuent de nous tenir à l’écart. Nous avons donc décidé, lors du dernier sommet de l’UA à Kigali, de mettre en place un comité ad hoc dirigé par le président Sassou Nguesso.
Le Tchad a décrété, début janvier, la fermeture de sa frontière avec la Libye. Pour quelle raison ?
Jusqu’à la fin de 2016, la zone d’activité des terroristes de Daesh était pour l’essentiel concentrée assez loin des 1 100 km de frontière commune, à Syrte et dans la région de Benghazi. L’intervention des forces spéciales occidentales contre Daesh à Syrte n’a pas réglé cette menace, elle l’a déplacée depuis la côte méditerranéenne jusqu’à la région de Koufra au sud, à 200 km du Tchad, où les terroristes se regroupent. D’où notre décision de fermer et de renforcer notre frontière en multipliant par deux nos effectifs sur zone, ce qui, soit dit en passant, implique un coût financier important qui s’ajoute à celui que le Trésor public supporte déjà depuis cinq ans, le tout dans un contexte économique pour le moins morose.

TRUMP PREND LA DEFENSE DE POUTINE

Le président américain Donald Trump a défendu une nouvelle fois Vladimir Poutine devant l'opinion publique américaine, montrant qu'il ne renonçait pas à trouver des accords avec le président russe sur les affaires de la planète.
Une nouvelle flambée des combats entre forces ukrainiennes et séparatistes prorusses dans l'est de l'Ukraine a contraint cette semaine l'administration américaine à critiquer Moscou et promettre le maintien des sanctions internationales qui visent la Russie.
Mais dimanche, dans une interview diffusée sur Fox News avant le démarrage du très populaire Super Bowl, le président américain a défendu une nouvelle fois sa volonté de chercher à réchauffer les relations avec son homologue russe.
« Je le respecte », mais « ça ne veut pas dire que je vais m'entendre avec lui », a-t-il dit. « C'est un leader dans son pays, et je pense qu'il vaut mieux s'entendre avec la Russie que l'inverse », a-t-il dit.
Et au journaliste qui lui objectait que Vladimir Poutine était un « tueur », Donald Trump a invité de manière surprenante l'Amérique à un examen de conscience. « Beaucoup de tueurs, beaucoup de tueurs. Pensez-vous que notre pays soit si innocent ? » a-t-il demandé, sans expliciter sa pensée.
Cette dernière réflexion a immédiatement suscité une salve de critiques, y compris dans son propre camp où Vladimir Poutine fait souvent figure de repoussoir. « Je ne pense pas qu'il y ait une équivalence entre la manière dont les Russes se comportent et la manière dont les États-Unis se comportent », a déclaré Mitch McConnell, le chef de file des républicains au Sénat.
« C'est un ancien du KGB, un voyou, élu d'une manière que beaucoup de gens ne trouvent pas crédible », a-t-il ajouté.
Même indignation chez Michael McFaul, ancien ambassadeur américain en Russie et ancien conseiller de Barack Obama. « Cette équivalence morale que Trump continue de faire entre les États-Unis et la Russie est répugnante », a-t-il fustigé sur Twitter.
Lutte contre l'EI
Dans l'interview sur Fox News, le président américain a expliqué dans quel domaine il aimerait particulièrement se mettre d'accord avec la Russie : « Si la Russie nous aide dans le combat contre (le groupe) État islamique (...) et contre le terrorisme islamique à travers le monde, c'est une bonne chose. »
Donald Trump a demandé au Pentagone de lui fournir, d'ici à fin février, un plan pour accélérer la campagne contre le groupe État islamique, qui n'a que trop traîné en longueur, selon lui.
Or, les militaires américains ne cachent pas que l'attitude de Moscou sera déterminante pour préparer l'ultime bataille contre le groupe État islamique, la conquête de sa capitale autoproclamée Raqqa. La coalition ne peut pas par exemple lancer l'offensive sur Raqqa sans avoir une idée de ce que sera le statut de la ville libérée – un débat dans lequel la Russie joue un rôle-clé.
« Les Russes sont en position de force » en Syrie, expliquait récemment un haut responsable militaire américain à des journalistes, sous le couvert de l'anonymat. « Ils sont en Syrie à l'invitation du gouvernement syrien », alors que les États-Unis « ont fait intrusion » sans l'accord du gouvernement syrien, soulignait-il.
En cherchant un rapprochement avec le maître du Kremlin, Donald Trump est en décalage, voire en opposition avec nombre de caciques républicains, comme John McCain, l'ancien candidat républicain à la présidentielle de 2008, qui ne perd pas une occasion de dénoncer la menace russe. Mais une enquête publiée vendredi par le New York Times montre bien qu'il n'est peut-être pas tant que ça en décalage avec l'électorat républicain, pour qui la menace islamique radicale éclipse la menace russe. Interrogé sur l'endroit du monde qui représente pour lui la principale menace pour les États-Unis, l'électorat démocrate place à l'inverse la Corée du Nord en tête, suivie immédiatement par la Russie. Mais l'électorat républicain mentionne après la Corée du Nord une longue liste de pays musulmans, avant de citer la Russie, selon cette enquête.
Andrew Beatty et Laurent Barthelemy/AFP
SOURCEhttps://www.lorientlejour.com

jeudi 2 février 2017

Sidy Lamine recoit une "Gifle" de la part d'un Haal-Puular

Bonjour a tout un chacun Je voudrais partager mon opinion ou plutôt un éclairci sur la vidéo de Sidy Lamine Niass qui fait polémique et a fini de mettre toute la Communauté des Peulhs ( HAAL PUULAR) dans une colère noire. Le discours de Sidy dans le fond reflete la peur ou plutot la psychose d'une éventuelle union de toute la communauté Peulhs reparti dans les quatres coins du globe et de la sous-région en particulier. Le combat allant a l'encontre de cette ethnie ne date pas d’aujourd’hui. Sidy ne fait que s'inscrire sur cette logique puularophobe. Pour rappel Farika avait tenu un discours sur la télévision sénégalaise disant que les peulhs n'ont pas d'histoire. A l’époque moi qui vous parle était étudiant a l’université Cheikh Anta DIOP de Dakar. Moussa Lam, Mourtoudo, Tidiane Hanne et autres étaient les leaders de notre mouvement  . Ainsi on lui avait demande de quel raison il se permet de tenir de telle affirmation a l’époque Sidy était enseignant d'arabe. Apres ce combat, ce fut au tour d'Iba Der Thiam d'entree dans la danse en proclamant Lat Dior comme Hero National alors qu'on sait tous qu'il n'a jamais meme fut Damel. Tout ça dans le seule t unique but de combattre les peulhs. Avec l’avènement de Sakhir Thiam le Wolof sera déclare officiellement comme Langue National, snobant ainsi une communauté plutôt populaire et vaste que sont les Peulhs . A.R.P a mené un combat a l'encontre de cette décision  obligeant le gouvernement a organise un recensement. Cette opération n'a pas épargné cette communauté qui se verra divise sur des titres que leur confère les autres sachant que cette communauté est divise en caste . L' A.R.P s'est battu pour que ces considérations soit revues et que toute soit considérés juste comme des Haal Puular. Quant ceci fut acquise, les détracteurs ont trouve une autre méthode qui consiste a recenser les peulhs sur la base de nombre de langues parles. Ainsi de nombreux Haal-Puular ont été comptabilise ainsi en tant que Haal-puular et en tant que Wolof permettant ainsi au Wolof d'obtenir 48% et les Haal- puular se retrouve avec  27,72% . C'est en ce moment que Abdou Diouf décida sagement de proclamée le Wolof, Le Puular, Le Serere et Le Diola soit maintenus comme langue nationale et leur donnant ainsi une possibilité d’être enseigne dans les Ecoles, Universités ainsi que dans l'Administration. Ce rappel c'est juste pour vous faire comprendre que l'acharnement contre les Haal-puular ne date pas d'aujourd'hui . Le combat de Sidy c'est en faite sa haine acharnée contre les peulhs. C'est une colère en soi qu'il exprime le sentiment d’être repousses par une famille a laquelle tu brandissait ouvertement l'appartenance. C'est Khalifa Niasse même en personne qui avait révèle le fait qu' il n’était pas le fils de la famille et qu'il y a été juste accueilli et que son pere est Peulh. Ce sentiment d'humiliation s'est retourne en haine  de sa part a l’égard de cette communauté. Il fut un temps pendant que Baaba Maal était en tournée en Ourossogui , il était venu prétendant qu'il avait pour mission de convertir les Peulhs. Ce discours avait  suscite indignation de la part des foutankes qui tarda pas a lui remettre a sa place. Concernant les médias,il fut parmi les premiers a disposer d'une bande fm privée mais n'a jamais voulu que les Peulhs puissent y avoir un temps d’antenne. L'autre haine, c'est juste une expression de la peur. Parce que ils a toujours su faire chanter les présidents ( Abdou Diouf , Abdoulaye Wade) pour que ces derniers lui tord pas la main concernant les impots. Avec Macky, les agents d'imposition sont venu faire l'etat des lieux et se sont rendus comptes qu'en faite il ne payait pas ses impôts. On l'a sommer de payer mais il refusa d’obtempérer justifiant qu'il est le fils de Khalifa Niass. Il fut arrête et mis en garde a vue. A sa sortie, il fit une émission télévisé pour dire que Macky est en fait un batard et franc-macon et non musulman.Il fut arrête et mis en garde a vue a la caserne Samba Diery Diallo. Il lui etait demande de fournir des preuves sur les faits qui lui sont reproches mais il repondit ne pouvoir fournir car détenant pas de preuve. Il passa une nuit avant d’être relâcher. En définitive, sa haine est devenu plus apparente. En citant que Le Mali , La Mauritanie tous les savants sont des peulhs. Qu'au Senegal c'est un peulh qui préside et qu'en Gambie un Peulh vient d’être élu.Au Nigeria Mouhamed Bouhari est un peulh. Il alerte la guinee sur l'ethnie de l'opposant Celou Dalein qui est aussi peulh. Que les gens doivent stopper cette ascension des peulhs avant que ces derniers detruise le monde. Ironie du sort, Les peulhs ne sont pas partisant de la violence. Il suffit de voir les réalisations de ces peulhs au lendemain de leur élection. Par exemple Mouhamed Bouhari a trouve que Boko Haram hante le sommeil des nigériens et puis il leur repoussa hors des frontières. Macky Sall lui aussi avait trouve que Dakar etait dans tous ses etats. L'aeroport était au relenti et que nombreux etaient les organismes et autres Ong qui avait plier bagage et parti rejoindre les autres pays de la sous-region. C'est avec l'election de Macky que Dakar est devenu une plaque tournante et MACKY a redonner aux organismes leur pleins exercice. C'est sa l'oeuvre des peulhs. L’intégrité , le regret , la fierté la sociabilité et le retenu sont ceux ce qui anime le vécu des Peulhs. C'est pourquoi les gens ne doivent se focaliser sur les dires de Sidy mais plutot sur ce que Sidy a pointe du doigt. Parce que lui c'est l'union des Peulhs et leur entente qui lui hante. C'est aussi la dignité des Peulhs qui les dépasse. Alors unissons nous resserrons nos liens et tout le monde aura peur de nous peur de dire du mal de nous. L'exemple d'Adama Barrow doit suffire car c’était pas évident qu'un homme sans ressources et qui s’érigent en opposant contre un tyran et remporte les élections. Ils n'avait que ces doigts a pointer contrairement a Yaya qui lui disposer de tous les moyens financière et logistique. Voila la crainte de Sidy et voila comment tout Peulh devrait se comporter.

mardi 31 janvier 2017

Gambie : Adama Barrow annonce le retour à la laïcité


Adama Barrow, le président gambien est en train de dévoiler ses intentions en ce qui concerne les réformes qu'il compte mener à la tête de l'Etat gambien. Après son retour d'exil, le magnat de l'immobilier, qui a battu Yahya Jammeh à la présidentielle du 1er décembre 2016, a annoncé samedi plusieurs mesures dont le retour aux cinq jours ouvrables de la semaine et à la laïcité du pays. Ainsi, la Gambie perdra son étiquette islamique pour redevenir une République laïque.
La Gambie ne sera plus un « Etat islamique » comme voulu par Yahya Jammeh. Elle sera désormais un Etat laïc dénommé « République de Gambie ». Adama Barrow a annoncé cette mesure lors d'une conférence de presse donnée samedi dans sa villa privée à Brufut (15 km de Banjul). « La Gambie va désormais s'appeler République de la Gambie et non plus République islamique de Gambie », a-t-il dit. Le président Barrow qui a désormais pris les rennes de l'Etat gambien a fait part de sa volonté de gouverner dans l'intérêt du peuple. Le nouveau dirigeant a également appelé les citoyens gambiens à l'unité, loin de toute forme de divisions ethniques et politiques. Le nouveau président de Gambie compte également tenir sa promesse de ne faire que trois ans au pouvoir, comme il s'y était engagé vis-à-vis de la coalition de l'opposition qui l'a soutenu à l'élection présidentielle.

Retour au système de 5 jours ouvrables par semaine

A l'occasion de sa sortie médiatique, Adama Barrow a également annoncé qu'il allait restaurer le système des cinq jours ouvrables dans la semaine pour les travailleurs. Cette décision mettra ainsi fin à la mesure de quatre jours ouvrables qu'avait institués l'ancien président Yahya Jammeh. Le Chef de l'Etat a estimé que les jours ouvrables officiels du pays vont désormais du lundi au vendredi. Le volume horaire de travail par jour sera ainsi de huit heures (8h-16h) contrairement aux 10 heures (8h-18h) du régime de Jammeh en vigueur depuis des années. Au temps de Yahya Jammeh, les jours ouvrables du gouvernement avaient été réduits à quatre : du lundi au jeudi. Pour Adama Barrow, le retour à la semaine de cinq jours de travail permettra d'améliorer l'efficacité de la fonction publique gambienne.

Source:http://afrique.latribune.fr/

La Somalienne devenu Depute AU Pays de L' Oncle Sam



C’est certainement l’une des femmes les plus médiatisées ces derniers jours. Ilhan Omar -34 ans, musulmane et ancienne réfugiée d’origine somalienne- vient de remporter son siège à la Chambre des représentants de l’Etat du Minnesota, aux Etats-Unis. Une première dans ce pays, désormais dirigé par un Donald Trump très opposé à l’immigration pendant la campagne présidentielle.Ilhan Omar, 34 ans, aura déjà passé 17 jours à la Chambre des représentants de l'Etat du Minnesota, quand Donald Trump emménagera à la Maison Blanche
Lorsque le 45ème président des Etats-Unis, Donald Trump, emménagera à la Maison Blanche le 20 janvier prochain, Ilhan Omar, 34 ans, aura déjà passé 17 jours à la Chambre des représentants de l'Etat du Minnesota. Prévue le 2 janvier prochain, son entrée à cette chambre parlementaire est une première aux Etats-Unis pour une femme d'origine somalienne qui plus est musulmane voilée et ancienne réfugiée.
Elle a été élue lors de l'Election Day, mardi 8 novembre, dans le cadre des législatives qui se tiennent traditionnellement aux Etats-Unis concomitamment avec les présidentielles. De tout de suite, elle a dit sa satisfaction dans un article paru sur son site :
« Ce soir est le point culminant de plus d'un an de travail acharné. Je suis si fière de cette victoire, parce que le District 60B représente le meilleur du Minnesota. Mes voisins et tous ceux qui sont ici dans cette salle représentent ce que nous, en tant que nation, voulons être : unis dans notre diversité. [...] Les résidents de longue date, les immigrants d'Afrique de l'Est et les étudiants, nous sommes venus ensemble et engagés dans le progrès politique. Nous avons parlé des enjeux qui nous préoccupent et nous sommes liés à l'avenir que nous voulons créer. »
L'élection de la député démocrate (DFL: Democrat Farmer Labor ou Parti Démocrate du Minnesota) à l'issue des législatives de mardi soir -qui se tenaient simultanément à la présidentielle- sonne fort aux Etats-Unis dans le contexte actuel. Il y a encore quelques jours, Trump se prononçait sans tabous et de façon particulièrement virulente envers musulmans et réfugiés.

De simple réfugiée à leader politique

Arrivée aux Etats-Unis à l'âge de 11 ans en provenance d'un camp de réfugiés au Kenya où elle avait passé quatre ans, c'est dans le Minnesota, comme la plupart des réfugiés somaliens, qu'Ilhan s'installe avec sa famille. Elle est tout de suite scolarisée. Brillante, elle évolue vite et fait des études supérieures en économie, puis en sciences politiques et relations internationales
Aujourd'hui mariée et mère de trois enfants a travaillé, entre autres, comme analyste politique et organisatrice communautaire. Elle a également siégé dans divers conseils d'administration d'ONG telles que la Ligue de Défense des Droits Civiques, la Confédération Somalienne du Minnesota ou encontre le Comité Central de son parti. Sans parler de sa récente expérience d'assistante politique d'Andrew Johnson, un conseiller Municipal de Minneapolis.

Suivie par Mogadiscio

Si certains considèrent que son élection aurait été la cerise sur le gâteau en cas de victoire d'Hilary Clinton, d'autres estiment toutefois fois qu'elle est la preuve que même dans l'Amérique de Donald Trump, tout peut vraiment arriver.



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source:http://afrique.latribune.fr/

Djibouti plaide pour un transcontinental allant jusqu'au Sénégal


Après le démarrage de la ligne de train reliant Addis-Abeba à Djibouti, ce petit pays d’Afrique de l’Est espère maintenant une connexion avec la partie Ouest du Continent, débouchant jusqu’au Sénégal. Un projet audacieux qui vise à maximiser les échanges entre les pays du continent.
En marge des travaux du sommet de l'Union Africaine qui se déroule à Addis-Abeba, le président djiboutien, Ismail Omar Guelleh, s'est entretenu samedi avec son homologue sénégalais, Macky Sall, plaidant pour la réalisation d'un projet ferroviaire qui reliera Djibouti à Dakar. Il s'agit pour le président Guelleh, de désenclaver le continent africain dans son ensemble et faciliter davantage la communication entre les Africains, rapporte dimanche l'Agence Xinhua (ADI).
« Il y a des maillons qui manquent pour l'effectivité de cette voie ferrée afin de réussir à désenclaver l'Afrique d'Est en Ouest, du Nord au Sud. Mais nous attendons beaucoup du Sénégal pour tirer une partie du continent africain », a expliqué le chef de l'Etat djiboutien.


Source:http://afrique.latribune.fr/

Déja deux millions de Sénégalais inscrits pour la carte d’identité CEDEAO

Premier pays à avoir lancé la carte d'identité commune à la CEDEAO, le Sénégal annonce aujourd'hui avoir inscrit près de 2 millions de personnes. Pourtant malgré la satisfaction affichée par Dakar, les autorités sénégalaises ont encore du mal à accorder inscription et confection d'une carte qui devrait permettre d'achever l'intégration au sein des 15 pays membres de cet espace sous régional. Détails
Les Sénégalais sont très enthousiastes à l'idée de se doter de la carte nationale d'identité biométrique de la Cedeao. C'est ce qui ressort des chiffres des inscriptions dévoilés par la Direction de l'automatisation du fichier(DAF), un démembrement du ministère de l'Intérieur sénégalais. Près de 2 millions de Sénégalais se sont inscrits pour obtenir cette carte d'identité, synonyme de liberté de circuler librement sans visa ni autre document dans les 15 pays qui composent l'espace sous régionale de la CEDEAO.
Lancé le 4 octobre 2016 par le président Macky Sall pour le Sénégal (premier pays à franchir le pas), la confection des cartes biométriques fait partie d'un vaste mouvement de la Cedeao de renforcer l'intégration de l'ensemble régional ouest-africain. Dans ce cadre, la communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao), créée en 1975, avait annoncé comme mesure, la création d'une carte d'identité biométrique commune aux 320 millions d'habitants vivant dans les 15 pays qui la composent.
La carte, équipée d'une puce contenant les filiations et informations biométriques de son détenteur, devrait être un tout en un. En effet, cette seule carte pourra faire office, au sein de la Cedeao, de carte d'identité, de carte de santé, de permis de conduire... Elle permettrait aux Etats d'avoir un fichier centralisé des habitants de l'espace Cedeao et de gérer ensemble une stratégie de gestion des flux humains au sein de l'espace.

2 millions d'inscrits mais loin du compte !

Jusque-là, le Sénégal est le premier pays à avoir mis en place les structures pour un démarrage effectif de la confection des cartes d'identité CEDEAO. Le pays ouest-africain a réussi à enrôler 2 millions de ses citoyens entre octobre 2016 et janvier 2017. Prévues pour prendre fin en avril 2017, les opérations d'enrôlement pour les nouvelles cartes devraient permettre d'atteindre la barre symbolique des 4 millions d'inscrits pour une population sénégalaise estimée à près de 14 millions de personnes, selon les projections de la DAF.
« Au plus tard fin avril, nous devrions terminer l'enrôlement des Sénégalais. Nous avons encore 2 mois et demi voire 3 mois pour cette opération. Si aujourd'hui nous avons pu atteindre 2 millions de personnes enrôlées, nous sommes en droit d'espérer atteindre les 4millions de personnes d'ici la fin de l'opération », s'est réjoui Ibrahima Diallo, le directeur général de la DAF lors d'une rencontre avec la presse sénégalaise.
Cependant, sur le terrain, l'enthousiasme des demandeurs de carte ne rime pas toujours avec efficience du service. Toujours selon les chiffres de la DAF, 350.000 nouvelles cartes seulement ont été effectivement confectionnées soit un de 17,5%. Le Sénégal est donc loin du compte même avec ses 45 commissions administratives installées dans les préfectures du pays sans compter celles des sous-préfectures, des communes et les missions itinérantes pour enrôler les Sénégalais de la diaspora.
Le mouvement de confection des cartes devrait également débuter dans les autres pays* de l'espace Cedeao, encore à la traîne.
*Les pays membres de la CEDEAO : Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d'Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone, Togo.
 

Source:http://afrique.latribune.fr/